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Les six frères Ravel dans la grande guerre

Lettre de son père Felix à Pierre , 26 aout 1915 , page 4 ( impact de balle )

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CONTRIBUTOR

Catherine MALLET

DATE

1914-08 - 1918

LANGUAGE

fra

ITEMS

38

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

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METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/4b4236635b605817e126a323d8941915

Date

1914-08
1918

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914-08

End

1918

Language

mul

Agent

Catherine MALLET | europeana19141918:agent/4b4236635b605817e126a323d8941915
Jean-Pierre Ravel | europeana19141918:agent/d64227a1665547f0f059234f7d98d452
Claude Ravel | europeana19141918:agent/f5cb1bc801e1a392556f31abe4c7bbe4

Created

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2014-04-04 15:49:08 UTC

Provenance

INTERNET

Record ID

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Deux frères dans la Grande Guerre

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10 photos, 1 carte postale et reproduction de 4 documents écrits || Henri Joseph SAURAT, mon grand-père maternel, est né le 12 mars 1893 à Chalabre, dans l'Aude. Incorporé dès le 26 novembre 1913 Henri, classé soutien indispensable de famille par le conseil cantonal de sa commune, n'est affecté au 80ème R.I. que le 2 mars 1914. Arrivé au corps le 3 mars du même mois, en tant que soldat de 2ème classe, il ne retrouvera la vie civile que le 1er septembre 1919. Plus de cinq longues années d'épreuves et de souffrances dont il sortira marqué à vie, autant psychiquement que dans sa chair. En l'absence de documents précis, il est difficile de suivre son journal de marche au cours de cette période. Je ne peux qu'en signaler les principales étapes au vu de son état signalétique et des services militaires. Baptême du feu en Lorraine sanctionné, en août 1914, par un éclat d’obus. 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À la différence de son aîné, il est recruté alors que les combats font partout rage. Incorporé à Narbonne, en août 1916, il rejoint finalement Arras au sein du 33ème R.I., 1er corps d'armée, 10ème compagnie. Moins d'un an plus tard, il est engagé dans la difficile bataille des Flandres, particulièrement éprouvante au regard des conditions climatiques et de la résistance acharnée des forces ennemies. De fait, Jean Hervé est mortellement blessé à Steenstraat, non loin d’Ypres, en Belgique, le 15 juillet 1917. Il avait moins de 21 ans… Bien que son nom figure sur le monument aux morts de Chalabre, aucune tombe ne semblait avoir recueilli ses restes dans le cimetière de la commune. En fait, c’est à mille kilomètres de là qu’il fallait chercher, au sein de l’immense nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette, à Amblain-Saint-Nazaire, dans le Pas-de-Calais. 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Certificats de décès de Léon et Désiré, transcription d'une lettre de Léon Vuillard, photographie d'un des frères. || Récit de Françoise Decreusefond concernant les trois frères de sa grand-mère Elise Vuillard, aînée d'une fratrie de cinq personnes : Alfred, Paul, Léon, né le 29 septembre 1883 et mort pour la France à Hautcourt (Meuse) le 7 avril 1916, sous-lieutenant au 158e RI ; Louis, Etienne Désiré, né le 11 mai 1888, mort pour la France le 25 septembre 1915 au combat de la ferme de Wacques, commune de Souain (Marne), sergent au 35e RI, croix de guerre étoile d'argent ; Louis Victor né le 26 août 1888 le seul fils à avoir fait la guerre et à en être revenu. Originaire du Jura, la branche d'Elise est venue s'installée à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) où elle a fait souche. Famille consacrée à l'enseignement, Elise tout comme son père et son frère Désiré fut institutrice. Léon, quant à lui était professeur. Le souvenir de deux frères est resté très vivace dans la famille. Elise donna d'ailleurs, à un de ses fils, les prénoms de Léon Désiré, en hommage aux disparus.

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