Guillaume Granet est né en 1896 (classe 1916) à Videix (Haute-Vienne). Il est cultivateur. Âgé de 19 ans, il est appelé le 10 avril 1915 et arrive, comme soldat de 2e classe, au 7e régiment d'infanterie coloniale, basé à Bordeaux. A cette date, le régiment reprend l'offensive en Champagne. Le 29 mai, quelques soldats sont fusillés à Maffrécourt (Marne) pour désertion devant l'ennemi. Détaché au centre de mitrailleurs de Bayonne le 20 mai 1916, il passe au 6e régiment d'infanterie coloniale le 21 juillet 1916 qui se bat dans la Somme. Il passe ensuite, le 16 septembre 1916, au 5e régiment colonial qui combat dans l'Oise. Il est blessé à la main gauche, le 23 juillet 1918, dans la région de Mailly-Raineval (Somme). Il est soldat de 1er classe le 11 mars 1919. Il est démobilisé le 18 septembre 1919. Il a reçu la Citation à l'ordre du régiment, du 3 décembre 1917, comme 'étant pas de service à la pièce, s'est spontanément offert comme volontaire pour remplacer des guetteurs de tranchées tués ou blessés. Il reçoit une deuxième citation à l'ordre du régiment, du 18 août 1918, comme ireur d'élite d'un calme et d'un courage remarquable. S'est particulièrement distingué en contre battant les mitrailleuses ennemies pendant le passage de l'Aisne pour la section qu'il était chargée d'appuyer. Guillaume Granet a reçu la Croix de guerre 2 étoiles de bronze, la médaille de la Victoire ainsi que la médaille commémorative. || Croix de guerre, cartes postales-correspondance, photographies.

Photographies. Cartes postales du régiment dans lequel Guillaume Allard effectue son service militaire au verso, lettres à sa femme (15 janvier 1912). Correspondance : 8 lettres à sa femme (août 1914). Documents relatifs à sa recherche et photographie du cimetière de Saint-Vincent (1914-1922). || Guilllaume, Maurice Allard est né au Bouscat le 20 aout 1890. Affecté au 7e régiment d'infanterie coloniale, il est porté disparu en Belgique dès le premier mois du premier conflit mondial. La date de son décès est fixé au 22 août 1914. Son épouse est alors enceinte : leur fille, Mauricette, naît en décembre 1914. Elle est aujourd'hui dans sa centième année.

Vie quotidienne au jour le jour de Bailleul (Nord) en 1914-1915 || Front