Jacques Bernard DE-LA-BARRE-DE-DANNE | mort à 20 ans
Carte votive de Jacques Bernard-de-la-Barre-de-Danne, 1918
Fils de Charles Bernard-de-la-Barre-de-Danne et de Marie Gasland-de-Villebresme, Jacques est né le 18 janvier 1898 à Saint-Martin-du-Bois-(Maine-et-Loire). Il est étudiant lorsqu’il signe, à 18 ans à peine, un engagement volontaire pour la durée de la guerre. Il choisit la cavalerie et est incorporé au 30ème régiment de dragons le 21 septembre 1915. Le régiment qui tient garnison en 1914 à Sedan (Ardennes) a été replié à Angers. Le 23 mars 1917, il est dirigé sur le camp de Mailly. En avril, le 30ème dragons stationne près de Reims en vue d’une exploitation de l’offensive du Chemin des Dames. La percée n’ayant pas eu lieu, les éléments à pied prennent le service des tranchées dans le secteur de La Pompelle. Il se rassemble à nouveau dans la Somme en novembre 1917, mais l’offensive anglaise sur Cambrai est un échec. Le régiment part au repos en fin février 1918 à La Châtre (Indre). L’offensive allemande du 21 mars 1918 dans la Somme sonne l’alerte et le 30ème Dragons est brusquement rappelé. Le 26 mars, il s’installe dans la région d’Hangest-en-Santerre (Somme). Le brigadier Jacques Bernard-de-la-Barre-de-Danne est tué le 4 avril lors des combats dans les tranchées du bois Sénécat devant Rouvrel (Somme).
CONTRIBUTOR
Colette Guillart-de-Fresnay
DATE
1915-09-21 - 1918-04-04
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
Discover Similar Stories
Jacques Bondis | mort à 20 ans pour la France
1 Item
Jacques Marcel Bondis naît le 9 septembre 1898 à Guéret (Creuse). Son père François et sa mère Noémie Peyroche sont des employés de la Poste. En 1918, Jacques intègre le 60e bataillon de chasseurs à pied avec le grade de caporal (matricule 10203 au corps, classe 1918, matricule 166 au recrutement de Guéret). En octobre 1918, il prend part avec son bataillon à l'offensive des Flandres et est grièvement blessé. Il est conduit à l'ambulance 5/53 de Westrozebeke (Belgique) où il décède le 14 octobre 1918. Il est inhumé dans le caveau de la famille Audoux-Peyroche dans le cimetière de Bonnat (Creuse).Il a été cité à l'ordre de l'armée et décoré de la Croix de guerre. || Portrait de Jacques Bondis en 1915 || || Jacques Bondis || Mon cousin Jacques Bondis || Photograph
Recruté à 20 ans
15 Items
Louis Colette à cheval. || || Official document || Document d'incorporation || || Letter || Corespondance reçue d'Angleterre
André Gran | 26 ans | mort à Lagarde
5 Items
André Gran, mon arrière-grand-père, natif de Capestang (Hérault), est mort à 26 ans à Lagarde (Moselle), tué lâchement d’une balle dans la nuque, quelques jours à peine après le début de la Grande Guerre. Toute mort est injuste, mais le fait de sacrifier la vie d’un brancardier, semble incompréhensible. C’est donc tout naturellement que j’ai souhaité rappeler sa mémoire en participant à la grande collecte du Centenaire, en envoyant quelques photos des effets personnels de mon arrière-grand-père (le paquet envoyé par le laboratoire de médecine expérimentale de Beauvais contenait sa médaille, son rasoir). André Gran était marié à Fanny Rouquier, et père d’une petite fille, Aline. Une plaque au cimetière de Capestang lui rend hommage. Comme beaucoup d’enfants de la guerre, Aline, ma grand-mère, a toujours été hantée par l’absence de son père. Elle ne l’avait pas connu mais répétait avec fierté que son père était un homme jovial qui prenait plaisir à plaisanter. Toutes les étapes de la vie d’Aline, communion, mariage, ont été entachées par ce manque incomblable. C’est la raison pour laquelle elle avait émis le souhait d’avoir dans son cercueil les effets personnels d’André, remis à sa mère, quelques mois après l’annonce du décès. Un désir évidemment exaucé. L’histoire est parfois cruelle. Mais au-delà du tragique destin de mon arrière-grand-père, je lie le souvenir d’André Gran à celui de Jean Pech, l’arrière-grand-père de ma grand-mère, comdamné à sept ans de bagne à Cayenne, après s’être opposé au coup d’Etat de Napoléon III. Dans ses lettres, il disait « supporter les chaines, cachots et prisons ». Mais jamais son moral ne s’est affecté. Il est revenu sain et sauf à Capestang. Un livre de Robert Ferras, Jean Pech de Capestang, ainsi qu’une pièce de théâtre, La République de Capestang, rappelle le personnage qu’il était. Une plaque a été inaugurée à Capestang en 2001 par ma grand-mère. Un article paru dans L’Hérault du jour le 30 décembre 2007 lui rend d’ailleurs hommage. Le souvenir de ces personnes si courageuses me guide aujourd’hui. Et ce n’est peut-être pas un hasard si ma tante s’appelle Andrée, et mon père Jean. Magali Barthès PS : Je précise que ma grand-mère me parlait aussi d’un autre déporté de la famille (en Afrique du Nord), un certain Rouquier. || Effets personnels d'André Gran (médaille, rasoir...) envoyés par le laboratoire de Médecine expérimentale de Beauvais à mon arrière-grand-mère après le décès de son mari. || || Photograph || André Gran || Remembrance || 48.691606,6.704029999999989 || || 48.691606,6.704029999999989 || Remembrance || Médaille d'André Gran || Medal || André Gran || || André Gran || Remembrance || Letter || Effets d'André Gran || Ce paquet reçu par mon arrière-grand-mère, Fanny Gran-Rouquier, contenait les effets personnels de son mari, André Gran. || || Remembrance || Ce paquet reçu par mon arrière-grand-mère, Fanny Gran-Rouquier, contenait les effets personnels de son mari, André Gran. || André Gran || Effets d'André Gran || Memorabilia || || Remembrance || André Gran || Rasoir d'André Gran || Memorabilia