Photo de François Tatoueix et son épouse
Photo de François Tatoueix et de son épouse.
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Archives départementales de la Haute-Vienne
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DATE
-
LANGUAGE
fra
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INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAD87_078. François TATOUEIX | ramasseur de cadavres.
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Journal de François Tatoueix en deux parties. Le premier, Journal-1914-1918, débute le 12 août 1914 et se termine en juillet 1915, date de son départ en permission de quatre jours pour Bordeaux. Le second intitulé Mes Mémoires, suite reprend le 2 août pour se terminer en 1918. photo de François avec son épouse. || François Tatoueix est né le 29 décembre 1876 à Sussac (Haute-Vienne). Il est cultivateur à Gentioux en Creuse, zone froide et aride du Limousin. Le travail dans les champs, dure et pénible, il connait. Le 4 août 1914, il est mobilisé puis intégré dans le 89e Régiment Territorial d'Infanterie dont le casernement est à Limoges. Cependant, François part de Bordeaux où il caserne alors. François Tatoueix intégrera le 135e Régiment Territorial d'Infanterie le 18 novembre 1915, passera au 94 e Régiment Territorial d'Infanterie le 15 juillet 1917, puis le 87e Régiment Territorial d'Infanterie le 24 juillet 1917 pour réintégrer le 89e le 3 juillet 1918. Il est démobilisé le 28 janvier 1919. L'écriture du journal (en fait en deux parties) qu'il tiendra durant toute la guerre, débute le jours de son départ de Bordeaux, le 12 août 1914 et se termine en 1918. Au jours le jour, François, ou peut-être un autre qui sait mieux écrire (son caporal ?) relate chaque évènement. De la séance d'habillage à la caserne des Feuillants à Limoges (13 août 1914) au moment du départ pour Lunéville (Meurthe-et-Moselle), jusqu'à la confrontation avec la réalité des combats. Affecté au 4e bataillon de la 14e Compagnie, François Tatoueix doit, dès son arrivée dans la région de Vétrimont et d'Hudiviller (16 août 1914) se plonger dans la vision du désastre. Des villages bombardés, des ruines encore fumantes, des cadavres d'hommes mêlés à ceux de chevaux. François Tatoueix se dévoue à sa tache, le ettoyage des champs de bataille, c'est à dire le regroupement des cadavres, des chevaux et des hommes, et enfin, leur ensevelissement. Ici, François note alors que out est lugubre et deuil, ailleurs, c'est la révolte ou l'interrogation sur les choix stratégiques des gradés. Les mois passent, François rejoint Amiens où il creuse des tranchées dans le terrain de manoeuvres. Au fil des mois le quotidien sera quasiment le même, entre creusement des tranchées, déblayages des morts et quelques fois petits moments de répit. Il est évident que François Tatoueix (quasi analphabète) n'a pas écrit son journal mais a eu une main pour le faire. Quoiqu'il en soit, François a vécu ces évènements et a trouvé auprès de lui un passeur de mémoire.
Photo montage de Victor Mollet et son épouse Marguerite | avec un poème imprimé.
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Photo noir et blanc, en montage || Front