2ème partie de la lettre du 15 mai 1915 adressée à son épouse : Julien Portet continue de lui prodiguer des conseils : ..je te souhaite bonne chance pour vendre les cochons....soigne toi du mieux achète quelque peu de viande le vendredi soignez vous..réellement les gens doivent devenir fous au prix du blé. ça sera la misère si ça dure.. || Back

Dans cette 2ème partie de courrier, Julien essaie de rassurer sa femme quant à son départ ..il fallait bien s'y attendre étant sous les armes. J'ai 7 mois de passés sans être trop esquinté et les pauvres qui y sont du début doivent avoir souffert quelque chose..\n Il a joint à son colis un petit bouton pour accrocher au cou de leur petit chien et il charge son fils Paul de bien s'en occuper en attendant son retour. || Back

Correspondance datée du 3 mars 1915 de Julien Portet à son épouse. Ce courrier est écrit sur un papier à l'en-tête d'un café-restaurant situé à Embrun (Hautes-Alpes, France). Il s'étonne de ne recevoir ni courrier ni colis. Il a lui même expédié un colis contenant des vêtements pas assez chauds et souhaite en retour des bas en bon état ..tu peux croire que je suis bien planté s'il faut que je marche avec ces bas rapiécés..Il lui annonce également qu'il va partir d'ici peu.