- Photographies (sans date). || Augustin Dietz, le grand-père paternel de la contributrice, est né le 29 juillet 1897 à Saizerais (Meurthe-et-Moselle). Mobilisé, il est soldat au 2e bataillon de chasseurs à pied (4e compagnie). Il survivra à la guerre. || || Photograph || Photographie portrait d'Augustin Dietz. || || Photograph || Photographie de groupe (Augustin Dietz est au 2e rang, assis, 2e à partir de la gauche, les bras croisés).

Les documents confiés aux Archives municipales sont des photographies de la boucherie, de Victor Wagner avec son épouse et sa fille aînée, des cuisines du bataillon (Victor Wagner sur un bicyclette sur la première, avec un hachoir dans la main, à l'extrême gauche sur la seconde, durant la guerre, de réunions d'anciens combattants ainsi que de correspondances diverses. || Victor Wagner est le grand père maternel de la contributrice. Né à Thionville dans une famille d'optants installée rue Sellier à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Il tenait une boucherie-charcuterie, rue de Montcel à Nancy. Mobilisé en 1914, il est affecté aux cuisines du 4e bataillon de chasseurs à pied en garnison à Saint-Nicolas-de-Port. Il a eu beaucoup de mal à être démobilisé à la fin de la guerre.

Gustave Sauvage est né le 16 mars 1882 à Saint-Amand-Montrond (Cher). Avant la guerre, il exerce diverses professions : roulier, vigneron, mouleur. En 1909, il se marie avec Blanche Grandjean. Leur fils André Sauvage naît le 3 juin 1912. Lors de la mobilisation générale, il est appelé au 50e bataillon de chasseurs à pied. Il devient adjudant en octobre 1915. En mai 1918, il est fait prisonnier dans l'Aisne. Retenu captif à Cassel en Allemagne, il rentre à Saint-Amand-Montrond en mars 1919. Gustave Sauvage est le grand-père paternel du contributeur. || Les cartes postales échangées entre Gustave Sauvage, son épouse Blanche et leur fils André, sont conservés dans deux épais albums. Elles sont mêlées à d'autres cartes, antérieures ou postérieures à la guerre, à vocation touristique ou humoristique, classées selon une logique de collection. Le contributeur détient également un coupe-papier dédicacé par Gustave à son fils ainsi qu'une douille d'obus montée en vase. Dans la correspondance, il est souvent fait mention de l'artisanat de tranchée, André Sauvage réclamant à son père, lors de sa prochaine permission, une bague ou d'autres souvenirs.