René VILLARD, né le 4 août 1875 à Ploaré dans le département du Finistère (29), exerce le métier de professeur d'anglais à La Châtre (département de l'Indre), puis à Saint-Brieuc au lycée Le Braz, après avoir obtenu une licence en lettres et en anglais. En mars 1915, âgé alors de 40 ans, il se porte volontaire dans la Grande Guerre et occupe un rôle important en servant d'interprète auprès des troupes britanniques, tout particulièrement lors de la bataille de la Somme. Le 21 octobre 1917, il reçoit la médaille militaire britannique. Après la guerre, les anciens combattants italiens ont entretenu une correspondance avec les anciens combattants français. René VILLARD également écrivain, correspondant littéraire pour la revue L'Illustration et grand ami de Max JACOB, se rend à Rome en 1929 avec toute une délégation à l'ambassade de France. Il décède le 3 février 1940. || Durant le conflit mondial, René VILLARD décrit la guerre sur des carnets (5 carnets de 1915 à 1918). Plusieurs photographies permettent de le voir entouré d'officiers britanniques. Ouvrage De l'Aube au Crépuscule (publié à compte d'auteur en 1939) qui comporte notamment son poème Haine à la guerre. Documents en italien : feuillets L'Uomo Del Croix.

Renée GUITTON était le grand-père maternel du contributeur.Capitaine au début de la guerre il a ensuite été nommé commandant. Il a été blessé neuf fois durant les combats. Son ami le Général LEVANIER lui a laissé ses écrits concernant différentes batailles de la guerre de 1914-1918. Albert MOREL était le père du contributeur. Né en 1895, il était simple soldat en 1914 puis aspirant à la fin de la guerre. || Deux citations dont une à l'ordre de l'armée de Albert MOREL, photographies, correspondance, écrits du Général LEVANIER (documents tapuscrits), un exemplaire d'un journal satirique : Le Rigolboche 10 avril 1915.

ACA4640172_39_PELAY_03_01 : René Pelay et son régiment en occupation à Wiesbaden || Pierre Pelay, dit René, est né en 1899 dans le Gers. À l'âge de 18 ans, en 1917, il s'engage dans les Chasseurs d'Orléans et paticipe, bon gré mal gré, au rétablissement de l'ordre lors des grèves qui éclatent à Saint-Étienne comme dans plusieurs autres villes. Il est finalement envoyé au front en 1918 mais l'armistice est signé très vite et il lui manquera trois mois pour pouvoir obtenir sa carte du combattant. Il fait partie des premiers Chasseurs qui entrent dans Strasbourg puis il est envoyé en occupation en Allemagne. Il est d'abord stationné à Wiesbaden, agréable ville d'eau puis son régiment est envoyé en Pologne, près de Cracovie : la vie est alors très dure pour les soldats qui meurent très nombreux de congestion pulmonaire. René est touché à son tour par une congestion du rein et est rapatrié, dans un état désespéré en 1918 vers son village du Houga. Il faudra toute la tendresse et le lait de poule de sa grand-mère Justine pour le sauver !