FRAD034-171 - Martin Peyras | parti au front à 44 ans
- Cartes postales adressées à sa mère, épouse, ses filles, grand-père paternel
- Certificat de remerciement à sa femme qui a apporté 400 fr. d'or
Martin Peyras est le grand-père maternel du contributeur Robert Oustric.
Martin naît le 31 mai 1872 près de St-Pons-de-Thomières, Brassac. Il habite Sauvian où il achète une épicerie avec sa mère, puis est mobilisé en 1914 alors âgé de 44 ans. Il sera au front de Belgique, puis dans le Nord de la France (Arras). Il devient Caporal. En 1917, Martin perd son épouse, il obtient une permission mais arrivé à Béziers, il manquait une autorisation et Martin a du retourner au front pour compléter les autorisations. Sa femme décède entre temps. Ses filles (12 et 14 ans) sont placées en pension religieuse.
Il revient de la guerre en 1918 sans jamais avoir été blessé. Il vend son épicerie et devient régisseur dans la propriété où sa mère est nourrice. Il décède le 17 novembre 1957
Martin Peyras était un homme discret, généreux, de bon conseil. Lors d'alertes en 39-45, il restait sur le trottoir quand les allemands ordonnaient d'aller se réfugier dans les tranchées creusées dans les vignes. Martin donnait des conseils de gestion des vignes dans sa correspondance, et donnait des conseil de vie à ses filles. Martin a également reçu une décoration militaire.
Motivation du contributeur : intérêt du contributeur pour l'histoire de la première guerre et volonté de faire partager pour l'histoire commune.
01 - Photo de groupe sur lesquelles apparaît Robert Ostric
Guerre mondiale (1914-1918)
Remembrance
Guerre mondiale (1914-1918) -- France
Photograph
Women
Guerre mondiale (1914-1918) -- Finances
Official document
02 - Certificat de versement d'or
03 - Photos de dégâts de guerre
Guerre mondiale (1914-1918) -- Belgique
Belgique
Guerre mondiale (1914-1918) -- Femmes
Letter
04 - Correspondances du poilu à son épouse
Trench Life
CONTRIBUTOR
Robert OUSTRIC
DATE
-
LANGUAGE
fra
ITEMS
4
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Jean DESCOUS est le cousin de la belle-mère de la contributrice. Il habite à Villespassans dans l'Hérault avec sa famille. Tous sont agriculteurs et son père est également maréchal-ferrant. Il part au front où il correspond avec sa famille. Il revient indemne de la guerre et reprend son métier d'agriculteur. || cartes postales : correspondance entre le poilu et sa soeur || || 01 - Lettre du frère du poilu || Villespassans || Letter || || 02 - Carte postale du poilu pour ses parents || Letter
FRAD043_014 Louis Aimé Virat | un fils parti au front
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Photographie envoyée dans le courrier du 20 mars 1915 à ses parents montrant le sergent Louis Gabriel Aimé Virat allumant sa pipe(légende de la lettre : ma photo en train d'allumer la bouffarde sans se faire un brin de bile, photo tirée à 1500m des Boches). Photographie envoyée dans le courrier du 4 février 1915 à ses parents montrant le sergent Louis Gabriel Aimé Virat au poste d'observation à côté d'une mitrailleuse en batterie. Photographie envoyée dans le courrier du 4 février 1915 à ses parents montrant une entrée de boyau conduisant aux tranchées. Lettre de Louis Gabriel Aimé Virat à ses parents des 4, 12 et 16 janvier 1915, du 4 février 1915 et du 20 mars 1915. || Né en 1892, Louis Gabriel Aimé Virat est parti au service militaire à la fin de l'année 1913. Toujours sous les drapeaux à l'été 1914, Aimé Virat évoque dans ses lettres, dès le 28 juillet 1914, la situation explosive en Europe, gardant malgré tout l'espoir de ne pas partir au combat. C'est le 1er août 1914, qu'il annonce le départ prochain à ses parents. Après avoir traversé la France , au bout de 26 heures de chemin de fer, il arrive au front. Le 12 novembre 1914, il est en Belgique. Le 10 décembre 1914, il est