FRAD071-004 Histoire d'Auguste RENAUD et Marius GAILLARD
Cartes postales
Récit de Monique Creniaut sur Auguste Renaud et Marius Gaillard. Auguste Renaud, grand-père maternel de la contributrice est né le 1er septembre 1890 à Sornay en Bresse bourguignonne (Saône-et-Loire). Les documents ont été retrouvés dans la maison des parents de la contributrice. Il a fait la campagne de Verdun et a tenu une cantine. Il parlait souvent de Verdun avec un cousin. Il a été blessé à plusieurs reprises et gazé. Dans le souvenir de la contributrice, il parlait souvent de sa cuisine roulante sur laquelle étaient pendus des morceaux de lard. Il était cultivateur comme ses parents. A compter du 1er octobre 1911 et jusqu’au 7 novembre 1913, il a réalisé son service militaire, matricule 309, au 8ème régiment d’artillerie à pied à Epinal ( Vosges) et il est rappelé lors de la mobilisation générale le 2 août 1914. Il est démobilisé le 13 août 1919. Il reçoit des cartes postales de son frère Ernest, également à la guerre, et de sa cousine Angèle de Sornay.
Le grand-père paternel de la contributrice, Marius Gaillard, a également fait la guerre. Il vivait à Branges (Saône-et-Loire) et était cultivateur. Son père fut maire de la commune de 1904 à 1919. Il s’est transmis dans la famille le souvenir douloureux que ce dernier recevait les télégrammes militaires et était chargé d’annoncer le décès des jeunes gens de son village aux familles.
CONTRIBUTOR
Archives départementales de Saône-et-Loire 1
DATE
1912
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAD071-027 Benoît GAILLARD | ecclésiastique et infirmier militaire : 1005 lettres à sa famille
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Récit de Marie-Thérèse MITTON pour Benoît GAILLARD, son grand-oncle. Benoît GAILLARD est né le 24 mars 1886 à Saint-Laurent-en-Brionnais (Saône-et-Loire), une région à forte tradition catholique. En 1905, alors élève ecclésiastique à Autun, il s'est engagé volontaire pour le 134e régiment d'infanterie et est entré dans la réserve active en 1908. En août 1914, il est rappelé à l'activité et affecté à la 8e section d’infirmerie à l'hôpital de Dijon où il est resté un mois avant de partir pour le front. Infirmier militaire, brancardier, l'abbé GAILLARD transportait les blessés du front jusqu'à l'infirmerie ou à l'hôpital (On s'imagine que nous faisons de l'héroïsme tous les jours... Il s'en faut, écrit-il le 27 février 1915). Il exerçait aussi des fonctions religieuses : il lisait la Lettre pastorale à la troupe, disait les messes. Tout au long de la guerre, Benoît GAILLARD a écrit 1005 lettres à ses parents, en prenant le soin de numéroter ses envois à partir de septembre 1914. Il y évoque les soins donnés aux blessés, leur moral et leur attitude vis-à-vis de la religion (lettre n°132). Il visite également des prisonniers, parmi lesquels des prêtres punis pour des broutilles (lettre n°203) ; à cette occasion, il porte un jugement sans concession sur les limites de la discipline militaire. Au fil de ses courriers, il donne et prend des nouvelles des ecclésiastiques et des civils (enfants du patronage, etc.) de sa connaissance. Benoît GAILLARD est resté au front jusqu’à l'armistice, les dernières lettres sont écrites lors de son retour. Après la guerre, il a été nommé curé à Autun et dans la région (Change, Créot). Il est décédé de la grippe en 1933, à l'âge de 47 ans. Son jeune frère Marie Louis Antoine GAILLARD, né en 1889 et également mobilisé en août 1914, a disparu lors de la bataille de l'Ourcq le 6 septembre 1914. La contributrice est la petite-fille de leur frère aîné François, né en 1883. || Photographie de Benoît et Louis GAILLARD en uniformes du 134e RI, lettres des 6 mars 1915 (n°132) et 18 mai 1915 (n°203). || || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Benoît et Louis GAILLARD || Photographie de Benoît et Louis GAILLARD en uniformes du 134e RI || Photograph || Remembrance || || Letter || Benoît GAILLARD évoque une visite aux blessés, dont un homme dont on avait coupé la jambe ; il se dit émerveillé par son courage et sa bonne humeur. || Benoît GAILLARD || Trench Life || Lettre du 6 mars 1915 (n°132), p. 1 || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Guerre mondiale (1914-1918) -- Aspect moral || || Trench Life || Lettre du 6 mars 1915 (n°132), p. 2 || Guerre mondiale (1914-1918) -- Aspect moral || Benoît GAILLARD || Letter || Guerre mondiale (1914-1918) -- Aspect religieux || || Dans cette lettre, Benoît GAILLARD évoque la prison militaire, où des prêtres-soldats ont été punis pour des broutilles ; il juge que la discipline est une bonne chose, mais quand elle est assurée par des chefs ou des sous-chefs idiots ou voulant faire du service, pour ne pas partir au front, elle est moins louable. || Trench Life || Letter || Lettre du 18 mai 1915 (n°203), p. 1 || Benoît GAILLARD || || Letter || Lettre du 18 mai 1915 (n°203), p. 2 || Trench Life || Benoît GAILLARD
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Photographies : boîte de plaques de verre (99). Correspondance : missive à son épouse sur écorce d'arbre. || Né en 1878, François Gaillard, originaire de Dordogne, est mobilisé dès 1914. Après guerre, il s'installe en Charente et travaille pour la SNCF.
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L'histoire réunit le souvenir du père et du grand-père maternel du contributeur. Auguste Maline, originaire de la Martinique, s'est engagé à l'âge de 19 ans et a combattu sur la ligne du Chemin des dames. Blessé au pied et à la tête par un éclat d'obus, il a été hospitalisé à Orléans où il a dû être trépané. Pendant sa convalescence, il a travaillé à la lingerie de l'établissement. Les photographies individuelles en tenue militaire prises en studio au moment de son incorparation, puis à la fin de la guerre, affichent, dans une posture élégante, l'assurance et le côté à la fois enjoué et théâtral du personnage qui porte fièrement son rôle. Préfiguration de ce qui allait se réaliser dans sa descendance ? Son fils aîné, Jean, né après la guerre, est devenu le premier antillais métis sociétaire de la Comédie française. Henri Chapel, d'origine suisse, a rejoint en tant que Maréchal des Logis, après un passage en Italie l'Armée française d'Orient où il a servi dans les transmissions. Il a été cité à l'ordre de son régiment pour faits de bravoure en mai 1917. || Pour Auguste Maline : photographies 1) Portraits en tenue militaire prises en studio. 2) Photographie collective devant le cantonnement de sa Compagnie 3) Photographies prises à l'Hôpital d'Orléans, dans la cour et dans la lingerie. Pour Henri Chapel : documents militaires 1) Ordre manuscrit du colonel Bocquin, daté de mai 1917, pour citation à l'ordre du régiment. 2) Attestation du Commandement italien de la 35ème Division d'Infanterie.