Transcribe

FRAD048-003 Deux beaux-frères de la Margeride à la guerre

2 cartes postales : En Alsace le Vrai plébiscite(18/12/1917) et photographie d'un groupe de blessés à l'hôpital de Lons-le-Saulnier (12/10/1914).
Pierre-Jean BERBONDE, journalier de Saint-Denis-en-Margeride, a été mobilisé en août 1914 à 36 ans puis incorporé au 111e régiment d'infanterie. Blessé par éclat d'obus en 1915, il est en Alsace en décembre 1917. Son beau-frère Pierre-Jean LAPORTE des Laubies, né en 1888, blessé au pied par éclat d'obus le 26 septembre 1914 est d'abord hospitalisé à Toul puis évacué sur Lons-le-Saulnier, où il est photographié avec les autres blessés (1er assis en partant de la droite), le 12 octobre 1914.Il est tué le 14 octobre 1918. Un 14 juillet (sans date)à midi et demi, au hasard des retours au Front les deux Pierre-Jean, qui échangent régulièrement des lettres se croisent : J'ai retrouvé Pierre-Jean Laporte hier à Saint-Flour, il avait couché là à cause du retard du train. Nous avons voyagé ensemble jusqu'à Paris. Nous venons de diner tous les deux , nous avons mangé le poulet et un peu de tout ce que nous avions dans nos musettes. Je pars à 1h et demi pour Châlons et Pierre-Jean pour Bar-le-Duc à 2h et demi. (correspondance de Pierre-Jean Berbonde de Mézery).

Guerre mondiale (1914-1918) -- Propagande
Front
Le 18 décembre 1917, Pierre-Jean Berbonde écrit à sa famille sur la carte postale En ALsace, le vrai plébiscite. Ce dessin créé par Georges Scott en 1914 a été diffusé en masse pour les soldats de toutes les armées alliées. Ce poilu explique que Ne croyes pas que jai acheté cette carte pour vous lenvoyer car on nous les donne et cheval donné on ne regarde pas les dants
Propaganda
Trench Life
Pierre-Jean BERBONDE écrit à sa famille
Un Tunisien parmi les blessés de Lons-le -Saulnier
Pierre-Jean Laporte hospitalisé avec un Tunisien
Photograph
Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux
Guerre mondiale (1914-1918) -- France
Pierre-Jean Laporte, évacué en octobre 1914 sur l'hôpital de Lons-le-Saulnier est photographié avec les autres blessés dont un Tunisien. Il précise à sa famille sur une autre carte : Le Blanc qui est au milieu de la photographie c'est un Tunisien. Il vient de Tunisie.
Guerre mondiale (1914-1918) -- Guerre de tranchées
Medical

Show More
 
 
 
 

CONTRIBUTOR

Marie-Rose VERNHES née BERBONDE

DATE

1914-10-12 - 1917-12-18

LANGUAGE

fra

ITEMS

4

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
TRANSCRIBERS
CHARACTERS
LOCATIONS
ENRICHMENTS

Generating story statistics and calculating story completion status!

METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/66d58805a83cd73c0d5378fc62d2d336

Date

1914-10-12
1917-12-18

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914-10-12

End

1917-12-18

Language

mul

Agent

Pierre-Jean LAPORTE | europeana19141918:agent/011130697020fde08211c72c8cb70d2b
Marie-Rose VERNHES née BERBONDE | europeana19141918:agent/66d58805a83cd73c0d5378fc62d2d336
Pierre-Jean BERBONDE | europeana19141918:agent/ec3bb09e0b3d01d845257660ad140e31

Created

2019-09-11T08:21:40.786Z
2020-02-25T08:16:49.139Z
2020-02-25T08:16:49.151Z
2013-11-12 13:50:25 UTC
2013-11-18 10:48:00 UTC
1917-12-18
2013-11-18 10:48:01 UTC
1914-10-12
2013-11-18 10:54:24 UTC
2013-11-18 10:54:25 UTC

Provenance

FRAD048

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_8010

Discover Similar Stories

 
 
 
 

FRBMLY-16 Histoire de deux beaux-frères à la guerre

7 Items

Henri Chamerat et Noël Faussemagne sont tous les deux mobilisés au début de la guerre. Noël est tué au front dès 1914 et Henri survit à la guerre. Deux destins très différents || Photos, cartes postales et le carnet de régiment d'Henri Chamerat || || Remembrance || Photo d'Henri et Noël, deux beaux-frères à la guerre || 01-Photo d'Henri et de Noël || Photograph || || Official document || 02-Carnet militaire d'Henri CHAMERAT || Carnet d'Henri CHAMERAT avec les différents régiments auxquels il est rattaché. Il est incorporé au 159 éme régiment d'Infanterie en 1915. Ce carnet permet de suivre son parcours sur le front. || Recruitment and Conscription || || Carte postale envoyée par Henri à sa femme, il l'appelle ma petite Nini. || 03-Carte postale d'Henri à sa femme || Postcard || || Postcard || 04-Carte postale envoyée par Henri à sa femme

Go to:
 
 
 
 

