FRBMLY-31 Henri Couturier | soldat 1914-1919
Photo-carte représentant Henri Couturier à cheval. Un livret militaire. Un certificat de bonne conduite. Une citation à l'ordre de la nation. Un cahier de chants patriotiques.
Mon père, Henri Couturier, a fait son service militaire à partir de 1911. Il avait terminé son service quand la guerre a été déclarée. Il a donc été mobilisé tout de suite. Il était au 26e Dragons. Il avait un cheval. Il a été blessé à la tête le 28 janvier 1916 par des éclats d'obus et il a été hospitalisé. Un de ses camarades hospitalisé ayant refusé d'aller à la messe, a été renvoyé prématurément au front. Mon père en a été affecté et a rejeté en bloc toute religion. Il repart ensuite au front. Après l'armistice, il défile à cheval sur les Champs-Elysées. Il est libéré le 15 juillet 1919. Après la guerre, Henri Couturier épousa Anaïs Marpaud (1899-1976). Celle-ci a tenu pendant la guerre un cahier de chants patriotiques.
CONTRIBUTOR
Marguerite Guitton
DATE
1914 - 1919-07-15
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Photo-carte postale représentant Henri Couturier à cheval. Au verso, texte adressé par lui à sa soeur Jeanne et à son beau-frère, Joseph Bernardet. Novembre 1917?
FRAD071-024 Jean-Louis Thomas | prêtre soldat 1914-1919
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Récit de Marc Emorine sur Jean-Louis THOMAS, cousin germain de sa grand-mère, né à Verosvres (Saône-et-Loire) le 16 mars 1887. Fils de paysans charolais, Jean-Louis Thomas est séminariste quand la mobilisation générale est décrétée, le 1er août 1914. De la classe 1907, matricule 824 du bureau de Mâcon, il rejoint le 334ème RI avec lequel il prend part à la bataille de la Haute-Meurthe. Son unité passe ensuite en Alsace. Elle y restera jusqu’en mars 1917, d’abord dans le secteur de la Schlucht, puis à l’Hartmannswillerkopf (Vieil Armand »), à la Cote 425 et dans le Sundgau enfin, tout près du kilomètre 0 du front. La guerre de Jean-Louis Thomas se continue au Chemin des Dames, où il est blessé. Ordonné prêtre en janvier 1918, il est versé au 21ème bataillon de marche d’infanterie coloniale qui débarque avec le corps expéditionnaire allié à Mourmansk, dans le Nord de la Russie, pour lutter contre les bolchevicks jusqu’en juin 1919 et est démobilisé en août. Il rédige des carnets sur sa vie au front qui sont édités en décembre 2014 sous le titre Carnets d’un prêtre-soldat édités chez Bernard Giovanangeli. « Ils attestent de cet itinéraire personnel et collectif. Ecrits au jour le jour, ils forment un récit des opérations émaillé des réflexions d’un homme de Dieu confronté à l’horreur des combats. Si le témoin a le sens de l’observation, il est aussi un esprit lucide. Son journal inédit, d’une grande richesse documentaire, constitue un apport à la connaissance de la Grande Guerre ». Il en fera une transcription vers 1925 car ses carnets sont en mauvais état. Il meurt en 1975. Marc Emorine a tenu à transmettre ces Carnets extraordinaires. Cultivateur et forestier, il a eu à coeur dès sa retraite de voir publiés les carnets du « cousin Thomas » et a fourni pour cela un important travail de recherche.