ACA4640172_02_CANDAU_01_03 Carnets de guerre de Félix Gracianette
La Grande guerre 1914-1919... : première page des carnets de guerre rédigés par Félix Gracianette sur 2 cahiers d'écolier. Ces cahiers ont été probablement réécrits après le conflit, d'après des notes qu'il avait pu prendre. Le récit s'arrête en mars-avril 1917, les pages suivantes ont été arrachées. Plusieurs pages décrivent son permier jour au front, le 24 août 1914, à Éton (Meuse). Plus loin, il parle de l'un de ses copains, Rémi Ladebat originaire du village voisin d'Escoubès, tué près de lui à Vaux-lès-Palameix (Meuse), qu'il a enterré lui-même. Enfin, plus tard, il raconte comment il a été blessé le 1er mars 1916, lors de la grande offensive allemande sur Verdun.
CONTRIBUTOR
CANDAU
Andre
DATE
1914 - 1917-04
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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ACA4640172_02_CANDAU_01 Félix Gracianette
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Félix Gracianette est mon grand-père maternel, né à Sévignacq-Thèze (Pyrénées-Atlantiques, à l'époque Basses-Pyrénées). Cultivateur, réserviste, il a été mobilisé en août 1914, à l'âge de 31 ans et affecté au 283e RI de Saint-Gaudens. Je l'ai bien connu puisqu'il est décédé en 1973, à l'âge de 90 ans. Il ne parlait pas trop de la période de la guerre, nous ne lui posions pas beaucoup de questions mais je ne suis pas sûr qu'il avait très envie d'en parler. Ses archives étaient rangées dans un tiroir, dans la maison où il est né et où il est décédé. Elles étaient connues de tous. Ses cahiers ont ciculé à l'école primaire de Sévignacq : les instituteurs en avaient connaissance et, chaque année, les montraient aux enfants. Il a laissé 2 cahiers d'écolier dans lesquels il raconte sa guerre : ces cahiers ont été probablement réécrits après le conflit, d'après des notes qu'il avait pu prendre. Le récit s'arrête en mars-avril 1917, les pages suivantes ont été arrachées. Certains passages sont plus particulièrement émouvants. Plusieurs pages décrivent son permier jour au front, le 24 août 1914, à Eton (Meuse) : un croquis fait sans doute sur place montre l'église d'Eton (ci-joint l'église d'Eton où je m'introduisait au moment de battre en retraite a la bataille du 24 aout 1914 qui s'eccroula au moment ou je rentrait). Plus loin, il parle de l'un de ses copains, Rémi Ladebat originaire du village voisin d'Escoubès, tué près de lui à Vaux-lès-Palameix (Meuse), qu'il a enterré lui-même. Enfin, plus tard, il raconte comment il a été blessé le 1er mars 1916, lors de la grande offensive allemande sur Verdun. Après une période d'hospitalisation, il a été incorporé au 403e RI puis a été fait prisonnier en Champagne. || - 2 cahiers d'écoliers contenant le récit de la guerre, d'août 1914 à avril 1917 - croquis d'église et bâtiments divers dans la Meuse, croquis du front - images pieuses (dont une prise sur le corps d'un soldat allemand, en langue polonaise ou tchèque) - correspondance abondante (lettres non comptabilisées) - photographies
ACA4640172_02_CANDAU_01_02 Félix Gracianette au 403e RI
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Photographie de 4 soldats posant avec un obus, montée en carte postale. Sur l'obus, est gravé l'inscription : 403eme / HONNEUR Au dos, l'inscription au crayon : Aux armées - 4 février 1918 Bon souvenir - Graverat Léonce, de Leogeats - Gracianette Félix Sévignacq - Fouguerou Ernest Sallespisse - Fouquet Jean Lucq de Béarn signé : F. Gracianette || Front