Henry Morlaës réside à Bordeaux rue du Temple. Incorporé au 234e régiment d'infanterie, il est gazé sur le champ de bataille avant d'être fait prisonnier. Ses lettres indiquent les lieux de son internement : les villes de Hamelin (Hameln, en allemand) et de Reckingen (Suisse). Il correspond régulièrment avec sa femme Maria. Il occupe après guerre la profession de docker à Bordeaux. || Livret d'adhésion à l'association mutuelle d'épargne entre les mutilés anciens combattants et victimes de la guerre. Correspondance : 5 lettres transmises à sa femme (1917-1918).

Cartes postales et correspondance. Plan du cimetière militaire. Ordres de régiment et croquis, notes, carnet, article de presse. Photographies. Double faire-part de décès. || Alphonse Gueytat est né à Lyon en 1866. Chevalier de la Légion d'honneur, il est chef de bataillon au 63e régiment d’infanterie lorsqu'il est tué au combat, à Saint-Léonard près de Reims, le 26 septembre 1914. Il a écrit son journal quotidien. Paul Gueytat, né à Orléans en 1878, est aussi officier durant la Grande Guerre : capitaine au 13e régiments des chasseurs à pied, il appartient au groupe cycliste de la 6e division de cavalerie lorsqu'il meurt au champ d’honneur à Sarrebourg, le 18 août 1914, à 36 ans.

Carte adressée au cousin et à la cousine de Pierre Clostre (1917). Carte postale (1917). Carte lettre et retranscription tapée (1918). || Pierre Clostre, né en Gironde en 1898, est garçon coiffeur à Peujard. Il signe parfois du prénom de Robert. Mobilisé à 16 ans, il écrit une lettre à sa cousine dans laquelle il évoque sa conviction d'en revenir ; il est tué un mois et demi plus tard, le 30 juin 1918. Son corps n'est jamais retrouvé. Sans succès, sa mère a mené des recherches. Il apparaît sur le monument aux morts de Peujard.