Album-livre d'or d'Alice de Tender nombreuses photographies de la troupe dans les casernements en France, Belgique, Aix-la-Chapelle, Paris. || Alice de Tender est née vers 1880. Elle commence sa carrière comme gommeuse. Rivale de Mistinguett à ses débuts, elle se produit dans de nombreuses revues à La Scala ou au Moulin-Rouge. Chanteuse, danseuse et comédienne, elle est en relation avec la famille anglaise Negreponte, plus particulièrement Jacques Negreponte. Durant la Grande Guerre, elle soutient le moral des troupes stationnées dans le Nord de la France. Elle tient un livre d'or qui rassemble les photographies, les dessins, des partitions de musique et les dédicaces des militaires (1918). Elle apparaît aussi comme infirmière auxiliaire pour secourir les blessés. Sa carrière cesse aux débuts des années vingt. Amie intime de Maurice Chevalier, ce dernier l'aide à la fin de sa vie à intégrer la maison de retraite dédiée aux comédiens de Ris-Orangis.

Extrait de l'ordre du régiment attestant le décès du soldat (20 septembre 1918). 3 photographies de la tombe. Certificat de pension de veuve de guerre (29 octobre 1921). Notification d'un arrêté portant concession d'une pension de veuve de militaire (13 avril 1921). Notification du sous-préfet relatif à la pension de veuve de militaire (3 octobre 1921). Correspondance (cartes postales) à sa famille (15 en 1914 ; 44 en 1915 ; 28 en 1916 ; 14 en 1917 ; 25 en 1918 ; 5 sans date). Correspondance reçue par Jean Lambert dit Alban (1 en 1918 ; 3 sans date). Carte écrite par le sergent Gachet adressée à Jean Lambert (1918). Carte écrite par le cousin Gaston et adressée à Pétronille Lambert (1916). 6 photographies. Photographie de groupe commémorant le 1er anniversaire de la fin de la guerre(1919). Correspondance avec Anna et Louise Pfaff qui s'occupaient de l'entretien de la tombe provisoire à Willer (1919). || Jean Lambert dit Alban est né le 14 septembre 1875 à Lacanau. Il épouse Pétronille Bergey dite Bergerine en 1900, qui lui donne un fils en 1902. Affecté au 84e régiment d'infanterie territoriale en tant que soldat de 2e classe, il meurt le 28 août 1918 à Willer (Alsace) lors d'un bombardement alors qu'il doit récupérer du ravitaillement. Il fut inhumé à Lacanau.

Correspondance de François Pujol : 16 lettres avec sa femme et sa fille De Bergerac au départ à la guerre (septembre 1914) correspondance avec des amis ou des députés ; 22 lettres d'octobre 1914 (les tranchées) ; 54 lettres du 1er novembre au 31 décembre 1914 ; 45 lettres de janvier et février 1915 ; 44 lettres de mars et avril 1915 ; 44 lettres de mai et juin 1915 ; 14 lettres de la seconde quinzaine de juillet 1915 perte de la première quinzaine. Carnet de guerre de François Pujol destiné à être publié dans le journal La Petite France. Divers : carrière, état-civil, carrière, testament de François Pujol 10 documents. || Né en 1873, François Pujol devient professeur d'anglais au lycée Montesquieu de Bordeaux. Le 14 août 1914, à 41 ans, il est mobilisé au 96e régiment territorial d'infanterie basé à Bergerac. Il demande à passer dans un régiment d'active et est transféré en octobre au 108e régiment d'infanterie, stationné alors dans la Marne, à Mourmelon et Sept-Saulx. Promu sous-lieutenant, il contracte au front une jaunisse qui l'emporte le 2 août 1915, à l'hôpital mixte de Bergerac. Sa femme, Marie-Louise Combrisson, également professeur, et sa fille, Francine (1904-1921), lui écrivaient en anglais. Roger Salmon achète une maison en 1972 : dans le grenier, il découvre cet ensemble de documents conservé dans un sac postal.