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FRAD034-207 Léon TOURRE | homme laïc et républicain

Il s'agit de deux carnets dans lesquels il décrivait la guerre au quotidien. Il a aussi écrit pendant la Seconde Guerre mondiale des carnets plus détaillés. Il consigne dans ces carnets ce qu'il apprend de la presse, des annotations personnelles, des réflexions politiques et religieuses ... Le premier couvre la période d'août 1911 à janvier 1916 ; et le deuxième, de 1916 à 1920. C'est d'abord sa fille aînée qui les a gardé précieusement, puis la mère de Serge Caminade et quand elle est décédée, lui et sa soeur.
Il s'agit du grand-père maternel de Serge Caminade, Léon TOURRE, né en 1884 et mort en 1969, qui a passé presque toute sa vie à Béziers. Il est mobilisé dès 1914, à 30 ans. Il est alors clerc d'avoué et a deux filles : l'aînée née en 1911, et la mère de Serge Caminade née le 25 mai 1914. Sa femme, Marie Lhoste, une catalane dont la soeur réside à Prades (66), est institutrice à Béziers. Léon Tourre n'a pas fait de service militaire, il a été exempté ou ajourné, certainement pour constitution déficiente. En 1914, il est appelé dans le service des auxiliaires. Il est d'abord en caserne à Béziers, dans un collège de jeunes filles, et à la fin de l'année 1914, il part à Châlons-sur-Marne (51), où il reste certainement jusqu'en 1917. Serge Caminade pense que Léon Tourre est brancardier, infirmier ou peut-être vaguemestre dans le service des auxiliaires ; mais en tout cas, il n'est pas sur le front. Léon Tourre revient à Béziers quasiment à la fin de guerre, en 1917. Il a dit avoir été gazé, mais Serge Caminade n'en a trouvé trace nulle part. Il a eu une insuffisance respiratoire, dont il est mort, mais Serge Caminade ne sait pas si c'est à cause de la Première Guerre mondiale. Serge Caminade a bien connu ses grands-parents maternels qui l'ont élevé dès ses 4 ans. Ni son grand-père, ni sa grand-mère n'ont parlé de la Première Guerre mondiale ; ce n'est pas un sujet auquel ils pensaient. La Seconde guerre mondiale a davantage été évoquée car elle était plus récente et que sont restés dans tous les esprits le rationnement, les maquisards, etc. Serge Caminade a seulement su que son grand-père écrivait, mais n'a pas eu connaissance des carnets sur la Première Guerre mondiale. A côté de son travail, son grand-père a été très occupé car il a écrit de la poésie et été critique littéraire. Il a d'ailleurs fait éditer des ouvrages : sur les moeurs languedociennes, un roman, des poésies en alexandrins, un recueil de poésie sur les événements de la Seconde Guerre mondiale, intitulé La cité dans la guerre. Léon Tourre est pour Serge Caminade, un homme attaché aux valeurs qu'il décrit dans ses carnets, laïcité et république, un radical-socialiste de la 3e république. Serge Caminade a souhaité participer à la Grande Collecte car s'il n'y a plus de témoins directs aujourd'hui, cela permet de donner l'avis de ceux qui ont vécu la guerre, sans passer par la propagande officielle. Cela permet aussi de faire un peu revivre son grand-père.

01_Extraits transcrits du premier carnet de Léon Tourre
Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels
02_Extrait du premier carnet de Léon Tourre (1er août 1914)
03_Extrait du premier carnet de Léon Tourre (3 et 6 août 1914)
04_Extrait du premier carnet de Léon Tourre (6 août 1914)
05_Extrait du deuxième carnet de Léon Tourre (du 23 au 27 janvier 1916)
06_Extrait du deuxième carnet de Léon Tourre (du 28 janvier au 03 février 1916)
07_Extrait du deuxième carnet de Léon Tourre (du 04 au 11 février 1916)

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CONTRIBUTOR

Serge CAMINADE

DATE

1914 - 1917

LANGUAGE

fra

ITEMS

10

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
TRANSCRIBERS
CHARACTERS
LOCATIONS
ENRICHMENTS

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METADATA

Creator

Léon Tourre

Source

UGC
Notebook

Contributor

europeana19141918:agent/3a1a0903046bc2fcac983a2559b18995

Date

1914
1917

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1917
1914

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914

End

1917

Language

mul

Agent

Serge CAMINADE | europeana19141918:agent/3a1a0903046bc2fcac983a2559b18995
Léon TOURRE | europeana19141918:agent/6b0473058e57919b2c3bffd80404216e

Created

2019-09-11T08:37:44.133Z
2020-02-25T08:43:57.936Z
2014-01-21 14:06:13 UTC
1914-10-15
2014-05-27 11:57:08 UTC
1915-06
1914-08-01
2014-05-27 12:02:40 UTC
2014-05-27 12:04:27 UTC
1914-08-03
1914-08-06
2014-05-27 12:05:59 UTC
1916-01-27
1916-01-23
2014-05-27 12:12:21 UTC
1916-01-28
1916-02-03
2014-05-27 12:20:34 UTC
1916-02-04
1916-02-11
2014-05-27 12:22:51 UTC

Provenance

FRAD034

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_12233

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FRAD063-313 Léon TOURRE

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Quelques photo-cartes dont trois de l'hôpital février n°19 de Châlons-sur-Marne et une de l'hôpital n°29 bis de Béziers. Tract distribué à Paris pendant la guerre, testament de guerre du soldat, extraits d'un carnet de chansons avec dessins représentant les poilus, timbres et objets ayant appartenu au soldat (dont vase portant l'inscription Craonne 1916 1917). || Léon TOURRE était infirmier. Ni les renseignements fournis par les contributeurs, ni les recherches ultérieures effectuées par le service des Archives départementales n'ont permis d'établir le parcours de ce soldat pendant la Première Guerre mondiale.

