02-Certificat de bonne conduite de Ferdinand Bajard
Formulaire-type, 21 cm X 31 ccm, illustré en en-tête
CONTRIBUTOR
Bibliothèque nationale de France François-Mitterrand 4
DATE
1920-02-13
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
Discover Similar Stories
FRBNFM-277 Ferdinand Bajard : bonne conduite et acte de bravoure
1 Item
M. Ferdinand (Fernand) Bajard, mon père, a été cité, en 1920, pour bonne conduite par le colonel Althoffer, du 5ème régiment d'artillerie de campagne. Auparavant, il avait cité à l'ordre du 47è régiment d'artillerie, pour bravoure, par le lieutenant-colonel Bernard. Fonction de courrier à Verdun, sous la pluie d'obus, pendant plusieurs jours. Il a été blessé le 30 août 1916. Il est devenu asthmatique à la suite de la guerre. || Certificat de bonne conduite, certificat d'acte de bravoure, une photo noir et blanc (portrait en pied).
Certificat de bonne conduite
1 Item
Un Certificat de bonne conduite lui a été délivré. || Mon grand père, monsieur Augustin BOURROUL, né à Vallauris en 1890, après 3 ans d'armée, a été mobilisé en 1914 et affecté au 173ième régiment d'infanterie. Engagé au combat au Fort de Doumont et sur différents fronts, il vécut la vie des tranchée très douloureusement par la proximité de la mort, des rats et des poux. Les attaques des tranchées ennemies étaient d'une extrême violence de part et d'autre ; les relèves des combattants étaient assurées lorsque 80% des pertes étaient enregistrées. Il dût son salut à une blessure grâce à laquelle il fut rapatrié à l'arrière des lignes. Grâce à ses origines, il se fit passer pour un Italien et de ce fait, il fut pris en charge par les services sanitaires. Suite à ses périodes extrêmement violentes et douloureuses, il garda toute sa vie durant, comme marquées au fer rouge, les scènes d'horreur. Sans cesse, à chaque réunion de famille, il nous racontait avec beaucoup de réalisme et de précision la vie des fantassins de base. Durant toute son existence, jusqu'à l'âge de 95 ans, il ne put faire l'impasse de cette période qu'il gardait toujours aussi vivace à l'esprit. Génération d'hommes meurtris dans leur chair, leur âme, avec l'impossible retour à une vie civile ormale, ils furent, malgré eux, l'enjeu géopolitique de cette période, hélas.