Photographie d'André Bénion, soldat au 277ème RI, 1915. Groupe de soldats du 277ème RI, 1915. || André Bénion est né le 11 juillet 1886 à Faye-d'Anjou (Maine-et-Loire). Il effectue son service militaire au 68ème régiment d'infanterie et au 1er régiment d'infanterie colonial entre octobre 1907 et septembre 1909. En 1910, il est domicilié à Vauchrétien. En août 1914, à 28 ans, il rejoint le 277ème RI, régiment de réservistes du secteur de Cholet. Il est cité le 11 septembre 1918 à l'ordre du régiment : au cours des opérations du 28 août au 2 septembre 1918, a assuré la liaison dans des circonstances difficiles et s'est acquitté de sa mission avec zèle n'hésitant pas à traverser de violents barrages d'artillerie. Le 14 septembre 1918, à la dissolution du 277ème RI, il est versé au 119ème RI. Il est démobilisé le 27 mars 1919.

Photographie de Louis Maurice Cherbonnier soldat au 77ème RI, 1906 || Louis Cherbonnier est né le 19 novembre 1884 à Chemillé (Maine-et-Loire). En août 1914, il quitte sa ferme de Chemillé et rejoint le 277ème régiment d'infanterie, le régiment de réserve du 77ème RI où il a fait son service militaire entre octobre 1905 et septembre 1906. Les 35 officiers et 2235 hommes de troupe sont dirigés le 11 août près de Nancy et le contact est pris avec les Allemands le 20 août à Nomeny (rive droite de la Moselle). L'engagement se solde par 27 tués, 307 blessés et 129 prisonniers. Le secteur se stabilise et le 277ème RI tient les tranchées de Leyr, Moivrons, Belleau, Jeandelincourt. Le 12 octobre, changement de secteur, le régiment passe rive gauche et stationne dans les tranchées de Flirey et du bois de Jury. Les compagnies sont régulièrement relevées par le 232ème RI et vont au repos à Bernécourt et Grosrouvres. Louis Cherbonnier est gravement blessé le 7 décembre 1914 aux avants postes près de Flirey. Il est évacué sur l'ambulance 3/64 d'Ansauville (Meurthe-et-Moselle) et décède le 12 décembre des suites de ses blessures.

Photographie d'un groupe de soldats du 277ème RI, 1915. André Bénion est au 2ème rang, le premier à droite. A noter : 2 capotes modèles 1877 en bleu-horizon, les autres sont du modèle Poiret, une seule patte de collet à gauche sur les capotes.