Documents numérisés aux Archives départementales des Alpes-Maritimes (Archives privées, Grande Collecte) : 1. Vingt-huit cartes postales, avec correspondance (1915-1918). || Le soldat Joseph Ciais est natif de Contes (Alpes-Maritimes). Au cours de sa mobilisation, il échange une correspondance sur cartes postales avec sa famille. Celle-ci sera conservée par le donateur, son cousin.

Douze cartes postales correspondance, dont certaines adressées par Laurence Issoulié de Sainte-Féréole, Corrèze, à son frère Joseph sur le front, puis blessé en avril 1915. D'autres sont adressées à M. Masurier à Paris par un autre poilu, Robert. || Le soldat Joseph Issoulié, correspond notamment avec sa sœur Laurence Issoulié qui lui envoie des cartes durant la Première Guerre mondiale entre novembre 1914 à 1917 de Sainte-Féréole(Corrèze). Le fonds a été apporté pour la grande collecte par Julien Ageloux (collège Niki de Saint Phalle à Valbonne (06) via son professeur d’histoire.

Livret militaire. Correspondance : carte de correspondance des armées adressée à Joseph Piquemal (11 novembre 1914) ; lettre de la femme du commandant Chevassu adressé à Joseph Piquemal (9 octobre 1914). Documents divers : carte de l’Association ariégeoise des mutilés, réformés, veuves, orphelins, ascendants et anciens combattants de la Grande Guerre (1923) ; diplôme de la médaille interalliée dite « de la victoire » ; certificat médical expliquant et attestant la blessure reçue pendant la guerre et ses suites (5 novembre 1926). || Joseph Piquemal est né à Foix le 2 avril 1891. Fils de Jean Piquemal et de Françoise Blazy, Joseph est cultivateur à Foix lorsqu'il est incorporé le 2 août 1914 au 3e bataillon du 83e régiment d’infanterie. Le 8 août, il arrive à Valmy où il est placé sous les ordres du commandant Chevassu qui est tué le 9 décembre suivant alors qu’il donnait ses ordres à la 12ème compagnie pour repousser les assaillants. Blessé par balle au bras fin août-début septembre 1914, Joseph Piquemal est hospitalisé durant six mois à Pont-L’Abbé (Finistère). Après de multiples complications, Joseph Piquemal sollicite, le 5 novembre 1926, une convocation devant la commission de réforme de Toulouse pour faire constater son invalidité.