Souvenirs de guerre de Aimé Neveur, mobilisation, hospitalisation, etc.(extraits)

Aimé Vincent est le père de ma grand-mère (Evelyne Vincent, épouse Wiessler). Aimé Vincent a été pasteur protestant à Denain, tout en étant instituteur. Il est ensuite parti à Dunkerque. Après, il s’est consacré uniquement à l’enseignement, il a abandonné sa charge de pasteur. Il enseignait au Cours supérieur, école de Garçons, rue du Lion d’or à Dunkerque. Dunkerque n’était pas occupé, ce qui explique qu’il ait pu faire ce genre de document. Il s'agit d'un cahier de préparation de cours, pour la période 1914-1915-1916, illustré par ses soins. || Cahier d’étude, reliure tissu, petits carreaux. 173 pages rédigées. Dessins aux crayons de couleurs, écriture manuscrite. || || Carnet de guerre || Diary || Page de garde du carnet de guerre d'Aimé Vincent || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Aimé Vincent || || Diary || Aimé Vincent || Une mine sous-marine || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || || Diary || Aimé Vincent || A Dunkerque et les Iles Britanniques || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || || Les Iles Britanniques || Diary || Aimé Vincent || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Aimé Vincent || Diary || Méfiance justifiée || || Aimé Vincent || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Le sous-marin || Diary || || Diary || A bas l'alcool || Aimé Vincent || Guerre mondiale (1914-1918) -- France

Journal des souvenirs de camp de prisonnier de Jules Gasnal avec sa photo. || Jules Etienne Marie GASNAL est né le 23 février 1892, à Avize dans la Marne. Au début de la première guerre mondiale, il fait partie du 155e régiment d'infanterie, basé à Commercy. Dès 1914, il est blessé par balle à l'épaule gauche juste au dessus du cœur. Une fois rétabli, il retourne au combat mais il est fait prisonnier à Senuc dans les Ardennes, le 29 janvier 1915. Son journal commence ce jour là. Il y raconte le quotidien de sa captivité, du 29 janvier au 7 avril 1915 à Limburg en Allemagne : les corvées et surtout la faim qui le tenaille ; il y décrit tous les repas. Il évoque aussi la concurrence avec les prisonniers Russes, pour le abiot. Tout au long de son récit, le souvenir de son amie Mathilde l'aide à surmonter cette épreuve. Il est décédé le 6 juin 1970 à Châlons-en-Champagne.