Alfred Pierron | soldat de la Grande Guerre
Ce fichier contient les premières pages du livret militaire d’Alfred Pierron ainsi que la photographie du verre allemand qui a été retrouvé dans ses affaires par ses descendants.
CONTRIBUTOR
Archives départementales de la Meuse
DATE
1900 - 1928
LANGUAGE
fra
ITEMS
3
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Louis Lucien Chabault, né en 1895, quitte avec sa famille son village natal de Montlivault (41) pour l'Algérie, alors qu'il est âgé de dix ans. Mobilisé, il participe à la Grande guerre sur le front d'Orient et combat notamment en Macédoine et en Albanie. Blessé, en particulier à la jambe, il regagne l'Algérie après le conflit. Lui et sa famille retournent en Loir-et-Cher dans les années 1950. || Une carte postale écrite depuis l'hôpital de Constantine (Algérie) en novembre 1917. Sur la photographie de groupe, Louis Chabault est le troisième personne en partant de la droite, dans la rangée supérieure || || Front || Medical || Groupe de soldats, dont Lucien Chabault || Lucien Chabault est le troisième soldat, en haut en partant de la droite || 36.3604084,6.608224000000064 || Postcard || || Back || Medical || 36.36002,6.609458000000018
FRAD055_015 La guerre d'Alfred Pierron
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Le livret militaire d'Alfred Pierron a été précieusement conservé par la famille, de même que les livrets militaires des autres membres de cette famille. Ce dernier, de la classe 1900, est mobilisé le 2 août 1914, intègre le 164e R.I. et est blessé dès le 10 septembre 1914 au bois Landlut, lors de la bataille de la Marne à l'occasion de laquelle il reçoit une décoration. Il gardera toute sa vie des séquelles de cette blessure par balle à l'épaule droite. Il participe ensuite aux offensives de Champagne en 1915, puis aux batailles de Verdun et de la Somme en 1916. L'année suivante, il se rend au bois de Massiges puis encore à Verdun et enfin au Bois-le-Prêtre et reste en Lorraine l'année suivante. Il est démobilisé le 10 février 1919. Dans ses affaires se trouvait également une verre allemand, sans doute un verre à moutarde, dont nul ne connaît la provenance dans la famille. A-t-il été récupéré dans les tranchées adverses pendant la guerre ? A-t-il été récupéré ensuite sur les champs de bataille a posteriori ? A-t-il été acheté ? Donné ? || Livret militaire d'Alfred Pierron né le 29 novembre 1880 à Lemmes (55220) blessé à l'épaule droite par une balle le 10 septembre 1914. Verre à moutarde (?) allemand portant l'inscription Einig keit macht stark (l'union fait la force) avec les deux drapeaux croisés, ceux de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie, sous l'inscription. Sur l'autre face une scène représente deux soldats, l'un allemand, l'autre autrichien, se serrant la main.
FRAD043_042 Henry-Maurice Régent | soldat de la Grande guerre
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Denise Regent raconte l’histoire de son grand-père Henry-Maurice Regent. Maurice Regent est né le 10 décembre 1887 dans le XIVème arrondissement de Paris. Il exerce la profession de verrier à Pantin jusqu'à sa mobilisation en 1914. Maurice devient sergent-major-tambour-major au 251ème régiment d’infanterie. Tout au long de la guerre, Maurice Regent échange des cartes postales avec sa femme et avec son fils Gaston né le 13 avril 1909, qui est le père de Denise. On remarque l'évolution de l'écriture de son enfant, mal assurée en 1914, plus affirmée en 1917. Au fil de la lecture, le lecteur est submergé par l’émotion de cette conversation suivie entre le père et son enfant. Dans une carte postale du 18 avril 1915 (voir carte 1), Maurice s’enquit de l’appétit de son fils et par un moyen adapté à son âge lui fait comprendre que depuis le champ de bataille, il le surveille : « Tâche de bien manger ta soupe. L’autre jour mon petit doigt m’avait dit que tu ne voulais pas la manger. Je sais bien que ce n’est pas vrai que tu la manges bien. Fais attention, tu sais, il me dit tout ce que tu fais. Ton papa qui t’embrasse bien fort ». Peu de temps avant Noël, Gaston demande à son père de lui rapporter un clairon de l’armée comme cadeau car il souhaite en jouer tout comme lui. Dans sa réponse (voir carte 2), Maurice répond : « J’avais regardé si je le voyais le père Noël mais de notre côté il ne vient pas, il a peur de se faire tuer ». Dans le fonds Maurice Regent, déposé par Denise Regent aux Archives départementales de la Haute-Loire à l’occasion de la Grande collecte, parmi les différents courriers et objets du front conservés, on trouve notamment une embouchure de clairon que Maurice avait ramené à son fils. Gaston attend le retour de son père avec impatience : « Mon papa chéri. Je vais à l’école et je suis bien sage, j’écoute bien Maman, je voudrais te voir revenir. Je t’embrasse de tout mon cœur. » (voir carte 3). Mais Gaston ne reverra pas son père. Sans nouvelle depuis un certain temps, la femme de Maurice Regent écrit le 24 avril 1917 au capitaine du 251ème régiment d’infanterie. Dans sa réponse datée du 7 mai, celui-ci lui explique que son mari a été « grièvement blessé » le 16 avril mais qu’il n’a pas d’information sur son lieu d’hospitalisation depuis et précise que « cette absence de nouvelle est malheureusement de nature à justifier toutes les craintes ». Maurice Regent est effectivement mort le jour même de ses blessures. C’est ce qu’indique la citation à l’ordre du régiment n° 373, datée du 4 mars 1919, Maurice Regent « est décédé à la cote 108 près de Berry-au-Bac dans l’Aisne, le 16 avril 1917 au cours d’un ravitaillement en munitions ». Le document officiel évoque Maurice Regent en ces termes : « Maurice Regent a toujours fait preuve de zèle et d’activité dans l’accomplissement des différentes missions qui lui ont été confiées. » Maurice Regent reçoit, également à titre posthume, la Croix de guerre 1914-1918 et la Croix du combattant. Suite au courrier du capitaine du 251ème régiment d’infanterie, la famille Regent et son fils en particulier effectuent des démarches pour retrouver la tombe de Maurice et s’y recueillir. En réponse l'administration militaire fait savoir à sa femme que le corps de Maurice n'a pas été retrouvé et qu'il repose sans doute dans l'ossuaire de Cormicy, proche de la zone de Berry-au-Bac. Entre-temps, ses camarades de régiment adressent une photographie de groupe à sa femme, la dédicacent et signent au verso : « À Madame Régent, en souvenir de notre très regretté camarade » (voir photographie). Maurice y est repéré d’une croix de stylo. || 1/ et 2/ Deux cartes postales de Maurice Regent à son fils Gaston, la première datée du 18 avril 1915 (modèle A' pour les troupes en opération), la seconde avec photographie de la course à motos du circuit de l'Eure du 3 mai 1914. 3/ Une carte postale de Gaston Regent à son père (Patrie 18). 4/ Une photographie d'un groupe de onze soldats dont Maurice Regent, dédicacée à sa femme au verso. || || Carte postale de Pierre Regent à son fils du 18 avril 1915 (modèle A' pour les troupes en opération).. || Guerre mondiale (1914-1918) || Pierre Regent || Postcard || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Pierre Regent || Carte postale de Pierre Regent à son fils (carte 2).. || Postcard || Guerre mondiale (1914-1918) || || Guerre mondiale (1914-1918) || Postcard || Pierre et Gaston Regent || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Carte postale de Gaston Regent à son père (carte 3).