FRAD034-040-041 Deux grands-pères d'un couple survivants de la Grande guerre
Les contributeurs sont les époux Marie-France PADOX-PELISSIER et Jean-Pierre PADOX.
Louis DURAND est le grand-père de Marie-France PADOX-PELISSIER. Il naît à St Drézery en 1891 et y vit en tant que viticulteur après avoir fait 10 ans dans l'armée, lorsqu'il est mobilisé pour la Grande guerre pour aller dans la cavalerie. Revenu en 1920, il se marie et continue de travailler les vignes, à Clapiers cette fois-ci. Il meurt en 1964.
Paulin-Albert PADOX, grand-père paternel de Jean-Pierre PADOX naît en 1882 à Vendron dans les Vosges, originaire d'Alsace-Lorraine. Tisserand, il devient par la suite épicier et tient la coopérative des ouvriers du tissage, que sa femme tiendra lors de l'absence de son mari, parti à la guerre. Il part à la guerre à l'âge de 32 ans, laissant un enfant et sa femme enceinte d'une fille qui naîtra en 1914. A la guerre, Paulin-Albert PADOX est artilleur. Ce dernier participe à la bataille de Notre Dame de Lorette ainsi qu'à celle de Verdun. Au front, Paulin-Albert correspond beaucoup avec sa femme et son fils. Le poilu survit à la guerre et meurt en 1965.
Louis Durand
- photographie en uniforme
Paulin-Albert PADOX
-cartes postales adressées à sa famille.
Remembrance
01 - carnet militaire de Paulin Albert PADOX
Official document
02 - Carte postale adressée à son fils
Coté photo d'une carte postale adressée au fils du poilu, Gabriel
Letter
Front
Carte postale du poilu adressée à son fils, Gabriel
Back
Guerre mondiale (1914-1918) -- Femmes
03 - Carte postale adressée à sa femme
Carte postale du poilu adressée à sa femme
Guerre mondiale (1914-1918) -- France
Interview
04 - Témoignage des époux Marie-France PADOX-PELISSIER et de Jean-Pierre PADOX
CONTRIBUTOR
Marie-France PADOX-PELISSIER et Jean-Pierre PADOX
DATE
- 1918
LANGUAGE
fra
ITEMS
5
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Deux frères dans la Grande Guerre
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10 photos, 1 carte postale et reproduction de 4 documents écrits || Henri Joseph SAURAT, mon grand-père maternel, est né le 12 mars 1893 à Chalabre, dans l'Aude. Incorporé dès le 26 novembre 1913 Henri, classé soutien indispensable de famille par le conseil cantonal de sa commune, n'est affecté au 80ème R.I. que le 2 mars 1914. Arrivé au corps le 3 mars du même mois, en tant que soldat de 2ème classe, il ne retrouvera la vie civile que le 1er septembre 1919. Plus de cinq longues années d'épreuves et de souffrances dont il sortira marqué à vie, autant psychiquement que dans sa chair. En l'absence de documents précis, il est difficile de suivre son journal de marche au cours de cette période. Je ne peux qu'en signaler les principales étapes au vu de son état signalétique et des services militaires. Baptême du feu en Lorraine sanctionné, en août 1914, par un éclat d’obus. En juin 1915, c'est la bataille de l'Yser qui lui vaut une seconde blessure laquelle le tient éloigné du front pendant plusieurs mois. Mais c'est aussi l'enfer de Verdun (Fleury-sous-Douaumont, la cote 304…), en 1916-1917. Au printemps 1918, on le retrouve en Alsace (pont d'Aspach) puis dans les Flandres, au mont Kemmel, où il est à nouveau blessé, en juin, par un éclat d'obus. De retour sur le front début juillet, il finira la guerre dans la région de Laon (Ailette, La Serre). Pour les soldats les moins gravement blessés, le temps des soins devait constituer une sorte de respiration en attendant leur retour sur les champs de bataille. En effet, évacués « vers l'intérieur », ils faisaient une halte plus ou moins longue dans un hôpital pour parfaire leur remise en forme. Ainsi, c'est à Beaugency (Loiret) dans le couvent des Ursulines transformé en hôpital militaire que l'on retrouvera Henri au moins à trois reprises pour des séjours de parfois six mois. A l'image de la plupart des anciens combattants, il ne se montrait guère bavard concernant sa vie de soldat. Mais, sans doute, gardait-il en mémoire de terribles images, irracontables, comme celles que la rumeur familiale me rapporta après le décès de mon grand-père, en 1956. Est-ce en référence au métier qu'il exerçait dans la vie civile – celui de boucher – qu'il fut, dit-on, parfois commis au triste rôle de « nettoyeur de tranchées » après l'assaut? Quoi qu'il en soit, on murmurait que seul l'alcool - voire pire, avait pu lui insuffler suffisamment de courage ou d'inconscience pour mener à bien ces pénibles missions. La Dépêche du Midi consacra un court hommage à Henri lors de ses obsèques. Le journal rappela qu'il « était titulaire de la Croix de Guerre, avec sept citations, et de la Médaille Militaire. Blessé à plusieurs reprises, il avait été également gazé et diminué physiquement. » Jean Hervé SAURAT, frère cadet d'Henri, est né le 17 août 1896, également à Chalabre. À la différence de son aîné, il est recruté alors que les combats font partout rage. Incorporé à Narbonne, en août 1916, il rejoint finalement Arras au sein du 33ème R.I., 1er corps d'armée, 10ème compagnie. Moins d'un an plus tard, il est engagé dans la difficile bataille des Flandres, particulièrement éprouvante au regard des conditions climatiques et de la résistance acharnée des forces ennemies. De fait, Jean Hervé est mortellement blessé à Steenstraat, non loin d’Ypres, en Belgique, le 15 juillet 1917. Il avait moins de 21 ans… Bien que son nom figure sur le monument aux morts de Chalabre, aucune tombe ne semblait avoir recueilli ses restes dans le cimetière de la commune. En fait, c’est à mille kilomètres de là qu’il fallait chercher, au sein de l’immense nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette, à Amblain-Saint-Nazaire, dans le Pas-de-Calais. 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