Récit à sa mère des circonstances du décès au front de son fils | par A. Gilot un compagnon d'armes
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(2e page, suite de la première)
aucune parole il est mort presque tout de suite et n'a pas eu le temps de souffrir. Je conserve toujours son porte-monnaie et des quil me sera possible, croyez-moi je vous le ferai envoyer, ce sera pour vous un souvenir. Je vous remercie Madame de votre bonne intention pour les petits colis, j'en ai reçu un hier soir et comme vous me l'avez dit je l'ai partagé avec les camarades de l'escouade. J'en ferai de même pour l'autre, s'il arrive, mes camarades vous en remercie avec moi. Alors Madame je ne vois rien à vous marqué que vous dire encore tous les regrets en moi et mes camarades dans la perte de votre cher fils et à vous Madame nous renouvelons nos condoleances bien sincère, avec mon meilleur souvenir respect recevez Madame mes Salutations.
A. Gilot
Je ne suis pas l'ami dont vous a parler votre fils. Je suis natif d'Evron ou j'ai ma famille, mais j'habite Paris ou j'y ai une femme et ma petite fille que m'ennuie de rejoindre. Je vous assure, mais peu être aurais-je l'occasion revoir, si j'ai la chanse ce retour, et sachant que cela vous ferait plaisir, car au beau temps je vais assez souvent à Evron et me promené dans un peu tout les coins de la Mayenne.
CONTRIBUTOR
LEMAIRE Gabrielle
DATE
1915-07-09
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Vendredi 9 juillet 1915 Madame Leray, J'ai reçu votre lettre et considère comme un devoir de vous répondre de suite pour donner les renseignements que vous me demandez au sujet de votre cher fils. Ah ! oui Madame je sais la douleur qua du vous causer une aussi triste nouvelle et je vous assure quil metait bien pénible de vous l'annoncé. Pauvre ami, il est regretté de tous et croyez bien que chaque fois qu'il nous est possible, nous allons sur sa tombe et je souhaite que je sois pour vous, Chère Madame, une petite consolation. Vous me demendez quel jour il a été frappé : le 20 juin a 2 heures 1/2 : nous n'avions jamais eu de bataille comme cela, mais il était en première ligne cinq jours sur dix avec nous mais cela avait toujours été calme, quoique l'on ai toujours été à 40 ou 50 mètres des allemands. Il nétait pas très gai ; mais avait toujours confiance de voir la paix et retour prêt de vous. Je me suis renseigné pour savoir s'il était possible d'avoir le corps, ont ma répondu oui, en faisant la demande après la guerre. Il est dans un cercueil ! Non il ne c'est pas vu mourir et n'a prononcé (fin de la première page) || Front
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