Deux frères dans la Grande Guerre

15 Items

10 photos, 1 carte postale et reproduction de 4 documents écrits || Henri Joseph SAURAT, mon grand-père maternel, est né le 12 mars 1893 à Chalabre, dans l'Aude. Incorporé dès le 26 novembre 1913 Henri, classé soutien indispensable de famille par le conseil cantonal de sa commune, n'est affecté au 80ème R.I. que le 2 mars 1914. Arrivé au corps le 3 mars du même mois, en tant que soldat de 2ème classe, il ne retrouvera la vie civile que le 1er septembre 1919. Plus de cinq longues années d'épreuves et de souffrances dont il sortira marqué à vie, autant psychiquement que dans sa chair. En l'absence de documents précis, il est difficile de suivre son journal de marche au cours de cette période. Je ne peux qu'en signaler les principales étapes au vu de son état signalétique et des services militaires. Baptême du feu en Lorraine sanctionné, en août 1914, par un éclat d’obus. En juin 1915, c'est la bataille de l'Yser qui lui vaut une seconde blessure laquelle le tient éloigné du front pendant plusieurs mois. Mais c'est aussi l'enfer de Verdun (Fleury-sous-Douaumont, la cote 304…), en 1916-1917. Au printemps 1918, on le retrouve en Alsace (pont d'Aspach) puis dans les Flandres, au mont Kemmel, où il est à nouveau blessé, en juin, par un éclat d'obus. De retour sur le front début juillet, il finira la guerre dans la région de Laon (Ailette, La Serre). Pour les soldats les moins gravement blessés, le temps des soins devait constituer une sorte de respiration en attendant leur retour sur les champs de bataille. En effet, évacués « vers l'intérieur », ils faisaient une halte plus ou moins longue dans un hôpital pour parfaire leur remise en forme. Ainsi, c'est à Beaugency (Loiret) dans le couvent des Ursulines transformé en hôpital militaire que l'on retrouvera Henri au moins à trois reprises pour des séjours de parfois six mois. A l'image de la plupart des anciens combattants, il ne se montrait guère bavard concernant sa vie de soldat. Mais, sans doute, gardait-il en mémoire de terribles images, irracontables, comme celles que la rumeur familiale me rapporta après le décès de mon grand-père, en 1956. Est-ce en référence au métier qu'il exerçait dans la vie civile – celui de boucher – qu'il fut, dit-on, parfois commis au triste rôle de « nettoyeur de tranchées » après l'assaut? Quoi qu'il en soit, on murmurait que seul l'alcool - voire pire, avait pu lui insuffler suffisamment de courage ou d'inconscience pour mener à bien ces pénibles missions. La Dépêche du Midi consacra un court hommage à Henri lors de ses obsèques. Le journal rappela qu'il « était titulaire de la Croix de Guerre, avec sept citations, et de la Médaille Militaire. Blessé à plusieurs reprises, il avait été également gazé et diminué physiquement. » Jean Hervé SAURAT, frère cadet d'Henri, est né le 17 août 1896, également à Chalabre. À la différence de son aîné, il est recruté alors que les combats font partout rage. Incorporé à Narbonne, en août 1916, il rejoint finalement Arras au sein du 33ème R.I., 1er corps d'armée, 10ème compagnie. Moins d'un an plus tard, il est engagé dans la difficile bataille des Flandres, particulièrement éprouvante au regard des conditions climatiques et de la résistance acharnée des forces ennemies. De fait, Jean Hervé est mortellement blessé à Steenstraat, non loin d’Ypres, en Belgique, le 15 juillet 1917. Il avait moins de 21 ans… Bien que son nom figure sur le monument aux morts de Chalabre, aucune tombe ne semblait avoir recueilli ses restes dans le cimetière de la commune. En fait, c’est à mille kilomètres de là qu’il fallait chercher, au sein de l’immense nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette, à Amblain-Saint-Nazaire, dans le Pas-de-Calais. Là-bas, j’ai récemment découvert avec émotion une simple croix blanche marquée de son nom, perdue parmi des milliers d’autres, et qui matérialise le lieu où j’ai pu me recueillir près de cent ans après la disparition tragique de mon grand-oncle. Jean Hervé passe pour être le premier soupirant de ma grand-mère mais, ironie de l'histoire, le destin fit qu'Henri Joseph, son frère, devint finalement mon grand-père!.. || || Henri Joseph SAURAT || Henri SAURAT prêt à combattre || || Nederlands || Français || Henri Joseph SAURAT || Un peu de détente (Henri, à gauche) || || Français || Henri SAURAT (au fond, à droite) à l'Hôpital de Beaugency || || Henri SAURAT (au fond, à gauche) à l'Hôpital de Beaugency || Français || || Henri SAURAT (au milieu, à gauche) à l'Hôpital de Beaugency || Français || || Carte postale || Beaugency || Hôpital militaire de Beaugency || Français || || Français || Livret militaire d'Henri SAURAT || || Français || Henri SAURAT - Diplôme de médaille militaire || || Henri SAURAT - Certificat de bonne conduite || Français || || Français || Jean Hervé SAURAT, en tenue (12 novembre 1916) || || Français || Acte de décès de Jean Hervé SAURAT || || Monument aux morts de CHALABRE || Français || || Français || Jean Hervé SAURAT - In Memoriam || Monument aux morts de Chalabre || || Français || Tombe de Jean Hervé SAURAT || Nécropole Nationale N-D-de-Lorette (Amblain-St-Nazaire) || || Tombe de Jean Hervé SAURAT et la basilique ND-de-Lorette || Français || Nécropole Nationale N-D-de-Lorette (Amblain-St-Nazaire)

Go to: