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FRAD043 - Auguste Véron | de Laussonne | frère de François-Marius

Deuxième lettre au frère blessé, 23 novembre 1914, revers.

Guerre mondiale (1914-1918) -- Guerre de tranchées
Carte postale de propagande : un soldat dans les tranchées, mangeant du pain, ous ! nous ne bouffons pas du pain. Au revers, nouvelles du poilu à ses parents : tout va bien.
Propagande : goinfrerie aux tranchées. Carte aux parents.
Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental
Trench Life
Guerre mondiale (1914-1918) -- Caricatures et dessins humoristiques
Propaganda
Nourriture aux tranchées.
Front
Postcard
Propagande : goinfrerie aux tranchées, revers.
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CONTRIBUTOR

Archives départementales de la Haute-Loire
3

DATE

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LANGUAGE

fra

ITEMS

7

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

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METADATA

Creator

Auguste Véron

Source

UGC
Other
Leaf
Postcard

Contributor

europeana19141918:agent/84f31f6241b5572367433098b1287a82

Date

1915-08-25
1914-10-23

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914-10-23

End

1915-08-25

Language

mul

Agent

Auguste Véron | europeana19141918:agent/1a5d519ff473b98af8db1066f337adac
François-Marius Véron | europeana19141918:agent/67c68ddd7c38968d9392f9b293721b7c
Archives départementales de la Haute-Loire | 3 | europeana19141918:agent/84f31f6241b5572367433098b1287a82

Created

2019-09-11T08:41:32.541Z
2020-02-25T08:45:51.234Z
2014-03-04 16:56:09 UTC
1884-09
2014-03-04 17:01:38 UTC
1914-10-23
2014-03-04 17:08:54 UTC
2014-03-04 17:11:03 UTC
2014-03-04 17:15:08 UTC
1914-11-23
2014-03-04 17:15:49 UTC
1915
2014-03-04 17:22:10 UTC
2014-03-04 17:23:01 UTC

Provenance

FRAD043

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_14057

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FRAD043 - Histoire de François-Marius Véron | de Laussonne (Haute-Loire)

