1. Lettre (9 octobre 1914). 2. Lettre (15 octobre 1914). 3. Lettre (31 octobre 1914). 4. Lettre (3 juin 1915). 5. Lettre (16 janvier 1918).
Henri Auguste Cablé, l’arrière grand-père du contributeur, est né le 26 mai 1880 à Rozerotte-et-Ménil dans les Vosges. Il est paysan et a trois enfants. Mobilisé, il est incorporé au 169e régiment d’infanterie. En 1915, il participe à la bataille de Bois-le-Prêtre au nord de Nancy. Ayant un quatrième enfant, il quitte le front et à partir de 1916, il passe le reste de la guerre à l’arrière occupant les fonctions de chauffeur, gendarme, vaguemestre, notamment à Cousance-les-Forges (Meuse). Il sort indemne, au moins physiquement, de la guerre, mais souffrira toute sa vie de la dysenterie. Durant la guerre, il correspond avec son épouse Juliette. Dans ses premiers courriers, exposé en première ligne, il se soucie des siens et de la ferme. Quelques lettres décrivent la guerre mais assez peu. Il s'inquiète de l'absence de nouvelles de son frère fait prisonnier à l'automne 1914. Le contributeur se souvient de quelques anecdotes racontées par sa grand-mère : Auguste a été un jour soufflé par un obus. Croyant avoir perdu ses jambes, et n'osant pas les regarder, il les a tout d'abord tâtées avec ses mains. Ensuite c'est la découverte d'un crâne humain en grattant la terre pour y poser sa gamelle. Enfin, toute sa vie, il n'a cessé de dire que « c'est Marie-Louise qui m'a sauvé la vie », sa fille née en 1916.

Letter
Lettre (9 octobre 1914).
Lettre (15 octobre 1914).
Lettre (31 octobre 1914).
Lettre (3 juin 1915).
Lettre (16 janvier 1918).