- Joseph Molmerret, ambulancier en 1915 à Bollène - Une ambulance en 1914, accoudé à la fenêtre, Joseph Molmerret || … Puis vint le 2 Août 1914, jour où la mobilisation générale fut décrétée. Comme Jo était classé dans les services auxiliaires non encore mobilisés, il ne se rendit à Vienne qu’en décembre pour subir une visite d’incorporation où il fut déclaré apte au service armé. Il resta à la caserne de Vienne quelques temps puis au mois de janvier la compagnie quitta Vienne pour Bollène (Vaucluse). C’est alors qu’il tomba malade et alla à la visite médicale. Il eut la bonne surprise d’y trouver comme aide-major, un ancien camarade de Pont de Chéruy qu’il avait connu alors qu’il était étudiant en médecine. Celui-ci lui proposa d’entrer en temps qu’infirmier à la Compagnie. Proposition acceptée

Photographie d'Emile Gautheron, prêtre infirmier (il tient une bible dans la main droite). Sans date.

M. Beaugrand nous a communiqué le journal de Pierre Julé, conservé dans une maison située à Sainte-Marguerite-de-l’Autel (Eure). Pierre Julé a rédigé des « Notes de guerre », illustrées de nombreuses photographies, entre le 23 mars 1915 et le 13 septembre 1919. Classé dans le service auxiliaire pour « pieds creux » le 26 octobre 1914, il reçoit le 22 mars 1915 son ordre de mobilisation et est affecté à la 22ème section d’infirmiers militaires, ambulance n°2. Il rejoint alors l’Hôpital du Val de Grâce à Paris, où il reste jusqu’au 26 décembre 1916. Puis sa section rejoint l’Hôpital d’Orientation et d’Evacuation (HOE) de Valmy (Marne) jusqu’au 5 mai 1918. Après Gizancourt (Oise), Vatry (Marne) et Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), il est affecté à la Réserve de l’Armée de Matériel Sanitaire de Mayence (Allemagne) jusqu’au 19 août 1919, où il est démobilisé le 13 septembre. || Journal