Quelques photos du front
Mes deux grand-père ont fait cette guerre en entier... Voilà pourquoi j'existe.
Photos du front, des hommes, des lieux qu'ils fréquentaient
CONTRIBUTOR
Martin
DATE
1914 - 1918
LANGUAGE
fra
ITEMS
5
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Quelques nouvelles du front
2 Items
Un soldat, L.Messin, donne des nouvelles du front à sa famille et affirme que lui va bien. || Le premier document est une carte postale d'une maison détruite à Pont-à-Mousson, où les dégâts de bombardements ont été nombreux en 1914-1915. Le deuxième document est le verso de cette carte postale. L’écriture n ‘est pas toujours visible mais elle indique plusieurs choses sur les nouvelles du front: Les 7-9 sont partis et remplacés par le Xième d’infanterie. L’auteur dit qu’il reste 8 bientenants (ou lieutenants, difficile de relire) et 7 survivants, que deux avions sont passés hier. Il est en bonne santé comme ses camarades. Il dit à sa famille qu’elle aura peut-être la visite d’un certain monsieur Bazol (ou Bazot), en ce moment à Paris, place Fontenoy près de l’école militaire ; que celui-ci viendra peut-être dire bonjour à sa tante et Henri. Le document dit aussi que des avions ont été sur Neufchâteau, et que cela a été la panique et que pour ce qui est des nouvelles de Nancy, une certaine Gabrielle doit les tenir au courant. Il affirme qu’il n’y a rien de cassé et que sa famille peut-être tranquille. Il finit par dire « Bons baisers à tout et à Henri » et signe L.Messin.
Quelques cartes postales du front et des Balkans
29 Items
Lécuyer-MJL_00 Photo - Sans date Notre grand-père, Jules-Louis-Marie Lécuyer (1889-1967) et son frère René. Cavalerie ; 5ème régiment de Dragons. Ils ont eu la chance de survivre. Lécuyer-MJL_01-1 + Lécuyer-MJL_01-2 Photo, sans date, adressée par Jules-Louis-Marie Lécuyer (1er à gauche) à son père. Il mentionne la réunion de différents régiments « chasseurs, hussards, dragons ». Lécuyer-MJL_02-1 + Lécuyer-MJL_02-2 Carte postale postée le ??? 1917, adressée par Jules-Louis-Marie Lécuyer à son plus jeune frère André. Il s’inquiète de l’école et lui recommande son chien. Lécuyer-MJL_03-1 + Lécuyer-MJL_03-2 Carte postale datée du 1er décembre 1914. Sans doute adressée à Mme. Louis Lécuyer. À l’arrière, la vie continue mais les inquiétudes sont vives pour ceux qui ont maris et fils au front. Ils ne se doutent pas que la guerre durera encore de longues années. Toutes les cartes postales suivent ont sans aucun doute été envoyées par des employés du Moulin Saint Pol à Saint-Denis à la famille d’Ernest Lécuyer. Lécuyer-MJL_04-1 + Lécuyer-MJL_04-2 Carte postale datée « Le Front le 11 janvier 1916 » adressée à M. Ernest Lécuyer par Aimé Carlin, blessé. Lécuyer-MJL_05-1 + Lécuyer-MJL_05-2 Carte postale sans date adressée par Albert et Léon Duflot à M. et Mme. (Ernest) Lécuyer. Sur le recto de la carte, le nom de la ville a été gratté (par la censure pour ne pas localiser le front ?). Lécuyer-MJL_06-1 + Lécuyer-MJL_06-2 Carte postale sans date adressée par Albert Duflot à M. André Lécuyer, le petit frère de Louis Lécuyer. Sur le recto de la carte, le nom de la ville a été gratté (par la censure pour ne pas localiser le front ?). Lécuyer-MJL_07-1 + Lécuyer-MJL_07-2 Carte postale sans date adressée par Albert Duflot à M. et Mme. (Ernest) Lécuyer. Sur le recto, deux soldats. Le verso comporte la mention « Visé Nancy B 1252 ». Lécuyer-MJL_08-1 + Lécuyer-MJL_08-2 Carte postale, date illisible (1915 ?) adressée par Constant Leborde à M. et Mme. (Ernest) Lécuyer. Le recto de la carte a été découpé de façon à supprimer le nom de la ville qui a été bombardée et de celui de la ville de l’atelier de photographie (Lunéville, voir carte Lécuyer-MJL_010-1). Lécuyer-MJL_09-1 + Lécuyer-MJL_09-2 Carte postale datée du 1er août 1916 adressée par Constant Leborde à M. et Mme. (Ernest) Lécuyer. Les soldats s’écrivaient, puisqu’il mentionne que la lettre écrite à notre grand-oncle