Jean-Louis Thomas habillé en tenue traditionnelle russe.
Jean-Louis Thomas habillé en tenue traditionnelle russe.
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Archives départementales de Saône-et-Loire 1
DATE
-
LANGUAGE
und
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1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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BERNARD en tenue d'apparat
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Sur le portrait du soldat du 92ème R.I. de Clermont-Ferrand: remarquer les galons aux épaules et l'épée. Il s'agit probablement d'une photographie prise avant la guerre, durant le service militaire par exemple. Je m'excuse de ne pouvoir fournir davantage de renseignements. Sur le portrait du soldat du 38ème R.I. de St-Etienne, on voit une série d'entrelas ornant le veston. Je ne sais pas si cela est propre à un Bataillon...
FRAD004-041. Lettre de Noël de Jean-Louis Thomas
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Portrait de Jean-Louis Thomas, transcription d'acte de décès, fiche de sépulture, 2 lettres (1914-1918). || Sylvaine Thomas-Mora vient nous parler de son grand-père paternel Jean-Louis Thomas incorporé dans le 139e régiment d'infanterie, qui a combattu et été tué pendant la Grande guerre. || || Front || Lettre de Noël || Lettre de Jean-Louis Thomas || Letter || Lettre de Noël de Jean-Louis Thomas à sa famille. || Guerre mondiale (1914-1918) -- France
FRAD071-024 Jean-Louis Thomas | prêtre soldat 1914-1919
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Récit de Marc Emorine sur Jean-Louis THOMAS, cousin germain de sa grand-mère, né à Verosvres (Saône-et-Loire) le 16 mars 1887. Fils de paysans charolais, Jean-Louis Thomas est séminariste quand la mobilisation générale est décrétée, le 1er août 1914. De la classe 1907, matricule 824 du bureau de Mâcon, il rejoint le 334ème RI avec lequel il prend part à la bataille de la Haute-Meurthe. Son unité passe ensuite en Alsace. Elle y restera jusqu’en mars 1917, d’abord dans le secteur de la Schlucht, puis à l’Hartmannswillerkopf (Vieil Armand »), à la Cote 425 et dans le Sundgau enfin, tout près du kilomètre 0 du front. La guerre de Jean-Louis Thomas se continue au Chemin des Dames, où il est blessé. Ordonné prêtre en janvier 1918, il est versé au 21ème bataillon de marche d’infanterie coloniale qui débarque avec le corps expéditionnaire allié à Mourmansk, dans le Nord de la Russie, pour lutter contre les bolchevicks jusqu’en juin 1919 et est démobilisé en août. Il rédige des carnets sur sa vie au front qui sont édités en décembre 2014 sous le titre Carnets d’un prêtre-soldat édités chez Bernard Giovanangeli. « Ils attestent de cet itinéraire personnel et collectif. Ecrits au jour le jour, ils forment un récit des opérations émaillé des réflexions d’un homme de Dieu confronté à l’horreur des combats. Si le témoin a le sens de l’observation, il est aussi un esprit lucide. Son journal inédit, d’une grande richesse documentaire, constitue un apport à la connaissance de la Grande Guerre ». Il en fera une transcription vers 1925 car ses carnets sont en mauvais état. Il meurt en 1975. Marc Emorine a tenu à transmettre ces Carnets extraordinaires. Cultivateur et forestier, il a eu à coeur dès sa retraite de voir publiés les carnets du « cousin Thomas » et a fourni pour cela un important travail de recherche.