FRAD043_051 Thérèse et Louise Massardier | infirmières dans la Grande guerre
Médaille pro patria
Claudette Cartal raconte l'histoire de Thérèse et Louise Massardier, ses deux grand-tantes maternelles. Les deux sœurs, originaires du Chambon-Feugerolles dans la Loire étaient infirmières durant la Grande guerre. Leur petite nièce Claudette est devenue elle aussi infirmière et c'est à partir de ce moment-là qu'elles lui ont donné la médaille pro patria qu'elles avaient reçu pendant la guerre. Elle lui ont dit que devenue infirmière elle aussi, elle était à présent digne de la porter. Si Thérèse et Louise Massardier n'avaient pas donné cette médaille à leur petite nièce, la famille n'aurait jamais su que les sœurs avait été infirmières durant le conflit tant elles étaient discrètes. Les deux sœurs n'ont d'ailleurs pratiquement jamais parlé de cette période si ce n'est l'une d'elles qui a révélé un jour à sa petite nièce Claudette Cartal, que l'imposant rosier blanc planté dans leur jardin avait été offert par un soldat blessé qu'elle avait soigné au cours de la guerre de 1914-1918. Remerciement ou sentiments plus profonds, personne n'en sait plus que cela dans la famille Massardier. Claudine a porté cette médaille en mémoire de ses deux grand-tantes.
Medical
Guerre mondiale (1914-1918)
Women
Medal
Thérès et Massardier
Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux
Médaille d'infirmière 1914-1918
Guerre mondiale (1914-1918) -- France
Front
CONTRIBUTOR
Claudette Cartal
DATE
/
LANGUAGE
und
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Gumery et Izambard - Frères et beau-frère dans la grande guerre
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reproductions textes, gravures, peintures et dessins originaux || Le peintre Adolphe Gumery n’a pas fait la guerre de 1914-1918. Fils, né en 1863, du sculpteur Charles Gumery (auteur entre autres œuvres des Renommées qui ornent la façade de l’Opéra Garnier à Paris), il avait connu celle de 1870 aux privations desquelles son père n’avait pas survécu. Il eut lui-même trois enfants : deux fils et une fille. Son premier fils, Achille, né en Juin 1889 est mort à 25 ans le 30 Septembre 1914 aux premiers jours du conflit, tué par un soldat français au retour d’une reconnaissance qu’il avait dû faire vers les lignes ennemies. Il regagnait les siennes en rampant, le mot de passe avait été changé, la pièce de monnaie que sa sœur avait cousue sur son vêtement pour le protéger ne l’a pas fait : quand, quelques années plus tard, son corps a été remis à sa famille, elle était percée du trou de la balle qui lui fut fatale. Comme son père, il peignait et se destinait à la décoration scénique. Son second fils, Roger, né en Novembre 1897 ne fut mobilisé que plus tardivement. Il n’avait pas vingt ans quand il est mort, le 11 Août 1917 d’une blessure à la tête après plusieurs mois d’hospitalisation dans un hôpital militaire. Comme son frère et son père, il se destinait aux arts plastiques et ses talents déjà affirmés d’illustrateur auraient dû être confirmés par l’édition d’un ouvrage illustré de sa main chez Hachette. Sa fille, Madeleine, née en Mai 1896, avait épousé peu de temps avant la mort de son second frère, en Mars 1917 durant une permission de celui-ci, Pierre Izambard, fils de Georges Izambard, professeur de rhétorique et ami d’Arthur Rimbaud. Lui a survécu à la guerre quoiqu’il ait été frôlé par la mort quand, lors d’un bombardement, l’explosion proche d’un obus le laissa pour mort à demi enseveli au fond d’un trou d’où ne dépassaient que ses bottes. C’est à l’attrait exercé par celles-ci par un autre soldat qu’il dut alors la vie quand celui-ci les voulant saisir s’aperçut qu’à l’intérieur les jambes remuaient. Pierre n’est mort que des années plus tard durant la seconde guerre mondiale, non pas de celle-ci quoiqu’il se fut alors engagé pour y reprendre part, mais, alors démobilisé, des ravages causés par les gaz respirés durant la première. Professeur comme son père et comme son futur gendre, tous deux alors en poste au Lycée Janson de Sailly, il assura l’édition de l’ouvrage de son