FRBMLY-17 Histoire de Benoît Fournier
Benoît Fournier vient d'une famille d'agriculteurs, originaire de la Loire. Il a grandi à Saint-Martin d'Estréaux.
Lors que la Guerre a éclaté, il était jardinier à l'Ecole de l'Oratoire, à Caluire. Il habitait avec sa famille sur place, dans une dépendance de l'école.
Au début de la Grande Guerre, Benoît Fournier était veuf et remarié, et père de deux enfants, un garçon et une fille. Il avait plus de trente ans. Il a été mobilisé le 3 août. Il est parti pour Saint-Etienne pour rejoindre la caserne Colonel Combe, de Roanne.
Il a été par la suite à Vingré et a assisté à l'exécution des cinq fusillés le 3 décembre 1914, épisode qu'il relate dans son journal.
Quelques pages du journal intime de Benoît Fournier, soldat, chargé du ravitaillement.
Photo-carte sur laquelle figurent Benoît Fournier avec ses deux enfants.
Benoit Fournier
Diary
01-1 Suite du journal
01-2 Suite du journal
01-3 Suite du journal
01-4 Suite du journal
01-5 suite du journal
01-6 Suite du journal
01-7 Suite et fin du journal
C'est le premier carnet d'une série de douze, dont deux ont été égarés au fil du temps. Benoît Fournier a tenu un journal durant la Guerre qu'il a par la suite remis au propre.
L'extrait concerne sa mobilisation en août 1914 puis ses pérégrinations qui l'amènent jusqu'au front, fin septembre. Il est bouleversé par le gâchis dû à l'absence des hommes partis au front, notamment l'abandon des récoltes, leur destruction mais aussi le bétail abandonné à lui-même. Plus près des zones de combats, il est témoin du chaos ambiant, de la destruction et de la détresse des villageois.
Le 3 décembre 1914, il a assisté à l'exécution des fusillés à Vingré. Il la raconte dans son journal.
Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels
01-Extrait du journal de Benoît Fournier
49.4416878,3.767347100000052
Vingré, Chemin des Dames
Benoît Fournier
Front
Remembrance
45.764043,4.835658999999964
02-Photo-carte
Photograph
Lyon
Photo-carte de Benoît Fournier avec ses deux enfants, Jeanne et Philippe. La photo a été faite dans les jardins l'Ecole de l'Oratoire où B. Fournier travaillait.
CONTRIBUTOR
Claude Fournier
DATE
1914
LANGUAGE
fra
ITEMS
9
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
Discover Similar Stories
Benoit Rousseau
6 Items
Miroir de poche, briquet et besace de Benoit Rousseau, 56è régiment d'infanterie
Benoit Rousseau
2 Items
Documents du fils de Benoit Rousseau Carte d'identité de Jacques Rousseau, pupille de la nation, 1919 Courrier de Fatherless children of France, attribuant un aide financière à Jacques Rousseau, 1920.
FRBNBU-002 Histoire de madame Simone Fournier - Obus allemand décoratif de janvier 1917
1 Item
Il s'agit d'un obus allemand ciselé et découpé datant de janvier 1917. Il s'agit d'un motif floral avec papillons. || La contributrice, Anne Quensière, a reçu cet obus de la part de sa grand-mère paternelle. La grand-mère d'Anne Quensière est née en juillet 1909 et décédé en 2003 (à l'âge de 93 ans) et a été enterrée dans le Nord (Château-l'Abbaye où elle a vécu toute sa vie). Son nom est : Simone Fournier épouse Quensière Jules. Au début de la grande guerre, elle avait environ 6 ans. On suppose que cet obus lui a été remis par ses parents. Il a été trouvé dans un champ du Nord de la France mais on ne sait pas à quelle date. Le lieu précis de la découverte est : Château-l'Abbaye (59) à côté de Saint-Amand-les-Eaux (59). La grand-mère d'Anne Quensière s'est servi de cet obus - qui a été découpé - comme pot de fleurs. C'était une pratique courante que de se servir d'obus pour des usages décoratifs domestiques : pots de fleurs, vaisselle. On sait qu'il s'agit d'un obus allemand car il porte l'inscription PATRONENFABRIK - JANVIER 1917 - Karlsruhe. D'autres numéros figurent sur l'objet (il doit s'agir du numéro de série : SP 255 533).