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Récit du torpillage en rade de Céphalonie en Grèce

Page du carnet journalier tenu par Gustave Marrou, il raconte à cette date du 25 janvier 1917 le torpillage de son croiseur.
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Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence

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fra

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1

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Europeana 1914-1918

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europeana19141918:agent/cee91f15fceff4749f827ae26739ec8f

Source

UGC
Notebook

Contributor

europeana19141918:agent/2ea4d20dc6b36a3701ab522daaacf236

Date

1917-01-25

Type

Diary

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1917-01-25

End

1917-01-25

Language

mul

Agent

Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence | europeana19141918:agent/2ea4d20dc6b36a3701ab522daaacf236
Gustave Marrou | europeana19141918:agent/cee91f15fceff4749f827ae26739ec8f

Medium

Paper

Created

2019-09-11T08:42:53.932Z
2020-02-25T08:38:49.684Z
2014-01-24 14:34:01 UTC

Record ID

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Le torpillage en 1916 du bateau La Provence II vu par un cuisinier du bord.

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Le 26 février 1916, alors qu’il se rend à Salonique avec à son bord un contingent de 2 000 militaires dont un important détachement du IIIe Régiment d’Infanterie Coloniale, 400 hommes d’équipage et environ 200 chevaux et mulets de l’armée, le croiseur auxiliaire Provence II est torpillé à tribord au large du cap Matapan (Grèce), en Méditerranée, par le sous-marin allemand U 35. Seuls 870 hommes ont survécu à ce naufrage. || Ci joint une lettre retrouvée dans les documents de ma grand-mère, je suppose que ce monsieur était un ami de mon arrière grand-mère qui tenait un restaurant à St Laurent de Mure (dans le département de l' Isère à l'époque). Il décrivait dans ce courrier le torpillage du bateau Le Provence le 26 février 1916 à 2h55, avec des précisions sur le déroulement dramatique des faits. Détail de la lettre retranscrite ci-après : (les fautes sont volontairement reproduites) Salonique le 18 avril 1916 Chère amie, Je viens de recevoir votre missive qui m'a beaucoup fait grand plaisir, c'est avec joie que j'ai relu vos bonnes nouvelles et surtout que votre santé est très bonne ainsi que votre chère maman je puis vous dire bien tard même que nous sommes point malheureux depuis notre naufrage donc le 26 février à 2h55 soir. Comme vous me dite nous avons subit de pénibles épreuves et le plus malheureux dans cette affaire c'est que beaucoup d'hommes ont restés au fond des mers pour toujours. Je regrette aussi mon meilleur ami celui qui venait mangé la salade de tout Lyon chez vous avec moi un charmant garçon.  Vous parlez d'un poids pour moi pour annoncer la douloureuse nouvelle à ses parents, combien cela est triste moi même avant d'embarquer de Toulon j'avais envoyé la Provence comme carte postal à mes parents, pendant trois jours ma pauvre maman a pleuré mais aussitôt que les rescapés ont été annoncés sur les journaux vous pensez d'une joie pour la famille, surtout que j'ai deux frères gradés qui se sont battu sur Verdun, ils ont échappés également à la mort ? En ce moment je suis cuisinier pour ma compagnie et que la popotte est en soute. Je vais vous détaillé un brin du sinistre torpillage. C'était donc le 26 au soir à 2h55 je me trouvais donc dans une cale au fond, je sommeillais quand tout à coup un gros choc se produisis de suite, je suis monté sur le pont pour voir ce qu'était mais hélas le malheur était là la mort devant nous tous. Je pensai de suite à mon ami que je trouva de suite, il ne perdez pas son sang froid, la seule chose qu'il m'a dite je n'ai pas de couronne de sauvetage comme je savais nager je passa la mienne autour de son cou et je lui dit tu vas me survivre, mais le pauvre diable, il croyais toujours pas à la mort si vite ou croyais t'il que les embarcations allais le prendre, si bien que je lui dis « adieu » Jean moi, je saute à la mer. Je me déshabillais de suite de mes souliers et mes effets de draps n'ayant plus de bouée pour me soutenir. J'ai donc sauté à la mer, juste avec mon caleçon et ma chemise, il y avait environ 3 ou 4 minutes que je nageai quand ce beau bateau coula, avec sa masse d'hommes, que de cris , des uns et des autres ! Il coula au fond de la mer pour toujours, je sentais mon corps a ce moment aspiré par l’engouffrement ,je ne perdais pas mon sang froid quand tout a coup les vagues se sont hissées sur moi. Je bu trois bonne tasse qui surement n'était pas votre beaujolais. J'ai donc nagé pendant deux heures comme cela sans trouver aucune épaves du sinistre. A un certain moment je suis monté sur un radeau que j'ai pu abordé en nageant. J'était a bout de forces mais je pensé a trop de chose pour me laisser couler au fond, enfin cela n'était pas tout. Il nous fallait du secours. L'on voyer que le ciel très bleu comme la mer. Nous avons était repêchés 19 heures après par un torpilleur anglais. Vous parlé d'une nuit d'angoisse. Je ne savais pas vous dire a quoi j'ai pensé, à beaucoup de chose. Il y en a qu'une qui peut le deviner. Sans me plaindre, nous avons pas eu chaud, nous étions 30 dans le radeau mouillés comme des poules. A 7 heures du matin nous jetions le 6ème a la mer mort de conjection pendant la nuit. L'on était 2214 hommes a bord, 1800 de péris. Je veut pas vous détaillé les noms puisque surement vous ne connaissiez pas tout le monde. Enfin chère amie je crois que cette lettre vous trouvera en très bonne santé ainsi que votre maman et Mademoiselle Marie ! Je vous remercie beaucoup pour l'égard que vous avez eu sur votre lettre pour un ami d'Oullins. Dans l'attente de vos bonnes nouvelles recevez Mlle ma meilleure pensée. Un ami qui vous serre une bonne poignée de main. Lucien MONOT || || Naufrage de la Provence en 1916 au large du cap Matapan || Lettre || 40.6393495,22.944606399999998 || Letter || Salonique || Lettre manuscrite, souvenir de la guerre 14-18 par le biais d'une correspondance amicale (relation de ma grand-mère ou arrière grand-mère) || Front || || Back || lettre Le Provence (verso)

