Lettre du 28 février 1917 de Philibert CALAIS
Lettre du 28 février 1917 Il s'agit de sa première journée au front
CONTRIBUTOR
Archives Municipales de Sète
DATE
1917-02-28
LANGUAGE
fra
ITEMS
3
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAM34200-018 Philibert CALAIS
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Philibert CALAIS est né à Sète le 25 juin 1894 et décédé à Sète le 3 janvier 1972. Il est le père du contributeur Jean CALAIS. Il faisait partie du 11ème régiment d'artillerie et a fait la guerre de 1917 à 1918 sur le front de Champagne. Cannonier puis Aspirant, il ne sera pas démobilisé en 1918 et exercera jusqu'en 1919 la fonction de secrétaire du sous-préfet de Thionville en Lorraine. Démobilisé en 1919, il revient à Sète où il exercera la profession d'avocat sous le nom de CALAIS-AULOY. Il sera à nouveau mobilisé pendant la deuxième guerre mondiale. Le père du contributeur a beaucoup parlé de la guerre à son fils. Dans les années 50, il l'a amené sur les lieux où il avait fait la guerre notamment à Prosnes (Champagne). || Photographies représentant Philibert Calais à 22 ans, sur le front de Champagne en 1917. Photographie d'une « Saucisse » : Ballon d'observation de la guerre 14-18 Lettres de Philibert Calais écrites de 1917 à 1918.
Lettre du 28 avril 1917
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Le 28 avril 1917 … Dans une avant dernière carte, je vous ai parlé d'une excursion que j'ai faite en territoire nouvellement reconquis : je suis allé jusqu'à notre 2ème ligne actuelle sur un mont qui a un nom de ce qu'il n'en a pas et qui a été mentionné dans de très récents communiqués. J'ai visité les anciennes lignes Boches, celles ci copieusement bouleversées par notre artillerie. J'ai vu notamment l'ancienne cagna d'un officier Boche, le modèle du genre : construction en sape à une dizaine de mètres sous terre, boisage partout, et à l'intérieur, éclairage électrique, grande glace, salamandre, bibliothèque, bahut ancien, fauteuil Louis XVIème couvert d'étoffe à petites fleurs brodées en soie, ces objets sans doute dérobés à un patelin des environs. Un officier français s'y est établi, les sonnettes électriques étaient encore en place et j'ai pu voir un bouton auprès duquel il y avait encore une étiquette « Ordonnanzen ». On est d'ailleurs obligé de passer en terrain découvert où il faisait fort chaud, et j'ai été heureux ma mission terminée de m'en retourner vers des paysages plus hospitaliers. Pour me rendre au pied du Mont, j'ai hélé une auto sanitaire anglaise dans laquelle un grand diable d'écossais a été heureux de causer anglais avec moi et de me prendre dans sa bagnole....
Gabrielle AULOY | tante maternelle de Philibert CALAIS
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Portrait de Gabrielle AULOY, infirmière à Souilly près de verdun.