FRBMLI-019/1 Félix Despagne
Félix Despagne, mon arrière grand-père, était tonnelier en Touraine, à Rilly sur Loire. Mobilisé en 1915 dans la territoriale, il fait ses classes en Champagne mais il n'ira pas au front. En effet, l'autorité militaire a besoin d'hommes qui travaillent le bois. C'est un de ses camarades qui l'avertit : Toi, tu n'es pas tonnelier? Félix répond à l'appel . Il ira à Toulouse puis à Montereau exercer son métier de tonnelier, travaillant au conditionnement du vin puis de la poudre jusqu'en 1918. Il est enterré à Rilly-sur-Loire.
Ces documents ont été transmis au sein de la famille.
001 : Carte postale sur laquelle figure la phrase Une pensée de Toulouse, envoyée de Toulouse le 30 juillet 1915 par Félix Despagne à sa femme. Il dit qu'il espère rester à Toulouse
002 : Photographie de Félix Despagne en tenue militaire, prise à Troyes en 1915.
Félix Despagne
photographie de Félix Despagne
Remembrance
Photograph
une photographie de Félix Despagne en tenue militaire, prise à Troyes en 1915.
Troyes
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Une carte postale sur laquelle figure la phrase Une pensée de Toulouse, envoyée de Toulouse le 30 juillet 1915 par Félix Despagne à sa femme. Il dit qu'il espère rester à Toulouse
Carte postale de Félix Despagne à sa femme
43.6081155,1.4478515000000698
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Postcard
CONTRIBUTOR
Tillie
Marie-Odile
DATE
- 1916
LANGUAGE
fra
ITEMS
3
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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ACA4640172_02_CANDAU_01 Félix Gracianette
1 Item
Félix Gracianette est mon grand-père maternel, né à Sévignacq-Thèze (Pyrénées-Atlantiques, à l'époque Basses-Pyrénées). Cultivateur, réserviste, il a été mobilisé en août 1914, à l'âge de 31 ans et affecté au 283e RI de Saint-Gaudens. Je l'ai bien connu puisqu'il est décédé en 1973, à l'âge de 90 ans. Il ne parlait pas trop de la période de la guerre, nous ne lui posions pas beaucoup de questions mais je ne suis pas sûr qu'il avait très envie d'en parler. Ses archives étaient rangées dans un tiroir, dans la maison où il est né et où il est décédé. Elles étaient connues de tous. Ses cahiers ont ciculé à l'école primaire de Sévignacq : les instituteurs en avaient connaissance et, chaque année, les montraient aux enfants. Il a laissé 2 cahiers d'écolier dans lesquels il raconte sa guerre : ces cahiers ont été probablement réécrits après le conflit, d'après des notes qu'il avait pu prendre. Le récit s'arrête en mars-avril 1917, les pages suivantes ont été arrachées. Certains passages sont plus particulièrement émouvants. Plusieurs pages décrivent son permier jour au front, le 24 août 1914, à Eton (Meuse) : un croquis fait sans doute sur place montre l'église d'Eton (ci-joint l'église d'Eton où je m'introduisait au moment de battre en retraite a la bataille du 24 aout 1914 qui s'eccroula au moment ou je rentrait). Plus loin, il parle de l'un de ses copains, Rémi Ladebat originaire du village voisin d'Escoubès, tué près de lui à Vaux-lès-Palameix (Meuse), qu'il a enterré lui-même. Enfin, plus tard, il raconte comment il a été blessé le 1er mars 1916, lors de la grande offensive allemande sur Verdun. Après une période d'hospitalisation, il a été incorporé au 403e RI puis a été fait prisonnier en Champagne. || - 2 cahiers d'écoliers contenant le récit de la guerre, d'août 1914 à avril 1917 - croquis d'église et bâtiments divers dans la Meuse, croquis du front - images pieuses (dont une prise sur le corps d'un soldat allemand, en langue polonaise ou tchèque) - correspondance abondante (lettres non comptabilisées) - photographies
Félix Guichard 14-18
2 Items
Félix Guichard, mon grand-oncle maternel, vient au monde à Marseille le 7 septembre 1893. Il est le benjamin d'une famille de trois enfants. Un frère aîné, mon grand-père et une soeur. Deux mois après ses 20 ans, en novembre 1913, il est incorporé au 75ème Régiment d'Infanterie. Le voici en 1914 dans les Vosges où, au col de Sainte Marie aux Mines et le 8 août de la même année, il prend contact avec les boches pour la première fois (écrit tel quel). En octobre 1914, il est affecté au N° 15 du régiment en campagne , il passe en l'espace d'un mois de caporal à Sergent fourrier* *le sergent fourrier est l'homme de confiance du capitaine et s'occupe de la solde, de l'approvisionnement, du couchage de la troupe. Un poste de comptable qui ne s'est pas avéré aussi tranquille qu'on le croit pendant cette grande guerre car il devait faire des kilomètres à vélo ou à pieds pour trouver des endroits où loger la troupe qui changeait constamment de cantonnement. Le 30 décembre 1914à Lihons dans la Somme, Félix est blessé à la tête par un éclat d'obus région sus orbitaire gauche (document joint). En 1915, il est détaché à la Maison Hotschkiss (fabricant de mitrailleuse) à Lyon. Le 1er juillet 1917 et par décision du Gouverneur Général de Lyon, le sergent Guichard passe au 158ème régiment d'infanterie puis fin janvier 1918 au 97ème RI à Remiremont dans les Vosges et, à dater de mars 1918,au 54ème RI dans lequel il terminera la guerre. Le 18 mars 1917, Félix apprend le décès de son père survenu à l'âge de 59 ans. Il n'était pas près de lui. Les seules lettres retrouvées et adressées à son épouse Baptistine commencent en juin 1918 et se terminent en septembre de la même année. Le 14 juillet 1918, il fait une demande pour entrer dans l'aviation, non pas pour voler comme il l'écrit, mais pour faire son métier qu'il aime : travailler le fer. Il ira faire son premier essai fin septembre au parc aéronautique de Dragonville mais aucune suite n'est donnée. Le 13 septembre 1918, Félix quitte Chacrise dans l'Aisne pour se rapprocher du front et écrit à Baptistine du fond d'une tranchée (une sape boche) : la soupe arrivait, le seul et unique repas par 24 h..la récompense, un litre de vin par jour et 1/16ème de litre de gniole, les poilus iraient n'importe où pour çà.....Je me lave la tête et les mains avec la gniole mais le vin, on dirait de l'encre ou de la peinture certains jours.... Je reste jusqu'à 36 H d'aller aux chiottes et puis je cague (patois) comme un renard....j'ai une barbe de 14 jours et suis surement le plus barbu de tous... (lettre jointe) Le 15 septembre 1918, après la bataille et toujours dans les tranchées, il écrit de nouveau à Baptistine : .... Des tanks grimpèrent le coteau où nous étions en tranchées. Ce fut l'attaque du sommet en règle. Les boches se rendaient en masse ou fuyaient en débandade. Heureusement car le bataillon ne comptait pas 150 fusils......Les poilus oubliaient qu'ils étaient à bout et d'un bond formidable tout un grand bois et un grand plateau furent nettoyés d'un coup...... Nous sommes en réserve jusqu'à ce soir à l'heure où sonnera la délivrance et le repas bien gagné........je me languis énormément car je suis dégueulasse. C'est inouï dans l'état où l'on se trouve, la vermine nous mange. Je ne me suis pas débarbouillé trois fois depuis 16 jours. Si tu voyais ma barbe, toi qui te plaignais de la trouver trop longue au bout de deux jours..... Le 27 septembre 1918, Félix est cité pour bonne conduite et bravoure sur le champ de bataille. Il obtient la croix de guerre étoile d'argent(document joint). Citation : S'est conduit d'une façon admirable au combat du 14 septembre 1918, transmettant de nombreux ordres aux vues de l'ennemi, sous de fortes rafales de mitrailleuses et d'artillerie. Sous-officier brave et consciencieux. Le 11 novembre 1918 à 8 heures du matin, le sergent Guichard remet, au commandant de la Compagnie, la dernière note de la guerre: On continuera à progresser sur toute la ligne tant qu'on ne rencontrera pas de résistance. Si on rencontre une résistance, on s'arrêtera sans attaquer. Dans tous les cas, on s'arrêtera surplace à 11 Heures (onze), heure à laquelle les hostilités sont suspendues...... Au 1er janvier 1918 Félix Guichard est nommé Sergent Major et, rengagé de six mois en six mois dans divers régiments d'infanterie, il restera dans l'armée et continuera une carrière exemplaire, notamment au Maroc mais, c'est une autre histoire. Le commandant Félix GUICHARD a dû naitre sous une bonne étoile. Après avoir fait la grande guerre, des opérations d'envergure au Maroc et eu un grave accident de voiture, il est décédé dans le petit village de Fuveau en Provence à l'âge de 90 ans. Bravo Tonton Félix et merci pour toute la richesse de souvenirs que nous a laissés. Ta petite nièce Danièle AMEGLIO
FRBNSA-085 Félix Supiot
15 Items
Le contributeur est le petit-fils de Félix Supiot, parti le 3 août 1914 sur le front de l'est et fait prisonnier tout de suite. Il est en captivité en Allemagne pendant le reste de la guerre. Il a laissé un carnet de guerre entièrement reproduit ici. || 01 Carnet de guerre de Félix Supiot 02 photo personnelle datée de août 1917 03 photo groupe de prisonniers