Ferdinand Paillet, né le 14 mars 1889 à Saint-Priest-Taurion (Haute-Vienne), exerçait la profession de cultivateur. Il effectue en 1809 son service militaire au 5e bataillon de chasseurs à pied, en tant que chasseur de 2e classe. Par décision ministérielle, il est incorporé à l'école militaire de Saint-Cyr à partir du 29 août 1911, et remis en disponibilité en 1912. Lors de la déclaration de guerre, Ferdinand Paillet est affecté à la 3e subdivision des chemins de fer de campagne. Il est nommé caporal le 13 mars 1915. Durant le conflit, il tient à jour un journal de guerre (1914-1915) sur un petit carnet. Il y détaille la vie quotidienne dans les tranchées, et les étapes de son périple, qui le mène notamment sur les champs de bataille de la Somme et de la Champagne. Ferdinand Paillet est blessé à plusieurs reprises par des éclats d'obus, blessures qui le conduisent à l'hôpital militaire d'Aire-sur-l'Adour. Il est remis à disposition de la compagnie de chemin de fer Paris-Orléans à compter du 29 septembre 1916. Après la guerre, il exerça la profession de jardinier pour le compte des Haviland, famille de porcelainiers de Limoges, dans leur domaine de Montméry. || Livret militaire (classe 1909), journal de guerre (1914-1915), photographies (1915, s. d.), notes et documents relatifs à sa scolarité à Saint-Cyr (s.d. v. 1911), programme de spectacle (1916).

Photographie contrecollée sur support cartonné (atelier Alfred Beller, Versailles). || Front

Photographie sur carte postale représentant Ferdinand Paillet (marqué d'une croix) à l'hôpital militaire d'Aire-sur-l'Adour. || Front