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FRAD034-214 Les poilus Léon LAURY et Paul VIGUIER

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Léon LAURY nait le 7 septembre 1886 dans l'Aveyron. Il est rappelé et mobilisé le 6 mars 1915 au 10ème régiment d'artillerie. Il a été prisonnier en Allemagne. Il est décédé le 28 août 1952. Paul VIGUIER est né le 30 juin 1874 à Castres. En 1914, il est réserviste. En 1916, il intègre le 16ème escadron du train et est affecté à l'usine Viguier Frères à Sète dans l'Hérault en tant que chef d'industrie. || L'ensemble documentaire comprend : une lettre du soldat Léon LAURY à sa femme (23 décembre 1915), le livret militaire, une pièce d'identité et le permis de conduire du Paul Viguier, ainsi qu'un fascicule du Livre d'or de l'Aveyron pour les cantons de Conques, Marcillac et Rignac publié en 1922.Ce livre d'or comprend la liste nominative des soldats décédés, avec leurs biographies et portraits, les cartes des cantons et paysages locaux. || || Munsterlager || 01 - Lettre du poilu Léon LAURY, prisonnier en Allemagne, à sa femme (1915, 1ère page) || Letter || Prisoners of War || Léon LAURY || || Letter || Prisoners of War || Munsterlager || Léon LAURY || 01 - Lettre du poilu Léon LAURY, prisonnier en Allemagne, à sa femme (1915, 2ème et 3ème pages) || || 01 - Lettre du poilu Léon LAURY, prisonnier en Allemagne, à sa femme (1915, 4ème page) || Letter || Léon LAURY || Prisoners of War || Munsterlager || || 02 - Extrait du carnet militaire de Paul VIGUIER, du 16ème escadron du train || Paul VIGUIER || Manufacture || Official document || || 03 - Extrait du Livre d'Or de l'Aveyron recensant les soldats morts au front pendant la guerre 1914-1918 || Aveyron || Remembrance || Book || || Aveyron || 03 - Extrait du Livre d'Or de l'Aveyron recensant les soldats morts au front pendant la guerre 1914-1918 || Guerre de 1914-1918 - Livre d’Or de l’Aveyron, publié sous les auspices du Conseil général et sous la direction du Comité aveyronnais de renseignements aux familles. 13e fascicule (cantons de Conques, Marcillac, Rignac), par Emile Vigarié, juge de paix de Rodez : 1 volume, publié à Rodez, comprenant la liste nominative des soldats décédés, avec leurs biographies et portraits, les cartes des cantons et paysages locaux. || Remembrance || Book

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FRAD034-100 Jean MAIROU | un homme droit et honnête | volontaire à la Grande guerre qu'il traverse

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Jean MAIROU est le grand-père maternel du contributeur Jean-Paul PETIT. Jean MAIROU nait le 26 Avril 1895 à Palau del Vidre, petit village catalan des Pyrénées-Orientales. Il s'engage volontairement dans l'armée avant ses 19ans, avant même qu'il ne reçoive d'appels. Sa démarche volontaire lui permet de choisir son arme : L'artillerie. Il appartient ainsi au 3ème régiment d'artillerie de campagne basé à Castres dans le Tarn, puis finit au 116e régiment d'artillerie lourde. Le poilu participe à la bataille de Morhange en Lorraine, puis en Belgique (décoré de la croix flamande), et enfin en Champagne. Le poilu traversa toute la guerre et vivra jusqu'en 1976, où il disparaît à l'âge de 81ans. Le contributeur Jean-Paul PETIT retient de son grand-père un homme honnête et droit, avec lequel il n'a, à son grand regret, jamais parlé de la guerre. Le poilu n'en parlait pas non plus de lui-même, tout comme sa femme. La guerre était un sujet tabou au sein de la famille. Les documents du poilu ont été trouvés un peu par hasard lorsque la grand-mère du contributeur décède en 1996. Les documents étaient enfouis sous la paille, dans un vieux pétrin au coin du grenier. La motivation de Jean-Paul PETIT à faire cette démarche de témoignage est la conservation de la mémoire des combattants de la grand guerre qui, comme son grand-père, n'ont pas eu de citations ni même blessure. Ce témoignage et cette démarche de numérisation permet à ces soldats ayant traversé tout la guerre de perdurer dans la mémoire collective. || - Sélection parmi plus de 300 lettres et cartes postales. Rencontre sa future épouse en 1915 lors d'une permission, date de la première lettre. - Photographies en uniforme et devant le canon. || || 01 - Portrait du poilu Jean MAIROU || Jean MAIROU || Photograph || || Photograph || 02 - Photographie de Jean MAIROU posant devant un canon || Jean MAIROU || || Letter || 03 - Extrait de la correspondance entre Jean MAIROU et sa femme Victoire || || Letter || 04 - Extrait de la correspondance entre Jean MAIROU et sa femme Victoire || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Guerre mondiale (1914-1918) -- Femmes || Guerre mondiale (1914-1918) -- Belgique || Mémoire collective -- 1900-1945

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