à proximité d'un village romain. Formé en tant que mitrailleur au 92ème régiment d'infanterie de Clermont-Ferrand, il a combattu en tant que tel. Il sera tué d'une balle à la tête le 3 mai 1915, à Beuvraignes, dans la Somme. Son képi, remis avec ses affaires personnelles à la famille, en portait la trace. Sur le tombeau de famille à Brioude, une plaque lui rend hommage. Les documents présentés et détenus par Mme Marie-Thérèse Sentenat sur son grand-oncle sont une série de photographies, une centaine de lettres signées d'Aimé à ses parents et à son frère et quelques courriers de ses camarades et d'une institutrice, Melle Rita Gros. Aimé Virat évoque dans ses lettres son quotidien au front. Soumises à la censure, dont le soldat avait pleinement connaissance par l'évocation permanente dans ses écrits et des sanctions qu'il encourait en cas d'infraction à ce devoir de réserve. Les sujets abordés sont souvent d'ordre matériel, il réclame à ses parents de lui envoyer des colis de toutes sortes : bandes molletières, souliers, gilet, chemises, écharpes, foulards, un pantalon bleu pour couvrir le rouge (fin octobre 1914) mais aussi des produits pharmaceutiques dont des pastilles Valda et Vichy, de l'eau de Cologne, des vivres (viande, fromage, charcuterie, chocolat) et divers objets qu'il qualifie d'utiles ( montre, rasoir, blaireau, porte-plume, briquet...). Ses demandes sont très précises et insistantes au fil des lettres si l'envoi n'a pas été fait. Mais ses lettres sont aussi le moyen pour lui d'exprimer la vie des tranchées et la dureté des combats, voire leur extrême violence. Ainsi, il s'estime privilégié d'être mitrailleur car il n'a pas à donner l'assaut (citation de la lettre du 12 janvier 1915 : pas d'assaut à pousser car c'est terrible quand il faut se piquer les uns les autres). Il fait également référence au feu meurtrier de l'artillerie auquel il est difficile d'échapper. Il parle de ses camarades de Brioude blessés ou prisonniers et de ses connaissances familiales et de voisinage. Il explique aussi les modalités de promotion. Ses lettres sont illustrées par des photographies prises sur le front, de lui, de ses camarades et de son environnement. Sa lettre du 16 janvier 1915 est remarquable par le fait qu'il explique à son frère Louis ce qu'est la guerre. Ce dernier lui avait exprimé son admiration et qu'il souhaitait détenir un souvenir pris à l’ennemi.
FRBNBU-135 Alphonse Colignon parti à la guerre à 41 ans
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- 01 Alphonse Colignon. Livret militaire. - 02 Alphonse Colignon. 2 Diplômes du soldat. Décès le 20 avril 1917. - 03 Alphonse Colignon. Plaque émaillée. Mort à Pontavert (Aisne) à 44 ans. - 04 Alphonse Colignon et son frère Eugène. 2 photos. - 05 Alphonse Colignon. Carte à sa famille. - 06 Alphonse Colignon. 2 objets dont l'un est gravé (chacun des objets est confectionné à partir de 2 balles dont leur fond est soudé l'un à l'autre). || Histoire d'Alphonse Colignon, l'arrière-grand-père de Jocelyne Janez. Mon arrière-grand-père paternel, Alphonse Colignon, est né le 2 décembre 1873 à Jouarre (77, Seine-et-Marne). Il était tonnelier à Jouarre. Il fut mobilisé le 4 août 1914 à l'âge de 41 ans, marié et père de trois filles dont l'aînée avait 7 ans. Il fut basé au 36ème Territorial le 18 décembre 1914. Il partit en renfort le 30 janvier 1915 au 276ème, puis au génie à Montpellier, comme cantonnier le 1er octobre 1915. Ensuite, ce fut le dépôt de Rodez le 21 janvier 1916, il passa à la 27ème compagnie, puis à la 39ème compagnie. Le 19 mars 1916 il fut affecté au dépôt du 123ème Territorial. Il fut blessé au gros orteil par un objet tranchant (baïonnette ?)en service commandé, le 25 décembre 1916. Sa blessure nécessita une opération le 24 janvier 1917. Il fut tué sur le chemins des Dames à Pontavert le 20 avril 1917.