Transcribe

FRBNFM-037 Histoire du soldat Paul Boin mort au combat en 1918

- Une citation à l'ordre de l'armée du 23 octobre 1915 - Lettre d'avis de décès adressé au maire de Seine-Port (Seine et Marne) du 6 août 1918
Cette histoire concerne le soldat Paul Boin, né en octobre 1890 dans le Cher. Sans doute mobilisé en août 1914, il reçoit une citation à l'ordre du 33e corps d'armée en octobre 1915 pour avoir participé à une manoeuvre ayant permis de faire tomber une position ennemie. Il meurt au combat le 14 juillet 1918 dans l'Oise.

Show More
 
 
 
 

CONTRIBUTOR

Marine Boin

DATE

1914 - 1918-07-14

LANGUAGE

fra

ITEMS

1

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
TRANSCRIBERS
CHARACTERS
LOCATIONS
ENRICHMENTS

Generating story statistics and calculating story completion status!

METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/e60f12c4786c39d1b5c4de737439aaa0

Date

1918-07-14
1914

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1914

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914

End

1918-07-14

Language

mul

Agent

Paul Boin | europeana19141918:agent/cfa2344391d8abc3753b16a59adf6582
Marine Boin | europeana19141918:agent/e60f12c4786c39d1b5c4de737439aaa0

Created

2019-09-11T08:38:02.129Z
2020-02-25T08:42:35.666Z
2020-02-25T08:42:35.667Z
2013-11-14 10:24:07 UTC

Provenance

FRBNFM

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_8569

Discover Similar Stories

 
 
 
 

Décès au combat du soldat CHEVALIER en Octobre 1914

1 Item

Ainsi parlait ma mère qui s'estimait lésée de n'avoir jamais été informée sur les circonstances du décès de CHEVALIER Maurice son père. J'avais 7 ans quand la nouvelle est tombée avec si peu de renseignements pour expliquer le pourquoi et le comment d'une telle tragédie. Mon père qui combattait dans les Vosges est mort faute d'avoir été secouru rapidement. Ces quelques mots suffisent à résumer l'horreur de la guerre et ses conséquences. Pour calmer mes angoisses devant une mort aussi injuste, l'entourage familial répétait : Maurice a donné sa vie pour que la France ne connaisse plus d'autres guerres ... Une certaine amertume filtrait toujours dans les explications de ma mère sur l'attitude des anciens qui avaient cru à cette époque,au bien-fondé de quelques phrases patriotiques en guise de baume. Je partage son sentiment de frustration. Mais à vrai dire, pourquoi aurait-on détaillé à une enfant de 7 ans, l'agonie du soldat blessé? A mon tour, je me suis posée des questions sur le dernier combat de mon grand-père. Toutes mes lectures sur les récits de la Grande Guerre 14-18 n'apportaient pas la réponse souhaitée. Et puis un jour, j'ai lu Trente mille jours de Maurice GENEVOIX. Je tenais le témoin tant recherché : l'auteur lui-même qui combattait quelque part entre St-MIHIEL et NEUFCHATEAU en septembre et octobre 1914. Ce quelque part où le régiment de mon grand-père s'élançait à l'assaut. Parce qu'il a vu, entendu et raconté plus tard, j'emprunte à l'écrivain ce paragraphe : je continue d'entendre les gémissements, les plaintes, les blasphèmes de leur agonie ... A chaque fois qu'une fusée éclairante vibre au bord de l'énorme trou, elle révèle sur la pente ruisselante, des boursouflures qui sont des hommes recroquevillés, étalés sur le dos, agenouillés la tête penchée à cause de leur sang qui goutelle ... Ils toussent par quintes exténuées. Ils font tout haut le compte de leurs plaies. Et l'un deux brusquement, pousse un long cri farouche qui libère un à un d'autres cris. Tout l'entonnoir gémit sous le ciel et la nuit ne finira pas. Brancardiers ! brancardiers ! ... A bout de force depuis deux jours et deux nuits, les brancardiers ne viendront pas. Ou s'ils viennent, ce sera pour de nouveaux gisants. Pour le soldat CHEVALIER, l'attente fut de trois jours et trois nuits. Les brancardiers sont venus et l'ont étendu exsangue sur la civière. Dans le véhicule qui l'emmenait vers l'hopital militaire avec d'autres compagnons d'armes, tous grièvement atteints, ... La mort était du voyage ... Quelques instants de silence remplaceront ici ma conclusion. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ce texte est extrait du JOURNAL GENEALOGIQUE que j'ai rédigé en tant que petite-fille du soldat CHEVALIER Paul-Maurice et destiné à mes petits-enfants afin qu'un jour ils y trouvent la réponse qu'ils se poseront sur certains de leurs ancêtres Gisèle THOMAS-LAFOND || || acte de décès rempli par le corps du soldat chevalier Paul || paul Chevalier || Publication

Go to:
 
 
 
 

FRBNSA-126 Marcel Paris | aviateur mort au combat en 1917

137 Items

04 Dossier complet sur l'aviateur: lettres et photos || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Opérations aérienes || 01 Deux lettres de l'aviateur Marcel Paris à sa mère || Deux lettres de l'aviateur Marcel Paris à sa mère datées des 5 juin et 18 août 1917 || Letter || Marcel Paris || || Marcel Paris || Cinq photographies de Marcel Paris avec son avion, notamment à Cachy, dans la Somme || Guerre mondiale (1914-1918) -- Opérations aérienes || Photograph || 03 Cinq photographies de Marcel Paris avec son avion || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental

Go to:
 
 
 
 

Mon grand-père de 26 ans mort au combat en 1915

3 Items

Un document PDF comprenant les scans de la lettre et copie de l'extrait MEDAILLE MILITAIRE || Mon grand-père Auguste Le Page s'est marié avec ma grand-mère Augustine Hascoet en 1914. Il a été mobilisé peu de temps après. Il a bénéficié d'une permission pour venir voir sa fille, Anna ( ma mère) née le 18 avril 1915. Il n'aura vu sa petite Anna qu'un seul jour, avant de repartir au front. Je dispose aujourd'hui de sa dernière lettre à sa femme, datée du 9 juillet 1915. Il a été tué 5 jours plus tard, soit le 14 juillet. C'est un homme qui n'a fréquenté l'école primaire que 3 ou 4 ans. Sa langue de tous les jours était le breton. Je publie cette dernière lettre que j'ai trouvée dans les affaires de ma grand-mère, à son décès. Elle comprend des tournures bretonnes littéralement traduites en français. || || Bois Baurain || Soldat mort au combat || Letter || document PDF

Go to: