FRAD087_095-Histoire de Georges Pichot
Georges Pichot est né en Creuse au village de Presinat, sur la commune de Saint-Martin-Château. Conscrit en 1913 (matricule n° 2726), il est envoyé au front dès le 2 août 1914. Il est d'abord incorporé au 138ème régiment d'infanterie et est blessé par balle au fort de la Pompelle, à la fesse gauche. Il est ensuite incorporé au 165ème régiment d'infanterie, le 1er févier 1915, puis le 2 février 1915, il passe au 33ème bataillon de Marche du 33ème régiment d'infanterie. Le 21 mars 1915, il passe au 53ème régiment d'infanterie. Le 25 septembre 1915, il est blessé en Champagne : il est gazé et a une plaie au pignet droit par éclat d'obus. Georges Pichot est alors envoyé en convalescence à Espirat dans la région de Perpignan.
Le 26 avril 1916, il passe au 162ème régiment d'infanterie. Le 20 mai 1916, il est blessé au Mort-Homme et est fait prisonnier. Georges Pichot devient une vraie gueule cassée :il présence une plaie du maxillaire inférieur gauche par balle. Le même jour, il est fait prisonnier à Verdun et est interné au camp de Lazarett d'Orhdruff) puis au camp de Langensalza (en Saxe). Les médecins du camp soignent ses blessures. Il est ensuite placé dans une ferme en Allemagne, dans laquelle sa captivité se passe très bien. Il est rapatrié par armistice le 29 décembre 1918.
Lors d'une commémoration devant le monument aux morts de Saint-Martin-Château, il prononce un discours en tant que maire par intérim qui est un témoignage de guerre.
Photographie des conscrits de 1913 de Saint-Martin-Château.
Photographie prise à Espirat lors de sa convalescence en 1915.
Photographie prise par les médecins du camp de Langensalza en 1916.
Discours prononcé lors d'une commémoration devant le monument aux morts de Saint-Martin-Château.
CONTRIBUTOR
M. François CAUSSE
DATE
1914 - 1918
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Convalescence de Georges Pichot
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Front || Georges Pichot en convalescence à Espira-de-l'Agly, lors de sa première blessure à la main. sur la photographie, il se trouve debout à l'extrémité gauche.
FRAD087_095- Histoire d'Ernest Morgat
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Photographie d'Ernest Morgat en 1915, 8ème régiment de cuirassiers Photographie d'Ernest Morgat au 13ème régiment d'artillerie Photographie d'Ernest Morgat avec Duvignac dans le secteur de la Fille-Morte, en Argonne en 1917 Les as de la 9ème et 10ème pièce du 176ème régiment d'artillerie de tranchée. Photographie d'Ernest Morgat avec Duvignac en 1918 Billet d'hospitalisation en 1916, au dépôt des éclopés || Ernest Morgat est né à Saint-Priest-le-Betoux (87). Né en 1896, il doit effectuer son service militaire en 1916, mais est envoyé au front dès 1915. Etant très grand (il mesure 1,77 mètre), le 10 avril 1915, il est affecté au 8ème régiment de cuirassiers de Tours (qui est rattaché à la 9ème compagnie de cavalerie). Il est envoyé dans la Somme dans un secteur entre Lassigny et Roye et prend part aux bataille de Canny et du Bois-des-Loges. Le 8ème régiment de cuirassiers est dissout en mai 1916. Ernest Morgat est affecté au 20ème régiment d'artillerie durant un mois puis le 1er juin 1916, il est affecté au 13ème régiment d'artillerie avec lequel il est envoyé dans le secteur de Vaucquois. Le 4 juillet 1916, il est gazé et envoyé durant un mois au dépôt des éclopés d'Abbeville. Il rejoint son régiment et prend par à la bataille pour le fort de Douaumont en octobre 1916. Ernest Morgat passe ensuite au 228ème régiment d'artillerie de campagne le 1er octobre 1917 avec lequel il est envoyé dans le secteur de la Fille-Morte, en Argonne. Il rejoint ensuite le 176ème régiment d'artillerie Il se lie d'amitié avec un certain Duvignac qui le suivra dans le 228ème et le 176ème régiment d'infanterie. Ils se font photographier ensemble à plusieurs reprises.
Histoire de Georges Dufay
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Georges Alfred Dufay est né le 28 mai 1884 à Wizernes (Pas-de-Calais) d’un père menuisier et d’une mère papetière. Peu de temps après la fin de son service militaire, il se marie en 1908 à l’âge de 24 ans avec Alice Tuppin, alors âgée de 18 ans. Le mariage a lieu à Ennery dans le Val-d’Oise, ville de naissance de la jeune mariée. Le couple y réside. Lui exerce la profession de charron. Le 24 octobre 1912, un petit garçon, prénommé Maurice, voit le jour. Suite à l’ordre de mobilisation générale, il quitte le foyer et rejoint son corps le 4 août 1914 : il intègre la compagnie hors rang du 272ème régiment d’infanterie. Il passe en octobre 1916 à la 15ème compagnie. Lors de la seconde bataille de la Marne, le régiment attaque le 23 juillet 1918 en direction des bois de Saint-Ribert et de Sauvilliers (Somme). La 15ème compagnie affronte alors un feu nourri de mitrailleuses. Georges Alfred Dufay est fauché et tué aux côtés de dix-huit de ses camarades. Alice porte le deuil de son époux, tué moins de quatre mois avant la fin des combats. Le petit Maurice perd son père à six ans. Le temps passe, et Alice se remarie en 1924 avec un autre « Georges », Georges Léon Bordier à Maisons-Laffitte. Autre petit clin d’œil de l’Histoire, en 1955, Maurice donne le prénom de « Georges » à son fils, en mémoire de ce père qu’il n’a connu que brièvement au rythme des permissions lors desquelles ces trois photographies souvenirs ont été prises. || Photographies n°1 à 3 : Georges Dufay aux côtés d'Alice son épouse et de Maurice son fils (s.d.). Photographie n°4 : Georges Dufay et ses camarades du 272ème régiment d'infanterie (s.d.). || || Photograph || Georges Dufay aux côtés d'Alice son épouse et Maurice son fils || || Photograph || Georges Dufay aux côtés d'Alice son épouse et Maurice son fils || || Photograph || Georges Dufay aux côtés d'Alice son épouse et Maurice son fils || || Georges Dufay avec ses camarades du 272ème régiment d'infanterie || Photograph