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FRAD078-0125 Un père pousse ses deux fils à s’engager

6 photographies-cartes postales
Les six documents sélectionnés font partie d’un lot de boites de photographies de famille que j'ai reçu de mon grand-père maternel, qui lui-même l’avait récupéré de ses parents décédés, et formant au total 1000 photographies environ qui ont toutes été numérisées (période 1900-1970 environ). L'intérêt de ces photographies est qu’elles sont légendées, quelquefois de manière très détaillée, avec parfois les mentions de filiation au dos. Faisant de la généalogie j'ai pu interroger mon grand-père au sujet des personnes citées. Les photographies de cette histoire concernent mon arrière-arrière grand-père (Eugène Tiolloy, père), mon arrière-grand-père (Eugène Tiolloy, fils) et mon arrière-grand-oncle (Albert Tiolloy). Je ne connais pas précisément leur histoire pendant la guerre. Ce que je retiens, c’est qu'un père et ses deux fils font la guerre en même temps. En effet, après une permission, le grand-père a demandé à ses deux fils de s’engager! Pour preuve le « souvenir de la remise de la croix de combattant volontaire » remise à Albert le 11 novembre 1936. En fin, ils sont tous trois revenus de la guerre, aucune blessure ne les ayant affecté l’un ou l’autre.

Photographie-carte postale datée du 1er avril 1919 représentant le deuxième fils, Albert Tiolloy (né en 1898)
Front
Postcard
Albert Tiolloy
Back
Carte postale d'Albert Tiolloy
Les Sables d'Olonne
Photographie-carte postale datée du 25 janvier 1916 aux Sables d’Olonne, Albert écrit à Eugène fils, son frère. Légende : Je viens d’être vacciné contre la thyphoïde. La photographie montre un groupe d’hommes en tenue blanche (infirmerie).
Medical
Albert à son frère Eugène
Remembrance
Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental
Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux
Guerre mondiale (1914-1918) -- France
Carte postale d'Albert
Albert Coullon
Photographie d'Albert Tiolloy
Photographie-carte postale d'Albert Tiolloy. Au verso est mentionné Luçon au 8ème chasseur à pied
Photograph
Luçon
Morlaix
Souvenir de Morlaix
Eugène Tiolloy père
Photographie-carte postale d'un groupe de soldats avec au milieu, Eugène Tiolloy père. Au verso: souvenir de Morlaix 1914.
Photographie de famille
Photographie-carte postale du père Eugène TIOLLOY (né en 1873 à Amiens), de sa femme Marie COUSIN (née en 1872) et un de leur fils, Eugène, né en 1897. Père et fils sont en uniforme, la mère est en noir ; les uniformes sont différents.
Eugène Tiolloy père et fils
70ème régiment d'infanterie
Photographie-carte postale du 70ème régiment d'infanterie en manœuvre (mise en scène)probablement prise à la fin de la guerre. Eugène fils fait partie du groupe.
Eugène Tiolloy fils

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CONTRIBUTOR

DOVO Valérie

DATE

-

LANGUAGE

fra

ITEMS

8

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

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METADATA

Creator

Albert Tiolloy

Source

UGC
Postcard
Photograph

Contributor

europeana19141918:agent/9ed0aed6201faca1eba6bfaf6f6362fb

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Language

mul

Agent

DOVO Valérie | europeana19141918:agent/9ed0aed6201faca1eba6bfaf6f6362fb
TIOLLOY Eugène père | Eugène fils et Albert | europeana19141918:agent/c52f348480fbc85a91c52cbce0f5fb10

Created

2019-09-11T08:47:04.383Z
2020-02-25T09:03:54.259Z
2014-06-25 07:27:19 UTC
1919-04-01
2014-06-25 07:28:14 UTC
2014-06-25 07:28:18 UTC
2014-06-25 07:28:20 UTC
1916-01-25
2014-06-25 07:28:22 UTC
2014-06-25 07:28:23 UTC
2014-06-25 07:28:24 UTC
1914
2014-06-25 07:28:26 UTC
2014-06-25 07:28:29 UTC

Provenance

FRAD078

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_16529

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FRAD048-020 Un père et un fils au front