10 Items

Les Véron sont agriculteurs à L'Echassier, commune de Laussonne, Haute-Loire. Ils ont deux filles, Marie, mère de Paul Vincent,mari de madame Thérèse Vincent née Manevy, et Rosalie, qui prendra soin du garçon dont la mère Marie est morte jeune. Il y a aussi 5 frères : Auguste ; Joseph et Remy, tous deux prêtres maristes à Saint-Chamond, Loire ; François ou François-Marius, et Pierre. Début 1914 François fait son régiment au 86e RI à Saint-Etienne. Il est question de l'envoyer au Maroc, tout le monde est vacciné pour la typhoïde, ce qui est douloureux et invalidant. Il proteste pour ne pas partir, car il n'a pas 21 ans écoulés. Les générations précédentes les abreuvent de bons conseils. Une tante éate (quasi religieuse sans voeux officiels) à La Sauvetat, Agnès Barriol, dans une lettre du 7 mai 1914, exhorte un autre des frères, François Véron, militaire à Saint-Etienne, à la patience : Bientôt une année de passée au régiment. Tes oncles en ont bien fait 5 et ton père quasi, eh bien, ils l'ont bien fait et peut-être encore d'ici là on pourrait le changer et diminuer. Que veux-tu, cher neveu, il faut subir le sort. Si du moins on avait pu obtenir le secours ; mais ces hommes se ruinent en promesses et s'enrichissent en le gardant pour eux. ... Sois sage, fuis les mauvaises compagnies. N'ailhes pas chercher les camarades, cela fait dépenser de l'argent, il est si difficile à gagner. ... N'oublie pas, cher neveu, de dire trois Ave Maria à la Sainte-Vierge, Elle te protégera tout et partout. D'autres se feront donc prêtres. En fait la guerre éclate et il se retrouve à Graie, ou Gray (Gretz-Armainvilliers ?). Il y est blessé à la tête dès octobre 1914. Hospitalisé à Bourges, annexe du Sacré Coeur, puis à l'Hôtel-Dieu, il est trépané, subit 3 opérations. Ses lettres à ses parents sont discrètes et optimistes. Mais début janvier 1915 ses parents font le voyage jusqu'à Bourges pour le voir une dernière fois. Sa dernière lettre, du 8 janvier 1915, fait encore preuve d'espoir, sa travaille pour le mieux. Il meurt le 21 janvier 1915 à 21 ans. Dans ses papiers sa famille a récupéré les lettres reçues de son frère Auguste Véron, qui s'en tira, et d'autres parents. Elle les a conservées avec soin. Sa petite-nièce par alliance, madame Thérèse Vincent, née Manevy, de Chadrac, Haute-Loire, les a sauvées de la destruction et présentées. || Portrait de François Véron en soldat avant sa blessure. Portrait de groupe à l'hôpital le 9 novembre 1914, avec François-Marius Véron blessé, et revers. Billet de santé sans date, et revers. Lettre d'octobre 1914 racontant les circonstances de la blessure, et revers. Dernière lettre, du 8 janvier 1915, et revers. || || Recruitment and Conscription || François-Marius Véron || Remembrance || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental || Portrait photographique entre son recrutement et le 4 août 1914. Paraît un détail agrandi d'une photo de groupe. || Photograph || François-Marius Véron, en soldat, avant sa blessure || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux || Groupe de 30 personnes assises ou debout sur trois rangs, devant des arbres.Certains sont en uniforme, d'autres en vêtements blancs. François-Marius Véron est debout au premier rang à droite, en uniforme, tête bandée. Au revers, lettre de Frnçois-Marius Véron à un oncle et une tante, de l'hôpital militaire de Bourges,annexe du Sacré-Coeur, le 9 novembre 1914. || 47.081012,2.398781999999983 || Remembrance || Medical || Groupe de blessés de guerre à l'hôpital de Bourges, dont François-Marius Véron (1er à droite en bas), et infirmière || Blessés à l'hôpital. FM Véron. || Bourges || Postcard || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux || Postcard || François-Marius Véron || Groupe de blessés, texte au revers. || Bourges || 47.081012,2.398781999999983 || Medical || Remembrance || Revers inscrit de la carte postale précédente || Back || || François-Marius Véron || Official document || Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux || Carte format carte postale pré-imprimée, remplie à l'encre par le médecin traitant et au crayon par le blessé, et adressée à la famille en franchise postale. Sans date, vers novembre 1914. || Front || Medical || Bulletin de santé d'un militaire en traitement || Bourges || 47.081012,2.398781999999983 || || Back || François-Marius Véron || Official document || Format carte, formulaire imprimé rempli à l'encre par le médecin traitant et au crayon par le blessé ou malade. Sans date. Revers, signé par le médecin. || Medical || Bourges || 47.081012,2.398781999999983 || Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux || Bulletin de santé, revers || || Medical || Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux || 47.081012,2.398781999999983 || Letter || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental || Front || Lettre du 19 octobre 1914 || Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels || Bourges || François-Marius Véron || || Medical || Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux || Guerre mondiale (1914-1918) -- Destruction et pillage || Lettre du 28 octobre 1914 et revers || Letter || Guerre mondiale (1914-1918) -- Récits personnels || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux || Letter || Etat de santé de François-Marius véron || Dernière lettre avant sa mort || Medical || Bourges || Front || || Back || Letter || Lettre du 19 octobre 1914, revers || Bourges || || Bourges || Dernière lettre avant sa mort, revers. || Back || Medical || Letter || Etat de santé de François-Marius véron || 47.081012,2.398781999999983

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FRAD043 Auguste Denozi | un menuisier aux tranchées

1 Item

Auguste Michel Denozi, de Bellevue-la-Montagne, canton d'Allègre, Haute-Loire, classe 1906, sapeur. Sait lire et écrire, ne sait pas nager. Menuisier ébéniste professionnel, marié avant 1914. Matricule 018374. Rejoint la 17e division du 158e régiment d'infanterie, puis la 71e compagnie du 358e régiment d'infanterie. Cité 3 fois : le 4 mars 1916, au Gros-Hêtre près Badonviller, blessé à la cuisse avec éclat demeuré dans le corps, soldat très courageux, plein d'entrain et de bravoure, s'est particulièrement distingué à l'attaque du 4 mars et a été blessé ; le 3 ou 9 avril 1916, rillamment entrainé par ses chefs dans un terrain difficile et couvert d'obstacles de toute nature, a bravement abordé la position ennemie qu'elle a été enlevée d'un seul élan ; cité à l'ordre de la brigade le 6 juillet 1916. Blessé au poignet gauche le 6 octobre 1918. Libéré, reprend son activité professionnelle à Bellevue-la Montagne jusque dans les années 1970. Boite. Conserve de la considération pour Pétain et la conviction que la Der des Der devait être la dernière. Pensionné en 1923, 1925. Croix de guerre, médaille militaire en 1933.Perd un doigt dans sa pratique professionnelle de menuisier. A la fin de sa vie, apprend à compter à son petit-fils âgé de moins de 10 ans et lui raconte partie de ses souvenirs : que le liquide le plus salubre dont ils disposaient pour se laver avant de manger était leur propre urine fraiche. Qu'ils se reposaient à quelque distance de la tranchée dans des casemates, où les Allemands creusaient des sapes pour y disposer des explosifs et les faire sauter ; ils entendaient le bruit du creusement, sachant qu'ils ne risquaient rien tant que le bruit durait, et que quand il s'arrêtait l'explosion était proche, mais leurs chefs ne leur permettaient pas de sortir si ce n'était pas l'heure, ou de ne pas entrer, de sorte que beaucoup sont morts explosés à cause de la dureté et de la bêtise de la discipline. Que les soldats pissaient sur eux de peur, sans oser désobéir. Qu'ils avaient des masques à gaz et que les Allemands tiraient des obus contenant du gaz moutarde. Que le seul échappatoire imaginable était la maladie, comme dans la chanson Soldat lève-toi, soldat lève toi bien vite ... si tu ne veux pas te lever, fais toi porter malade... mais lui-même n'en avait pas abusé. || Canne sculptée. Deux cadres sculptés, un en bois, Souvenir 1917, un en métal avec photo insérée de Auguste Michel Denozi. Deux photographies encadrées. Une photographie de groupe encadrée. Trois diplômes encadrés. Un sous-verre contenant 7 médailles et décorations. Papiers militaires. Casque avec le bandeau en laiton Soldat de la Grande Guerre 14-18. Guêtres.

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FRAD043 - Louis Gérentes | cycliste du colonel

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Louis Gérentes est né le 4 décembre 1876 à Laussonne (Haute-Loire, France). Après des études de Droit à Paris, il revient s'installer au Puy-en-Velay avant la Première Guerre mondiale et ouvre un cabinet d'avocat boulevard Gambetta. Entre temps, il se marie avec Joséphine Gire (1905) et devient le père de deux filles, Marie-Louise et Jeanne, nées respectivement en 1905 et 1911. Lors de la mobilisation, il est affecté au 101e régiment territorial basé au Puy-en-Velay comme cycliste du colonel jusqu'en décembre 1917. En janvier 1918, il est nommé commis-greffier adjoint au conseil de Guerre de la 125e DI. Au sortir de la guerre, il est élu maire de Laussonne jusqu'en 1921. Cette même année, il part à Quimper exercer la profession de juge, et participe notamment au procès Sezenec en 1924. En 1929, il quitte la Bretagne pour exercer à Bourges jusqu'en 1938, puis à Auxerre de 1938 à 1941. Cette même année, il profite de sa retraite pour revenir dans son département d'origine. Il redeviendra par la suite maire de Laussonne. || Correspondance de Louis Gérentes avec son épouse Joséphine et ses filles

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