Photos de mon grand-père paternel, Albert Jung et de mon grand-père maternel, Louis Eberhard,du neveu de mon grand-père paternel, Henri Greiner, du livret militaire de mon grand-père paternel Albert Jung, ainsi que des cartes postales envoyées du front || Au moment où éclate la guerre de 14-18, notre famille réside dans le département du Bas-Rhin en Alsace, cette région qui, avec une partie de la Lorraine faisait déjà partie de l'Empire Allemand depuis la défaite de 1871. Arrivés vers 1793 dans la région, mes aïeux ont vécus successivement sous la 1ère République, le 1er Empire, la Restauration, la Monarchie de Juillet et le 2ème Empire, participants ainsi aux conflits dans lesquels la France était engagée pendant toute cette période, jusqu'à la défaite de 1871. Beaucoup de familles Alsaciennes et Lorraines ont alors quittés la région, rejoignant d'autres régions françaises. Mes aïeux ont quand à eux décidés de rester sur leurs terres et ont ainsi fait partie des citoyens de l'Empire Allemand de 1871 jusqu'au retour à la France de l'Alsace et de la Lorraine en 1918. Mon grand-père s'est battu sous l'uniforme allemand sur le front russe en 1917. Il en est revenu, blessé et marqué pour le restant de ses jours. Le rattachement de notre région à l'Empire Allemand de 1871, fait que nous n'avons aucun document de nature française concernant cette triste période. Dans nos archives familiales il n'y a aucun poilu, qu'un citoyen allemand à l'âme française qui a dû se battre sous l'uniforme allemand pour la cause d'un Empire qu'il méprisait ... La même histoire s'est reproduite lors du conflit de 39-45, où les deux fils de mon grand-père se sont d'abord battus dans l'armée française contre les allemands, ont été faits prisonniers puis libérés. En 1943, enrôlés de force dans l'armée allemande qui occupait alors à nouveau notre région, ils sont partis se battre sur le front russe comme leur père en 1917 ... Contrairement à leur père, portés disparus, ils ne sont jamais revenus dans leurs foyers. Grand-père ne l'a jamais su, il est mort en 1942 ...

comme l’Alsace était allemande, mon arrière grand père MüNCH ALOIS né le 6 juillet 1872 fut soldat dans l'armée allemande pendant la guerre de 14 18 ci joint sa photo

Les photos, correspondances, télégrammes et cartes postales du soldat Plisson Eugène, jean, charles, blessé au combat et mort à l'hôpital militaire de Maubeuge des suites de ses blessures le 10 septembre 1914. Soldat Inhumé au carré du Souvenir Français à Maubeuge. || Dépositaire et descendance Thierry Lemaître ( documents : archives familiales ) Chronologie sources et documents numérisés Photos: Soldat Plisson Eugène ( jean, charles ) né le 24 Juin 1883 à St jean de Liversay ( canton de courçon ar de La Rochelle 17 - Charente Maritime ) mort au combat à Maubeuge et Ramond Carmen, ( angely, romualde ) née le 07 Février 1889 à Sennely ( Loiret 45 ar d'Orléans ) décédée le 17 février 1927 à Paris, mariés le 08 août 1910 à Orléans ( Photo de mariage du soldat ). De leur union 1 Enfant unique : Plisson Josette née le 05 mars 1914, mariée à Rabat avec François olivero Tramoni le 30 décembre 1933 et décedée le 3 Novembre 1991 à Digne le Bains (04 - Alpes de haute-Provence) - Plisson Josette pupille de la nation après le déces de sa mère en 1927 est rapatriée en charente maritime à l' âge de 13 ans, elle entre au collège de jeunes filles de la Rochelle en octobre 1927, Tuteur légal son oncle Ramond qui s' installera au Maroc avec josette dans les années qui suivèrent la succession. 5 enfants sont nés au Maroc de l' union de josette Plisson (fille du soldat). Petits-enfants de josette Plisson : 10. Arrières petits-enfants de josette Plisson 7 en 2013 et en descendance directe du soldat Plisson. Télégrammes - Documents et correspondances militaires - Citation - Décoration - Cartes postales - Sources complémentaires: Combattants Français prisonniers ou bléssés au combat, l' intransigeant et le journal de paris, parution du jeudi 6 Mai 1915 : Soldat Plisson bléssé le 8 septembre 1914 . Confirmation de décés le 10 septembre 1914 des suites de ses blessures à l' hôpital militaire de Maubeuge ( Doc. sources mémoires des hommes ).