Photographies de la Somme, de l’Aisne et de la Meuse prises par le commandant Maillard: vues aériennes des tranchées, des avions et ballons en vol, villes en ruines, … : album photos (1916) ; « Récit de campagne, 15 jours à Verdun » par le lieutenant Rey (1917) ; correspondance adressée à Madeleine Laure (1915-1917). || Jean-Marie Rey est né en 1891 à Courzieu (Rhône). Il obtient le baccalauréat le 27 octobre 1910. Appelé le 2 août 1911, il est soldat 2ème classe et appartient au 99ème régiment d’infanterie, 12ème compagnie. Blessé par balle le 25 mai 1915, il se lie d’amitié avec l’infirmière Madeleine Laure. Ils échangent de nombreuses correspondances tout au long du conflit. En octobre 1915, il embarque pour Alger (Maison carré) et en mai 1916 il est de retour en France, à Verdun. En mai 1916, subissant de nombreuses et violentes attaques allemandes, il est de nouveau blessé. A plusieurs reprises, un officier allemand lui propose de le transporter vers une ambulance. « Pris de pitié aussi pour lui et par réciprocité » écrit-il dans son journal, il propose à cet officier un peu d’eau de son bidon. Le 24 mai, exténué et sans pouvoir atteindre les lignes françaises, il accepte l’aide d’un « oberleutnant », qui le porte sur son dos au-delà de la zone de combat. A cause de ses blessures, il est envoyé au camp d’officier de Würzburg, en Bavière, puis en décembre 1916, il est transféré en Suisse. Il est finalement rapatrié en France en mai 1918. Le 7 octobre 1918, il épouse Madeleine Laure.

Journal de campagne du soldat Jean-Paul Pécaud, engagé volontaire. Dans son journal, il décrit ses conditions de vie, les déplacements des troupes, les combats, le spectacle lamentable des villages en ruines. || Jean-Paul Pécaud, né en 1895 à Saint-Cloud (Seine-et-Oise), est engagé volontaire au 231ème Régiment d’Infanterie, 17ème compagnie, 3ème escouade. Le 4 septembre 1914 il se présente à la caserne de Melun pour recevoir son uniforme. Débarqué le 12 septembre 1914 à Plessy-Belleville (Oise), il découvre les premiers cadavres français et allemands, souvenirs qu’il dit gravé à jamais dans sa mémoire. Il est sur le front à proximité de Soissons (Aisne) lorsqu’il disparait en janvier 1915. Par jugement rendu le 15 juin 1921 il est déclaré « Tué à l’ennemi » le 9 janvier 1915.

Plaques stéréoscopiques de la marque Verascope J. Richard, Paris, illustrant diverses scènes de la première Guerre mondiale en Belgique, dans la Marne, la Meuse, la Somme et le Nord. || Jean Gaston Thuillier, né le 18 novembre 1898, chimiste à Alger, est engagé volontaire pour la durée de la guerre. Du 26 octobre 1916 au 2 mai 1917 il est en Algérie. Du 3 mai 1917 au 17 janvier 1919 il est envoyé en France, puis le 18 janvier 1919 il est de retour en Algérie.