Transcribe

Toma lá dá cá

Monographic bibliographic item
Monografia

Show More
 
 
 
 

CREATOR

DATE

1801-01-01 - Tue Dec 31 00:19:32 CET 1901

LANGUAGE

por

ITEMS

62

INSTITUTION

Teatro Nacional D. Maria II - Biblioteca|Arquivo

PROGRESS

START DATE
TRANSCRIBERS
CHARACTERS
LOCATIONS
ENRICHMENTS

Generating story statistics and calculating story completion status!

METADATA

Type

language materials, manuscript
material textual, manuscrito

Language

por

Country

Portugal

DataProvider

Teatro Nacional D. Maria II - Biblioteca|Arquivo

Provider

RNOD-Portugal

Year

1854

DatasetName

10501_Ag_PT_RNOD

Begin

1801-01-01
Sun Jan 01 01:00:00 CET 1854
Thu Jan 01 01:00:00 CET 1801
Wed Jan 01 01:00:00 CET 1851

End

1900-12-31
Sun Dec 31 01:00:00 CET 1854
Mon Dec 31 00:19:32 CET 1900
Tue Dec 31 00:19:32 CET 1901
Fri Dec 31 01:00:00 CET 1875

Language

pt

Created

2019-06-07T06:15:04.936Z
2020-10-30T15:17:10.498717Z
2020-10-30T15:17:10.499152Z

Record ID

/10501/bib_rnod_211222

Discover Similar Stories

 
 
 
 

Povestea generalului Toma Constantinescu

1 Item

Strabunicul meu, general Toma Constantinescu, a fost comandatul corpului 5 Armata in Primul razboi mondial. A participat si in razboiul de independenta. Sotia sa Luiza a fost presedinta filialei Crucea-rosie Tulcea. Copiii au participat si ei la luptele din Primul razboi mondial. A murit pe frontul de est in 1917 de tifos exantematic si cangrena, refuzand amputarea piciarelor General fara picioare, mai bine mor, potrivit ficei sale mai mici, Constantinescu Victoria. (bunica) || || Front || General Toma Costantinescu, comandatul corpului 5 armata || Act deces General Toma Costantinescu, strabunic || 45.1716165,28.79144389999999 || Official document || Remembrance || || General Toma Constantinescu, comandant corpului 5 armata || 44.860588,24.867905000000064 || Poza strabunic : General Toma Constantinescu, comandant corpului 5 armata || Pitesci || Genaral Toma Constantinescu, comandant corpului 5 armata || Front || Photograph

Go to:
 
 
 
 

Povestea tanarului locotenent Toma Constantinescu

3 Items

Tatal unchiului meu, Toma Constantinescu , a luptat in primul razboi mondial fiind locotenent in Regimentul 3 Artilerie.El provenea dintr-o familie cu traditie militara, tatal sau fiind tot militar in acea perioada- general activ la cartierul de razboi al generalului Prezan. Cei doi -tata si fiu- au murit in timpul Primului razboi Mondial cam in aceeasi perioada, dar tatal a murit din cauza tifosului exantematic, pe cand fiul sau a murit pe front la Turtucaia in august 1916 , in lupta la baioneta.Nu a mai apucat sa-si cunoasca fiul ( nascut la 10.02.1917) care la randul sau a devenit mai tarziu tot ofiter de artilerie, luptand in al doilea razboi mondial( care spunea in gluma : eu doar vaduva de razboi nu sunt! ). Iata cum este descrisa contributia locotenentului Constantinescu Toma la lupta de la Turtucaia in volumul Istoria Razboiului pentru intregirea Romaniei : 1916-1919, Editura Casei Scoalelor , atelier Cartea Romaneasca, decembrie 1925, pag. 397 :(...) Locotenentul Constantinescu Toma, fiul generalului cu acelas nume, sustinuse apararea centrului No.1 cu bacteria sa, pana cand, incadrat si bombardat violent de artileria grea dusmana, care I-a distrus doua tunuri, a ramas numai cu celelalte doua.Pe acestea le scapa din vartejul de foc si cu multa greutate le adduce in reduit.Ajutat de un plutonier si de cativa soldati cu o mitraliera, Constantinescu trage,pana ce Bulgarii ajung la cativa metri de tunuri, Somat sa se predea,el refuza, trage dela gura tevei in navalitori, si in cele din urma cade masacrat de baionete.\n || Brevet decoratie Patria Recunoscatoare acordat eroului locotenent Constantinescu Toma din Regimentul 3 Artilerie, mort in luptele de la Turtucaia cu semnatura Regelui Ferdinand; Fotografie colectiva cu militarii din Regimentul 3

Go to:
 
 
 
 

Jamais | je n’aurais pu me figurer que c’est comme ça la guerre »