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FRAD087_061. Un rescapé du torpillage du Gallia

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Le Gallia est un paquebot français, lancé le 26 mars 1913 et transformé en croiseur auxiliaire (182 mètres de long)durant la 1ère guerre mondiale. Le 3 octobre 1916, il est en rade de Toulon. Il embarque 2050 passagers dont 1650 hommes de troupes dont des éléments du 15ème escadron du Train des Equipages dont Prudent Sorel. Le Gallia doit emmener les soldats en renfort en Grèce (à Salonique) pour combattre auprès de l'armée d'Orient. Le 4 octobre 1916, il est torpillé par un sous-marin allemand. Le croiseur français Le Châteaurenault et l'enseigne de vaisseau Le Courtois du Manoir viennent au secours du Gallia. Plus de 600 personnes sont portées disparues. Les naufragés sont dirigés sur Bizerte, port militaire du protectorat français de Tunisie. Prudent Sorel est envoyé à la caserne Philebert du 7ème groupe avant d'être renvoyé en France métropolitaine, fin février 1917. || Carte postale des rescapés du Gallia, écrite le 4 novembre 1916. Prudent Sorel est au 3ème rang en partant du bas, 3ème en partant de la gauche. Carte postale avec une vue de Bizerte, Bonjour d'un rescapé. Photographie prise à Bizerte, en 1917. Prudent Sorel est debout à gauche.

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FRAM - Récit du torpillage du navire le Magellan le 28 décembre 1917 par le Lieutenant Louis Le Friant

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