3 photographies d’Auguste Turgis, 1914-1916 Correspondance avec son épouse Modeste, 1914-1916 Correspondance avec son fils Auguste et sa fille Simonne, 1915-1917 || Né le 23 octobre 1874 à Chemillé (Maine-et-Loire), Auguste Turgis effectue son service militaire au 77ème régiment d'infanterie de Cholet entre novembre 1895 et septembre 1896. A presque 40 ans, il est mobilisé en août 1914 au 72ème régiment territorial d'infanterie qui participe à la défense du camp retranché de Paris. Début janvier 1915, il écrit à son épouse d’Élincourt près de Cambrai (Nord) : « je suis rendu dans les tranchées du 3 au soir . Nous sommes auprès de boches à environ 400 mètres mais nous sommes assez bien abrités. C’est sale tant pis il y a de la boue et de l’eau mais l’on fait comme on peut ». Fin avril 1917, il change d'arme pour une compagnie du 4ème régiment du génie qui stationne à Vic-sur-Aisne et à Ribécourt (Oise). Il travaille dans une scierie mécanique chargée de fournir du bois aux armées. Le 16 août 1918, il est affecté au 1er génie. Il est démobilisé le 8 janvier 1919.

Carte postale envoyée de Langres (recto) || || Marie JOLY || Back || Postcard || Carte postale adressé par Jean Joly à sa femme le 25 mai 1915, mentionnant l’entrée des troupes dans Langres et sa petite fille née le 1er avril précédent. || 47.8669596,5.334044100000028 || Carte postale envoyée de Langres (verso) || Langres (Haute-Marne)

Louis Martin Eugène Pebret, le grand père maternel de la contributrice, est né le 11 novembre 1883 à Tourniac dans le Cantal. Il exerce la profession de garçon d’hôtel. Il est incorporé au 36ème régiment d’artillerie de campagne, en qualité de cuisinier. Il est intoxiqué à l’yperite le 16 septembre 1918 dans les environs de Aizy-Jouy (Aisne). En 1918, il reçoit deux citations à l’ordre du régiment dont celle en date du 26 septembre : « Cuisinier d’un entrain et d’une bravoure exemplaires. Pendant les opérations offensives d’août et de septembre 1918, malgré des installations précaires constamment soumises au feu de l’ennemi, s’est dépensé sans compter pour assurer dans de bonnes conditions l’alimentation de ses camarades. Gravement intoxiqué, ne s’est laissé évacuer que sur l’ordre formel du médecin. » Il est décoré de la croix de guerre puis de la médaille militaire en 1936. Il souffrira tout le reste de sa vie de cette blessure au gaz, invalide de guerre à 30% puis à 50%. || 1. Livret militaire de Eugène Pebret. 2. Citation à l’ordre du régiment (16 février 1918). 3. Citation à l’ordre du régiment (26 septembre 1918). 4. Certificat de visite (6 octobre 1918). 5. Carnet de soins (postérieur à 1923). 6. Diplôme de la médaille militaire (1936). 7. Carte d’invalidité (1958). || || Official document || Livret militaire de Eugène Pebret || || Livret militaire de Eugène Pebret || Official document || || Official document || Citation à l’ordre du régiment (16 février 1918). || || Citation à l’ordre du régiment (26 septembre 1918). || Official document || || Official document || Certificat de visite (6 octobre 1918). || || Official document || Carnet de soins (postérieur à 1923). || || Carnet de soins (postérieur à 1923). || Official document || || Diplôme de la médaille militaire (1936). || Official document || || Official document || Carte d’invalidité (1958). || Front || || Official document || Carte d’invalidité (1958). || Back