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Le grand-père et le père des contributeurs ont tous les deux participé à la guerre de 1914-1918. Le grand-père Théophile Guillen, de la région de Villefort, a été mobilisé dès 1914. Tapissier de profession et très sensible au travail bien fait, il ramène du front des objets réalisés dans des douilles et des têtes d'obus pour ses deux fils, Alfred et René : bougoirs, briquets, encriers, coupes-papier... Son fils ainé, Alfred, père des contributeurs, s'engage volontaire pour quatre ans en janvier 1918 (il appartient à la classe 1919) et est incorporé au 5ème Régiment du Génie (52ème bataillon).Il est rappelé en 1940 à la poudrerie de Sorgues. || || Photographie N&B de Théophile Guillen, s.d. Il appartenait alors au 123e RI. || Front || Théophile Guillen || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || || Front || 48.801408,2.1301220000000285 || Photographie d'un groupe de soldats en formation || Alfred Guillen est marqué d'une croix. Au dos de la photographie, figurent les noms des soldats photographiés : Caporal Le Callenec, Meunier, Thomas, Bernard, Médard, Charles, Roux, Filion, Rideau, Hernentier, Parman, Richard, Marcel, Falcon, Chevalier, Bertrand, Coutant. Souvenir de Versailles le 17 février 1918 chambre 23 Caserne Hoche. || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Art et guerre || Composition avec un encrier et deux coupes-papier || || Sur l'un est gravé Yser 1916 et sur l'autre Nieuport 1916 || Guerre mondiale (1914-1918) -- Art et guerre || Deux bougeoirs || 51.12848229999999,2.748015799999962 || || Briquets, douilles sculptées, encrier || Guerre mondiale (1914-1918) -- Art et guerre

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Père et fils à Verdun

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Texte manuscrit de Marcel Le Guernigou en 1938, suite et fin. Le texte retranscrit : Mes Chers Compagnons restés là-haut acceptez ce témoignage d’une pensée fidèle ; vous êtes tombés au long de nos étapes, celles que nous parcourions, dans la gloire de nos vingt ans !, et vous ne m’avez plus quitté, vos noms sont gravés dans mon cœur depuis Vauquois, Bouchavesnes, St Pierre Vaast, Craonne, l’Herochnoltz, le Cornillet et vous, les derniers, qui dormez vers St Quentin le Petit. Quand vous viviez, j’étais avec vous, dans les tranchées de guerre, ensevelis vivants dans un linceul de boue et nos lèvres terreuses savaient encore sourire parce que nos cœurs ne s’envasent jamais. J’étais des vôtres quand l’air déchiré par les obus de tous calibres résonnait de sifflements et de rugissements monstrueux, quand la terre gémissait sourdement et que l’horreur de la mort si proche nous serrait à la gorge. J’étais près de toi, ami Mallet, au fond de ce trou de « 210 » où, couché sur ton fusil comme sur une croix, tu agonisais, les veines déchirées, les os à nu, suant ton sang qui rougissait la boue. Près de vous, Kervédec, qui la poitrine trouée, appeliez « Maman, Maman » de votre voix d’enfant, et comme elle ne venait pas, votre pauvre mère, bercer votre dernier sommeil, je vous baisais au front, votre front d’enfant, vous aviez dix-huit ans et vous étiez si petit ! Près de vous surtout, Dechâtre, quand j’ai besoin d’espérer ; cher compagnon parmi tant d’autres, qui à la veille de l’attaque du 16 avril 1917 écriviez à votre Maman, « mère chérie, si je dois mourir demain, ne pleure pas, mon sacrifice est joyeux ; pense à la France, à toute notre France » ; et ce matin-là, à trente mètres d’une Maxim que nous allions réduire, vous fûtes couché par sa dernière rafale. Comment vous citer tous, mes camarades, qui vous évadèrent de ce monde, si magnifiquement, si douloureusement ; comme à votre exemple, sergent Labousse, instituteur breton, qui dans notre abri commun prolongiez votre prière, cet autre matin de juillet 1918 sur ce front de Champagne où nous allions reprendre le bois du Génie (rajouté : le Mont Cornillet), vous la prolongiez cette prière, souvenez-vous », à tel point, qu’impatient, j’éprouvais le besoin de vous dire, à vous, le brave parmi les braves, « eh bien Labousse, êtes-vous prêt ? ; dans quelques instants, nous y allons, allez en route ! Cela marchera comme les autres fois ». Votre bon et lumineux regard, seul, me répondit… et quelques heures plus tard, sur la position conquise, mes mains soutenaient votre tête où sur votre front une tache rouge, en forme d’étoile, allait, s’élargissant… Votre belle âme était déjà dans la lumière de Dieu, que sa miséricorde me permette de vous y rejoindre, vous et tous mes compagnons morts pour la patrie. Et toute votre multitude, morts de mes chemins de guerre, mes camarades ; j’ai gardé la mémoire de vos dernières pages de vie, elles sont belles, elles sont resplendissantes, je vous sais par cœur, que j’y joigne les pâles feuillets d’une vie qui continue du mieux possible pour rester digne de votre amitié. Après vingt ans, novembre 1938, Marcel Le Guernigou

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