René Lécuyer lui est revenue. Assez remarquable la phrase écrite en travers en haut à droite « Vivement la fin de la guerre car j’en ai marre ». Il ne le sait pas, mais elle durera encore longtemps. Il ira jusqu’en Serbie où il sert dans l’Armée d’Orient en 1918. Lécuyer-MJL_010-1 + Lécuyer-MJL_010-2 Carte postale datée du 1er octobre 1916 adressée par Constant Leborde à M. et Mme. (Ernest) Lécuyer. Lécuyer-MJL_011-1 + Lécuyer-MJL_011-2 Carte postale datée du 15 mai 1917 adressée par Constant Leborde à à M. André Lécuyer, le petit frère de Louis Lécuyer. Constant n’est plus sur le front. Lécuyer-MJL_012-1 + Lécuyer-MJL_012-2 Carte postale datée « Marseille, le 3 août 1917 adressée par Constant Leborde à M. et Mme. (Ernest) Lécuyer. Constant est à Marseille, il va embarquer et donner des nouvelles de « là-bas ». Lécuyer-MJL_013-1 + Lécuyer-MJL_013-2 Carte postale datée « Florinas le 24 août 1917 » adressée par Constant Leborde à M. (Ernest) Lécuyer. Il mentionne « armée orient » à la fin de son adress. N.B. La description de la carte est en français sur le recto, en anglais, italien et russe sur le verso. Lécuyer-MJL_014-1 + Lécuyer-MJL_014-2 Carte postale datée « En Serbie, Le 27 janvier 1918, adressée par Constant Leborde à M. (Ernest) Lécuyer. Constant est maintenant à l’État-Major. C’est la dernière carte retrouvée dans les paquets de cartes postales. || Étant à Paris, je n’ai sous la main que quelques éléments concernant notre grand-père paternel qui proviennent d’un paquet de cartes postales adressées à ses parent, Ernest Lécuyer et son épouse Jeanne Ledru, au Moulin St-Pol, rue de la Briche à St Denis (93). Il s’agit en majorité de cartes postales envoyées par des employés du moulin qui donnaient des nouvelles à leur patron et saluaient la famille. Il est remarquable de voir que dans la pagaille des batailles, des cartes postales montrant les régions du front en ruines aient été si rapidement mises en circulation, la plus remarquable étant celle du camp Varos à Moudros (Grèce). Nos deux grands-pères ont défendu leur patrie avec courage et sans forfanterie. Notre grand-père paternel, Jules, Louis, Marie Lécuyer (1889-1967) était dans la cavalerie au 5ème régiment de Dragons dont l’étendard s’orne des inscriptions « L’Ourcq 1914 », « Vosges 1915 » et « La Marne 1918 ». Louis Lécuyer a reçu la médaille militaire pour « sa bravoure souriante » : il était allé rechercher un de ses dragons à pied derrière les lignes ennemies. Il ne s’en est jamais vanté. Nous connaissions la médaille qui était encadrée, mais nous avons découvert sa citation bien longtemps après son décès dans les papiers de famille. Notre grand-père maternel Jean, Corneille, Henri Raoult (1899-1982) était alors mécanicien d’aviation dans le Nord. Il a fréquenté tous les « as » qui, parfois, « cassaient du bois »… Son unique frère Gaston est tombé au champ d’honneur à 20 ans. Nos grands-pères parlaient souvent de « la Der des Ders » ; de « la Grande guerre » ; de « la seule, de la vraie » (en référence à 39-45 qui avait été pour eux un sérieux camouflet), sans pathos mais gare à celui qui levait les yeux au ciel durant leur récit ou qui manipulait un peu violemment les volumes reliés de L’Illustration qui nous paraissaient tout droit sortis de l’Enfer. Il nous était difficile de croire que ces horreurs avaient eu lieu, qu’ils y avaient participé ou qu’ils en avaient été les témoins. Dans notre enfance, lors de nos balades à bicyclette, nous croisions souvent des Gueules Cassées accueillies à Moussy-Le-Vieux (77). Nous étions effrayés par ces grands blessés de la face.
9 photos du front (plaques de verre)
9 Items
9 clichés sur plaques de verre : - 1 Tank boche échoué à la Pompelle - 2 Tank boche échoué - 3 Tank Renault à Audignicourt - 4 Cagnas à Muizon - 5 Abri près de Reims - 6 Prisonniers - 7 Joffre, Cardorna et Desperey - 8 Clémenceau déjeune sur le front - 9 Couvercle de la boite contenant les plaques de verre