Plus de 1,3 millions d'hommes ont perdu la vie au cours de la Grande Guerre. La plupart des familles ont été touchées, certaines même décimées. Aussi, il est peu courant de voir des fratries sortir indemne de ce terrible conflit. C'est pourtant le cas des quatre frères DURAND, Louis, Joseph, Marcel et Alfred qui sont tous revenus vivants de cette épreuve. Ils sont originaires de Crozon-sur-Vauvre (Indre). Louis n'a pas eu à affronter l'épreuve du feu, car il a été réformé en novembre 1914. Ses trois frères ont par contre survécu aux combats. Alfred DURAND est le grand-père maternel de la donatrice. || Trois photographies || || Front || Alfred DURAND || || Front || Joseph Charles DURAND || Photograph || || Marcel DURAND (marqué d'une croix) || Front

1. Photographie de l’entrée de la ville de Laxou décorée en l’honneur des morts de la Grande Guerre (s.d.). 2. Correspondance de l’Armée au maire de Laxou lui demandant d’informer la famille Brunet du décès de Paul (20 août 1915). 3. Photographie de Henri Brunet, caporal au 9ème régiment de tirailleurs indigènes, à gauche (s.d.). 4. Correspondance du Ministère de la guerre à Edouard Brunet relative à son fils Marcel (29 octobre 1915). 5. Transfert de la tombe de Louis Brunet : avis et lettre (1922). || Edouard Brunet réside à Laxou près de Nancy en Meurthe-et-Moselle. Il a quatre fils : Paul né le 17 avril 1890 à Vaucouleurs (Meuse), Henri né le 31 mars 1892 à Toul (Meurthe-et-Moselle), Louis né le 8 août 1894 et Marcel. Paul est intégré au 37ème régiment d’infanterie avant de passer au 26ème RI en février 1915. Le 24 mai 1915, il est mortellement blessé à Aubigny dans le Pas-de-Calais. Henri caporal au 9ème régiment de tirailleurs indigènes, disparaît le 22 août 1914 au Châtelet en Belgique. Louis, soldat au 43ème régiment d’infanterie coloniale est blessé à Givenchy et décède le 2 octobre 1915 de la suite de ses blessures dans l'ambulance à Estrée-Cauchy (Pas-de-Calais). Ayant déjà perdu trois de ses fils, Edouard Brunet sollicite le 23 octobre 1915 le ministère de la Guerre afin que Marcel, le dernier de la fratrie, également mobilisé et combattant sur le front, puisse être affecté à un service de l’arrière. Cette demande est refusée. Par bonheur, Marcel reviendra vivant du front. || || 48.684256,6.152524999999969 || Photograph || Photographie de l’entrée de la ville de Laxou, décorée en l’honneur des morts de la Grande Guerre (s.d.). || || Letter || Correspondance de l’Armée au maire de Laxou lui demandant d’informer la famille Brunet du décès de Paul (20 août 1915). || || Photographie de Henri Brunet, caporal au 9ème régiment de tirailleurs indigènes, à gauche (s.d.) || Photograph || || Correspondance du Ministère de la guerre à Edouard Brunet relative à son fils Marcel (29 octobre 1915). || Letter || || Correspondance du Ministère de la guerre à Edouard Brunet relative à son fils Marcel (29 octobre 1915). || Letter || || Transfert de la tombe de Louis Brunet : avis et lettre (1922). || Letter || || Letter || Transfert de la tombe de Louis Brunet : avis et lettre (1922).

- photographie d'Elie en uniforme de zouave - carte postale de Louis à Fifine sa femme - lettre annonçant le retour du corps - livret militaire de Louis - plaque militaire de Louis - carnet militaire du soldat Alsacien || Ma famille se nomme JULLIEN. Mon arrière-grand mère a eu quatre fils dont trois sont morts en 1916. Elie Jullien, zouave, avait participé à la conquête du Rif, il est mort à Douaumont le 11 novembre 1916 des suites de ses blessures. Son frère Louis Jullien appartenait au 105ème régiment d'Infanterie territoriale. Il est décédé à Froidos (Meuse)dans l'ambulance. Antoine Jullien, est lui aussi mort en 1916. L'amour de Louis et de Fifine : Son épouse Joséphine qu'il appelle dans ses cartes Fifine est morte en 1921 laissant deux orphelins. Une jolie carte postale témoigne de leur amour. Le corps ne sera rendu à la famille qu'en 1922 avec la plaque de soldat. Une lettre de l'oncle annonce aux enfants de Louis le retour du corps de leur père. Une troisième histoire : le héros Alsacien mon grand-oncle par alliance né Morgen le 7 janvier 1884 à Lunschwiller de nationalité allemande, va déserter l'armée allemande et s'engager dans l'armée française sous le nom de MICHEL.