19 Items

Lettres des 5 août, 4 septembre, 24 septembre, 13 octobre, 21 septembre 1914 et du 6 janvier 1915. Carte postale Renforts anglais à Freetown envoyée par Pierre Pérochon le 12 juillet 1915. || Jamais, je n’aurais pu me figurer que c’est comme ça la guerre » Voici des lettres qui ne feront avancer ni la grande, ni la petite histoire. Tout au plus, ne peuvent-elles apporter qu’une tache de couleur, une toute petite pointe. Quelques courriers sélectionnés parmi d’autres de la part de femmes et d’un enfant ayant vécu le début des hostilités à Paris ou à Reims : l’entrain, le rationnement, la hargne xénophobe, la cathédrale en feu, les ruines, se réfugier… Il s’agit tout de même de documents de première main. Nul pathos n’apparaît, même au regard des terribles destructions à Reims. Ces événements sont rapportés avec pondération, voire avec un soupçon de fatalisme. C’est ainsi la guerre ? Eh bien, soit ! Il est vrai que lorsque tout emporte une nation entière, que des milliers de personnes sont embarquées dans la tourmente, de peu de poids sont les plaintes égoïstes. D’autant que l’espoir, solide, demeure. Paris, 5 août 1914 : Nous retrouvons la grand tante Germaine, la soigneuse dans l’histoire de l’art de guérir de la grippe avec huîtres et champagne (Cf. histoire dans mon autre compte vurbain@club-internet.fr -> un problème de connexion sur Europeana m’ayant contraint à ouvrir un second compte histoires à partir de mon autre adresse mail vincent.urbain@free.fr ). Elle s’adresse à sa sœur Lucienne Wallée, ma grand-mère paternelle,rémoise mais partie vivre en Normandie avec son mari. « Ici, l’enthousiasme est merveilleux. On croit la victoire certaine. Je n’en doute pas, mais les pauvres soldats qui seront tués, je les plains. (…) Toutes les laiteries Maggi sont mises à sec. Il ne reste que les murs et sur les grands boulevards, beaucoup de magasins ont été saccagés du moment qu’il y avait un nom allemand. » Maggi était une société suisse mais quand on est Allgemeine Maggi-Gesellschaft … (Cf. « Comment ont échoué les manœuvres pour la destruction des sociétés Maggi et Kub, soit par la violence soit par les moyens juridiques, août 1914 à fin 1920 », Paris : Impr.Centrale de la Bourse, 1921, BNE : 8-LB57-19612) « Pour les étrangers, ce n’est pas rose. Je ne peux avoir que deux sous de lait par jour et encore parce que je suis une cliente. Il faut avoir un bon de la mairie pour les enfants. Et les pommes de terre, 1 kg par personne et 0.40 ( ?) mais cela ne durera pas longtemps. C’est la mobilisation qui arrête tout. Le sel est très cher (…) Tout est arrêté. C’est drôle, jamais, je n’aurais pu me figurer que c’était comme ça la guerre. » Paris, 4 septembre 1914 (la lettre est datée du 4 août, mais les événements relatés (bombardement par aéroplanes, « la grande bataille » de Paris qui se prépare) montrent que c’est plutôt aux alentours du 4 septembre. Germaine devait être perturbée). Les allemands ne sont pas loin, mais pas de panique. Le moral tient bon. « Tout le monde a confiance en cette victoire, qui sera paraît-il, terrible pour les Allemands ». Tours, 24 septembre 1914 : Comme le gouvernement, Germaine s’est repliée sur Tours avec son mari, employé aux chemins de fer. « J’espère la guerre bientôt finie dans six semaines, car il nous arrive beaucoup de renfort des Indes. 70 000 Hindous qui vont ficher les Allemands à la porte de chez nous. Les Anglais combattent bien aussi. » (Illustration : carte postale renforts anglais à Freetown envoyée le 12 juillet 1915 par Pierre Pérochon – cf. histoire « Une mosaïque aux trous béants -). Paris, 13 octobre 1914 : Germaine est enfin rentrée à Paris. Visite auprès d’un jeune blessé à Tours. Éternelles questions inquiètes sur la mobilisation toujours possible de ceux qui sont à l’arrière. Les destructions à Reims. Les trains réquisitionnés. « Il faut encore patienter un peu. D’un jour à l’autre, ils – les Allemands – décamperont des forts de Reims ». Pendant ce temps, Cuis, le 21 septembre : la famille Wallée a dû fuir à pied Reims bombardée et trouver refuge auprès d’habitants à 30 km, à Cuis, petit village au sud d’Épernay en attendant que les voies de communication plus à l’ouest soient ouvertes aux civils. L’on y apprend que des blessés allemands avaient été logés dans la cathédrale et que le drapeau blanc avait été hissé afin que celle-ci ne fût pas bombardée. Pour terminer sur une note plus légère (malheureusement, les lettres ultérieures ont disparu), voici ce début de lettre en date du 6 janvier 1915 d’un camarade ou d’un cousin de Reims et destinée à mon père alors âgé de 11 ans. (Il manque le second feuillet.) La cathédrale mutilée, « une bombe tombée dans les cabinets. Si quelqu’un avait été dedans, il était occis », les soldats « tous crottés », lourdement chargés et dont le moral est variable. Ajoutons et ceci est de mémoire à partir du témoignage de mon père, que bon nombre de vieux Rémois n’avaient pas digéré les « trains d’or » qui étaient passé par la ville à destination de l’Allemagne au titre des indemnités (5 milliards de francs-or payés en trois ans) imposées par le Traité de Francfort de 1870. Le ressentiment était considérable - on l’a oublié - et il n’est pas interdit de penser qu’en retour, il ait pesé dans une certaine mesure, sur les clauses vexatoires du Traité de Versailles en 1919.

Go to: