FRBNFM-288 Joseph Auguy | père de trois enfants | mort au front
Deux lettres manuscrites au crayon de papier, une carte postale
Joseph Auguy, mon arrière-grand-père, a fait la guerre pendant 9 mois, août 1914-avril 1915, en Belgique, puis dans la Marne. Il était père de trois enfants, le 3ème est né en 1915. Il n'a jamais vu ce fils.
Un de ses petits-fils, mon père, a acheté, bien des années plus tard, une maison de campagne quasiment sur la ligne de front où est mort son grand-père... On a même trouvé une grenade au fond du jardin. Nous avons été très marqués pendant notre enfance par les cérémonies du 11 novembre dans ce village.
L'arrière-arrière-petit-fils de Joseph, Jules Pallier, est présent à l'entretien et a reçu les lettres des mains de son grand-père, Guy Rieucau.
Joseph était très croyant et un aumônier de l'Aveyron, son pays, l'a assisté à la fin.
CONTRIBUTOR
Géraldine Rieucau
son arrière-petite-fille
DATE
1914-08-02 - 1915-04
LANGUAGE
fra
ITEMS
3
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Joseph CUREAU | soldat et père de quatre enfants
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Joseph Cureau naît le 29 juillet 1879 à Cheviré-le-Rouge (Maine-et-Loire), où ses parents sont cultivateurs. Il effectue son service militaire de novembre 1900 à septembre 1901 au 113e régiment d'infanterie. A 35 ans, il est rappelé à l'activité militaire en août 1914 au 71e régiment territorial d'infanterie d’Angers qui est affectée à la défense du camp retranché de Paris. Il quitte Angers le 10 août 1914. Après un passage dans la Somme, le 71e RIT stationne dans l’Oise en avril 1915. Le 14 juin 1915, à la ferme d'Attiche (Oise), Joseph Cureau est blessé par éclat d’obus et soigné à l'ambulance de Longueil-Annel (Oise). En juillet 1917, il passe au 17e régiment territorial d'infanterie. Il est démobilisé le 19 janvier 1919 et retrouve son épouse et ses quatre enfants à Fougeré. || Souvenirs de guerre écrits en 1953 Photographie de Joseph Cureau, en uniforme.
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Correspondance de son épouse à Joseph Coche (18/10/1914) près d'un mois après sa mort. Citation à l'ordre du régiment de Joseph Coche Feuille de journal Chants du retour || Joseph Coche est né le 7 mars 1887 à La Chapelle-Geneste (Haute-Loire, France)dans une famille d'agriculteurs. Il a un frère, Jean-Prospère, et une soeur, Julie. Il se marie avec Marie Carmier en juin 1912. Il travaille à la ferme et dans une scierie à Charlette, commune de La Chapelle-Geneste. Il a un fils né le 22/03/1913 prénommé Jean. Après son service militaire effectué à Langres au 21e RI, il est mobilisé dès la déclaration de guerre au 339e RI à Aurillac. Le régiment est dirigé vers Gap le 8/08/1914, puis à destination de Bayon (Meurthe-et-Moselle). Le régiment est engagé dans les combats entre le 22 et le 23 août 1914. Jusqu'à fin septembre 1914, s'écoule une période d'occupation de tranchées animée par de nombreuses alertes. Fin septembre 1914, son régiment prend part aux combats de Seicheprey-Richecourt-Mandres. Le 27 septembre, le régiment perd de nombreux hommes, tués (37) ou disparus (95) selon le journal de marche, dont Joseph Coche. Son corps fut inhumé soit dans le cimentière communal de Flirey soit sur le champ de bataille. A partir de nombreuses recherches, le cimetière communal de Flirey aurait été bombardé par l'ennemi et les restes humains transférés à l'ossuaire du cimetière militaire de Flirey. Joseph Coche pourrait être enterré ici. Sans nouvelles de sa part, son épouse lui écrivit une dernière lettre le 18/10/1914 qui lui revint ultérieurement.
Les enfants du Gard au front
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Mon Grand-Père, Emilien Cyprien TROUCHAUD, est né dans un petit village du Gard le 7 Mars 1892. Il a toujours vécu dans le Gard et s'est marié à Redessan (30129) avec Amélie BOMPARD, ma Grand-Mère née le 31 Mai 1898. En 1914, Emilien, que l'on appelait en fait Cyprien (son 2ème prénom), est parti au front. De ce qu'il y a vécu, nous ne savons pratiquement rien car il n'a jamais souhaité parler de cette période terrible, et il n'a rapporté aucune photo. Il a été blessé en 1917 après une bataille à la baillonnette, a du subir l'ablation de trois côtes, poumons touchés. Il a souffert le restant de ces jours de ces blessures qui l'ont empêché d'exercer comme il l'aurait souhaité son métier d'Agriculteur. La seule photo qu'il nous a laissé, c'est celle jointe qu'un copain lui a adressé bien après 1918 et sur laquelle il ne figure pas. On y voit 10 soldats qui ont tracé, à la craie sur un support rond la mention Les enfants du Gard au Front. Au dos de cette photo, les mentions sont aujourd'hui pratiquement illisibles. On peut toutefois relever que celui qui tient la bouteille était de Meynes (30), et que les autres étaient de Bellegarde (30) et de Générac (30). J'aimerais bien que cette photo soit retenue en hommage à mon papé Cyprien et à ceux qui y figurent, ces Enfants du Gard au Front dont je ne connais même pas les noms ... La deuxième photo que je joins est celle de ce petit Antonin NAVAL que l'on médaille aux lieu et place de son papa, Louis NAVAL, mort au front en 1915. Sa femme, Anna VIDAL, veuve NAVAL, était la cousine de ma Grand-Mère, Amélie BOMPARD, épouse TROUCHAUD, que je cite ci-dessus. La remise des médailles a eu lieu Avenue Feuchères à NIMES (Gard), vraisemblablement en 1919, ou 1920. La personne qui accompagne le petit Antonin n'est pas Anna, sa maman qui, effondrée de douleur par la perte de son mari dont elle a toujours dit qu'elle ne pouvait pas l'oublier, n'avait pas pu accompagner son enfant. je connais cette photo depuis mon enfance, elle m'a toujours impressionnée s'agissant d'un enfant médaillé .... || Photo Les Enfants du Gard au Front\n Photo Enfant Antonin NAVAL médaillé aux lieu et place de son papa, mort au Front en 1915.