père, « Rimbaud, tel que je l’ai connu » et écrivit lui-même quelques poèmes dont un recueil, « Là… et là-bas », consacré à la guerre de 1914 qu’illustra en 1919 son beau-père, Adolphe Gumery. En 1917, année du mariage de Pierre Izambard avec Madeleine Gumery et du décès du second et dernier frère de celle-ci, auraient pu aussi aboutir, si ce second frère, Roger, n'avait été emporté par le conflit, l'illustration et le projet d'édition d'un poème de Pierre par Roger. || || Paris || Drawing || Remembrance || Français || Pierre Izambard || Pierre Izambard - beau-frère d'Achille et Roger Gumery || Dessin au crayon gras sur papier format aisin. Grand-oncle de mon épouse dessiné par le beau-père de celui-ci. Pierre est le fils de Georges Gumery, professeur de rhétorique de Rimbaud à Charleville. || || Pierre Izambard || Huile sur toile. Grand-oncle de mon épouse peint par le beau-père de celui-ci devant d'autres de ses tableaux dont celui de gauche représente Viviane Morel-Izambard, née Gumery, fille du peintre et épouse de Pierre. Pierre est le fils de Georges Gumery, professeur de rhétorique de Rimbaud à Charleville. || Painting || Pierre Izambard - beau-frère d'Achille et Roger Gumery || Français || Remembrance || Paris || || Roger Gumery en deuil de son frère Achille || Français || Peinture huile sur toile. Roger Gumery est représenté par son père, Adolphe Gumery, portant le deuil de son frère dans l'atelier du peintre. En 1916, Roger n'est pas encore mobilisé mais l'année suivante, il le sera et décèdera d'une blessure à la tête après une longue hospitalisation. Adolphe Gumery a alors porté sur la toile les années de naissance et de décès de ce second fils que la guerre lui avait ravi. La toile est conservée au musée d'Hazebrouck. || Remembrance || Roger Gumery || Painting || Paris || || Medical || Croquis griffonné sur une page d'agenda par Adolphe Gumery au chevet de son fils Roger agonisant à l'hôpital d'Epernay. || Roger Gumery agonisant sur son lit d'hôpital || Drawing || Remembrance || Français || Roger Gumery || Epernay || || Français || Là...et là-bas || Home Front || Paris || Book || Recueil de poésies de Pierre Izambard concernant le front et les arrières illustrées par son beau-père Adolphe Gumery. (couverture, première page et dédicace à sa mère) || || Painting || Adrienne Gumery en deuil de son fils à Rochefort-en-terre || Adrienne Gumery || Rochefort-en-terre || Français || Remembrance || Peinture huile. Adrienne Gumery est représentée par son marie Adolphe Gumery à Rochefort-en-terre portant le deuil de leur fils ainé, Achille Gumery. || || Peinture huile sur bois. Adrienne Gumery est représentée par son mari, Adolphe Gumery, sur la plage d'Yport en deuil de ses deux fils, Achille et Roger. La toile a été récemment donnée par la famille au musée de Fécamp. || Français || Adrienne Gumery à Yport en deuil de ses fils || Yport || Painting || Remembrance || || Français || Paris || Drawing || Roger Gumery || Dessins de Roger Gumery || Plusieurs dessins et croquis humoristiques de Roger Gumery (avions et motocyclistes). Il a alors 17 ans, son frère Achille seul est alors mobilisé. || || Français || Dessin humoristique lavis sur papier. Roger Gumery représente les embarras pour l'arrière de la mobilisation. Son frère Achille a été tué l'année précédente. Il vient lui-même d'être mobilisé. Il décédera lui aussi de ses blessures un peu plus d'un an plus tard. || Drawing || L'arrière || Home Front || Mon chauffeur est mobilisé || || Women || Photograph || Photographie représentant Pierre Izambard et Madeleine Gumery lors de leur mariage en Mars 1917 durant une permission de Pierre. || Français || || Quatre dessins au crayon gras d'Adolphe Gumery représentant son second et dernier fils, Roger, jusqu'à son agonie en Août 1917 à l'hôpital militaire d'Epernay || Drawing || Roger Gumery || Epernay || Remembrance || Medical || La fin de Roger Gumery || Français || || Trench Life || Drawing || Remembrance || Là...et là-bas || Home Front || Vie quotidienne au front et à l'arrière || Illustrations d'Adolphe Gumery pour les 10 poésies de se