Transcribe

FRAD087_103. Jean Barbe | ou quatre mois pour mourir glorieusement.

Jean Barbe est né le 18 octobre 1877 à Cheronnac en Haute-Vienne. Lui et ses parents sont agriculteurs. Il est marié à Marie et a deux enfants, Marguerite (5 ans) et Julien (12 ans). Lorsqu'il est mobilisé, Jean a déjà 37 ans. Il intègre le 89e Régiment d'Infanterie basé à Limoges et part pour la région de Paris le 7 août 1914. A partir de cette date et jusqu'à trois semaines avant sa mort, Jean entretient une correspondance assidue avec ses parents. Au début de sa correspondance, Jean est confiant. Il découvre la Beauce et ses champs de blé que l'on est en train de moissonner. Dès le 18 août, Il est là pour défendre les forts de Paris. Il est basé à Toussus-le-Noble (Yvelines) au sud de Versailles. Les conditions de cantonnement ne sont pas idéales puisqu'il dort sur de la paille et que les vivres sont chères. A partir de fin août, il est garde aux drapeaux. Ses lettres se succèdent au rythme d'une tous les 3 jours puis d'une par semaine. Jean, tout en se voulant rassurant pour sa famille, se soucie de leur quotidien et de la continuité de la vie à la ferme pendant son absence. Petit à petit, Jean perçoit une certaine aggravation de la situation. Mais c'est tout en délicatesse qu'il entrevoit l'idée d'un non retour et dans la lettre envoyée le 1er septembre 1914, Jean emploie alors la formule au cas où quelque chose de grave se passe, prenez soin de mes enfants. Jean est envoyé en Belgique le 7 octobre. Le 4 novembre, il demande à ce que ses parents aillent à la messe afin que le bon Dieu le garde. La lettre qu'il envoie le 19 novembre, annonce la mort d'un compagnon et la blessure d'un autre. Le 23 novembre, il a froid et le froid lui fait peur. Il envisage de ne pas être de retour pour avril et commence à considérer comme illusoire le fait de sauver sa vie. Il signal enfin, qu'il est blessé à l'épaule par un éclat d'obus. Sa correspondance s'arrête là. Jean est mort le 12 décembre 1914 à Langemarck en Belgique, mort pour la France. Il reçoit la médaille militaire à titre posthume, le 20 juin 1919.
Médaille militaire (20 juin 1919)et correspondance avec sa famille (7 août 1914 au 23 novembre 1914).

Show More
 
 
 
 

CONTRIBUTOR

Mme Fayemendy Maryse

DATE

1914-08-07 - 1919-06-20

LANGUAGE

fra

ITEMS

1

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
TRANSCRIBERS
CHARACTERS
LOCATIONS
ENRICHMENTS

Generating story statistics and calculating story completion status!

METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/5bfad159eedc5c404b26abc07f7065ec

Date

1919-06-20
1914-08-07

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914-08-07

End

1919-06-20

Language

mul

Agent

Mme Fayemendy Maryse | europeana19141918:agent/5bfad159eedc5c404b26abc07f7065ec
Jean Barbe | europeana19141918:agent/792563a58b17677fcfeb04f82a0c25ee

Created

2019-09-11T08:37:23.265Z
2020-02-25T08:42:28.181Z
2014-01-13 15:26:11 UTC

Provenance

FRAD087

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_11990

Discover Similar Stories

 
 
 
 

FRAD087_103. Jean Gouraud | le cantonnier de Chéronnac combattant en Roumanie.

1 Item

Jean Gouraud est né en 1892 à Chéronnac (Haute-Vienne), dans une famille d'agriculteurs. Mais à 20 ans, il est cantonnier. Il est appelé à l'activité le 8 octobre 1913 et arrive au 172e Régiment d'infanterie, comme soldat de 2e classe le 9 octobre. Il est mobilisé le 2 août 1914 et reste dans son régiment. Il est évacué sur l'hôpital de Luchon pour eczéma à la jambe gauche du 1er octobre au 6 novembre 1915. S'en suit une semaine de convalescence à Saint-Gaudens puis un retour au dépôt le 16 novembre et une reprise de son service aux armées le 28 décembre 1915. A cette date, il rejoint le 53e Régiment d'Infanterie basé à Lons-le-Saunier. Il est blessé par un tir de grenade le 2 juin 1916 à Vaux (Moselle) et est hospitalisé à Pithiviers jusqu'au 29 juin. Le 18 mars 1917, il rejoint le 365e Régiment d'Infanterie mais est de nouveau blessé par un éclat d'obus le 23 mai au Mont-Haut dans la Marne. Le 5 juillet, il est encore touché par un éclat de grenade en Champagne. Le 21 décembre 1917, Jean est affecté au 84e Régiment d'Infanterie. Mais le 25 janvier 1918, il fait partie de ceux envoyés dans l'armée d'Orient, combattre en Roumanie. De retour en septembre 1918, il rejoint le 40e RI, mais là aussi, Jean est évacué le 28 octobre 1918 pour paludisme peut-être contracté en Roumanie. Il est démobilisé le 1er octobre 1919. || Croix commémorative accordée par le ministère de Räzboïu (Roumanie), décoration étrangère roumaine, certificat de bonne conduite.

Go to:
 
 
 
 

Mourir en brave

4 Items

Un jeune homme de 23 ans va partir à la guerre comme des millions de Français. Il a la prémonition de sa mort mais il va défendre le pays parce que celui-ci est attaqué || Photo de mon grand-père Maurice, Emile, Auguste QUERON

Go to:
 
 
 
 

Avant de mourir

1 Item

Front || Lettre écrite à son épouse quelques jours ou quelques heures avant de décéder dans laquelle il fait ses adieux à sa famille et écrit qu'il sait qu'il va mourir.

Go to: