Pierre Bodez a été mobilisé vers la fin de la guerre vu son jeune âge comme sapeur mineur au 11ème Génie. Dessinateur amateur, il a décoré une enveloppe d'un courrier destiné à ses parents, domiciliés à Langres en Haute-Marne. Il a reçu une balle dans la hanche dont il gardera des séquelles toute sa vie et de ce fait, a été démobilisé. René Bodez a été mobilisé du 12 avril 1915 au 21 sept 1919. Blessé et évacué vers l'hôpital de Douai, il retourne au front en décembre 1916. Son livret militaire comporte deux appréciations élogieuses concernant ses attaques avec le 174ème Régiment d'infanterie : l'une du 29 juin 1918 ; l'autre du 18 octobre 1918. Entre ces 2 dates, il fut nommé caporal en septembre 1918. || 1 photo des deux frères René et Pierre Bodez, habillés en militaire et leurs parents, une enveloppe décorée à la main par Pierre Bodez et un extrait du livret militaire de René Bodez

René Maillard a été rappelé à l'activité en 1914 à l'âge de 41 ans. Il est marié, il a deux filles. D'abord affecté à des travaux, il devient infirmier le 18 janvier 1917. Il est détaché agricole le 12 septembre 1917. 28 ème régiment d'infanterie. Le carnet s'est transmis et son arrière-petite-fille a fait des recherches et réuni des documents sur son arrière-grand-père à l'occasion d'une exposition à la bibliothèque de sa commune en 2009. || 01 carnet de guerre manuscrit au crayon papier (1916)

Mon père René Mordin a été appelé en 1913, et est resté sous les drapeaux jusqu'à sa réforme pour blessures de guerre en 1917. Il a servi au 151e puis au 70e Régiment d'Infanterie et a combattu dans la Marne, à Verdun, en Argonne, en Champagne. La guerre l'a même amené à guider son régiment à travers la forêt d'Argonne près de son village natal de Froidos (Meuse). Il prenait et envoyait à ses parents de nombreuses photos de tout ce qu'il voyait pendant la guerre : tranchées, baraquements, ses camarades, les villages traversés, etc., qu'il a également parfois dessinés dans ses carnets. Blessé trois fois, il a reçu de nombreuses décorations pour ses faits de guerre : sa citation à l'ordre de son régiment en 1917 le qualifie d'excellent sous-officier, brave et énergique. Parmi ses décorations, il comptait la croix de guerre 1914-1918, la médaille militaire, la médaille interalliée dite la Victoire, la médaille de Verdun, la croix du combattant, et la légion d'honneur à titre militaire. Il était également titulaire des Palmes académiques et président de la section du XIXe arrondissement du Souvenir français qu'il avait créée. || Lettre à ses parents du 04/04/1916 Lot de 10 photos