gendre, Pierre Izambard, composant le recueil Là... et là-bas. Ce recueil, comme la succession de ces illustrations le démontre confronte avec ironie la vie civile à l'arrière et la vie au front. || Français || || Pierre Izambard || Eux || Remembrance || Eybens || Français || Drawing || Projet au crayon de mise en page et d'illustration d'un poème de son beau-frère, Pierre Izambard, par Roger Gumery, daté de 1917, peu de temps avant sa disparition à l'hôpital d'Epernay. || || Roger Gumery || Couverture pour une édition chez Hachette de Le pavillon sur l'eau de Théophile Gautier illustré par Roger Gumery || Remembrance || Book || Français || Paris || Projet d'édition d'un conte de Th. Gautier illustré par Roger Gumery || || Remembrance || L'une des illustrations pour l'édition de Le pavillon sur l'eau de Théophile Gautier chez Hachette interrompue par la mobilisation de Roger Gumery et son décès à l'hôpital d'Epernay l'année suivante. || Painting || Le pavillon sur l'eau (illustrations) || Paris || Français || || Remembrance || Pierre Izambard || Bottes de Pierre Izambard || La père de bottes que portait Pierre Izambard le jour où il a été partiellement enseveli par l'explosion d'un obus grâce à la qualité desquelles il ne fut pas laissé pour mort. || Trench Life || Artillery || Other || || Français || Drawing || Le sous-lieutenant S... || Lavis d'encre sur papier de format 23,5cmX22cm.Propriété de la famille. Dessin satirique. Titré, daté et signé. L'auteur, encore non mobilisé mais qui décèdera aux armées 1 an plus tard, représente un sous-lieutenant dans un paysage imaginaire. || Remembrance || Paris || || Drawing || 49.0434084,3.95624650000002 || Lavis d'encre sur papier de format 23,5cmX22cm.Propriété de la famille. Dessin satirique. Titré, daté et signé. L'auteur se représente à Epernay sur son lit d'hôpital alors qu'il est visité par un médecin militaire accompagné d'une infirmière religieuse. || Medical || Français || Remembrance || Roger Gumery à l'hôpital d'Epernay par lui-même || Roger Gumery || Epernay
FRAD007_038 Louis et Gustave Chouvier | deux frères dans la Grande Guerre
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Louis, l’aîné (classe 1916), a conservé sa vie durant, malgré les épreuves traversées au front et leurs terribles séquelles, le caractère heureux dont il était naturellement doté et c’est d’un homme bon vivant mais qui parlait peu de la Grande Guerre dont se souvient son neveu, M. Jean Chouvier. Le 30 novembre 1918, Louis écrit de Clermont-Ferrand, où il a participé aux festivités du 24 novembre, une carte photographique à son jeune frère resté au pays. Il a fait partie ce jour-là du groupe des grands mutilés de guerre qui ont été photographiés pendant la cérémonie et que l’on a fait défiler : il a été, en janvier 1918, à l’âge de 22 ans, touché par des éclats d’obus sur le front des Vosges et amputé des deux jambes. De retour à Coubon, il y tiendra un bureau de tabac. Son jeune frère Gustave (père de M. Chouvier) né en 1898, est mobilisé en 1917 au 86ème régiment d’artillerie lourde comme « canonnier chauffeur », il fait la campagne d’Orient et rapporte en souvenir pour sa famille quelques petites coupures, couronnes austro-hongroises et marcs polonais. Il ne sera « renvoyé dans ses foyers » que le 28 mai 1920. En 1929, il s’établit au quartier du Perrier à Rompon (Ardèche). Fin août 1939, il est à nouveau « rappelé à l’activité » et sera démobilisé le 11 octobre 1940. || Carte photographique recto/verso adressée par Louis Chauvier à son jeune frère le 30 novembre 1918.
un breton dans la Grande Guerre
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portrait de René Brochec || Mon grand-oncle maternel René Brochec est né le 9 mai 1895 à Cléder (Finistère)dans une famille de modestes agriculteurs. Mobilisé avec la classe 1915 bureau de recrutement de Brest matricule 2361, il passe successivement du 1er régiment mixte de zouaves au 2ème régiment de zouaves. Gravement blessé, il est amputé d'une jambe. Il décède à l'hopital auxiliaire n°237 de Saint Germain -en-Laye (Seine-et-Oise) le 3 juillet 1917.