Eugéne Deguette est cultivateur à Saint-Laurent-de-Terragatte (Manche) lorsqu'il part au front. En septembre 1917, il est cité à l'ordre de la 18ème division Groupe de brancardiers divisionnaires. En octobre 1918, il sera fait prisonnier et envoyé en Allemagne. Tout au long de ce conflit, il échangera des courriers principalement avec sa soeur, religieuse. || Coeur-Sacré de Jésus, image pieuse (s.d.) ; une photographie d'Eugène Deguette (1915) ; une carte postale adressée à sa fille Angèle (7 mai) ; une bague ; correpondances adressées à sa soeur (mai 1917-décembre 1918).

Georges Thomas est incorporé au 20ème bataillon de chasseur à pied, 2ème compagnie, secteur n° 117. Grâce à son carnet de route, on apprend qu’il a livré bataille en Franche-Comté, en Picardie, et Lorraine et en Alsace. Il sera démobilisé en février 1919. || 1 carnet intitulé « Carnet de route (ou de misère) » appartenant au chasseur Georges Thomas. Il a noté, chronologiquement, toutes les villes par lesquelles il est passé, du 12 janvier 1916 au 5 février 1918. On peut lire ensuite quelques paroles de chansons telles que « La relève du plateau » et « les femmes pendant la guerre » écrites à Soucy (Aisne) en septembre et octobre 1917, ou un monologue «La croix de guerre », écrit en 1918 en Haute-Alsace. A la fin du carnet il a également noté un ensemble mots et de phrases en français et allemand ; 2 photographies prises le 23 octobre 1917 au Chemin des Dames (Aisne).

Georges Victor Rousselot, après 3 ans de service militaire est promu au grade de Maréchal des logis-fourrier. Début août 1914, il est mobilisé et est envoyé au camp de Mailly. Le 15 août suivant, il arrive à Bicqueley (Meurthe-et-Moselle). Le 27 décembre 1918 il écrit à sa femme :Enfin, ce cauchemar est terminé. || Transcription de la correspondance échangée entre Victor Rousselot, son épouse Rosa, sa tante Esmérine et sa fille Victoria.