Louis Auguste Théophile PERRY | Grand-père du contributeur
Dans cette lettre non datée Louis se plaint de la mauvaise compagnie dans laquelle il se trouve. Le capitaine est très mauvais il ne parle que de prison
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CONTRIBUTOR
Archives Municipales de Sète
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-
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fra
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1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
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Louis Auguste Théophile PERRY | grand-père de Jacques Albano
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Photographie de groupe, à gauche Louis Auguste Théophile PERRY || Front
FRAM34200-SETE-031 Louis Auguste Théophile PERRY
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Carte postales avec le portrait de Louis Auguste Théophile PERRY dont une du 9 octobre 1914 à Marseille. Carte postale avec le portrait de Léon Jean René PERRY en 1914. || Famille PERRY Il s'agit de l'histoire de deux frères Louis et Léon PERRY. Louis Auguste Théophile PERRY est né le 9 décembre 1894 à Aumessas (Gard) et décédé en 1979 à Valleraugue (Gard). Il est le grand-père du contributeur Jacques ALBANO. Il a fait toute la guerre depuis 1914 jusqu'à la démobilisation, le contributeur a beaucoup parlé de la guerre avec son grand-père. Il travaillait à la SNCF et vivait à Sète (Hérault), 4 Rue Guttemberg (en 1943). Son frère, Léon Jean René PERRY né le 24 mars 1896 à Aumessas (Gard), grand-oncle du contributeur, sera incorporé au 273 ème régiment d'infanterie. il meurt au combat le 1er juin 1918 sur le plateau de Vierzy (Aisne). Sur le registre des matricules figure la citation à l'ordre de la brigade n°59 avec la mention suivante « Jeune soldat brave et courageux, a fait preuve de sang-froid en se portant à l'attaque d'un barrage ennemi. A réussi à chasser l'ennemi et à porter le barrage plus avant. La mention « Mort pour la France » a été attribuée par jugement du tribunal civil du Vigan en date du 17 septembre 1922 et a été transcrit à la mairie d'Aumessas le 25 novembre 1922. Le petit-fils de louis PERRY se souvient : A la mémoire de mon grand-père Louis Perry, né en 1894 à Aumessas (Gard). Aumessas est un petit village des Cévennes, c’est dans ce lieu magique que je passais toutes mes vacances avec mon grand-père et ma grand-mère. C’est aussi pendant ces vacances qu’il me raconta la grande guerre. Il a été mobilisé en 1914, il avait une vingtaine d’années, il n’a pas été tué pendant ces 4 longues et atroces années, il a eu une chance inouïe de revenir vivant. Son frère Léon, lui, n’a pas échappé à la mort. Mon grand père me fascinait et il me fascine encore aujourd’hui, c’était un homme instruit qui est devenu maire de son village. Quand j’étais petit, je passais mes journées avec lui, il avait un potager magnifique où poussait de tout. Le soir, autour de la table, je lui demandais de me raconter son histoire pendant que ma grand-mère nous servait la soupe qui avait mijoté suspendue à la crémaillère de la cheminée. Il me racontait avec une fatalité déconcertante cette atroce guerre comme si il était prêt à mourir pour la patrie. Il faisait partie du 273 ° RI. Je touchais le dessus de ses mains où il avait encore des éclats d’obus d’une couleur noire, c’était son souvenir de guerre, la preuve de sa présence aux combats, sa fierté. Légèrement gazé, blessé aux pieds, il s’en est sorti sans aucune séquelle. il me décrivait le Chemin des dames, Verdun, le froid dans les tranchées qui le paralysait. Il me disait qu'il avait été obligé de se battre à la baïonnette, obligé de tuer pour survivre. Il y avait des morts partout, les corps à moitié enterrés laissaient dépasser les bras , les soldats s’en servaient même pour suspendre leur musette. Ensuite il est parti en Tunisie, d'où il reviendra quelques temps plus tard sain et sauf. J’ai encore tous ses souvenirs dans la tête comme si c’était hier et je suis fier d’être le petit-fils de Monsieur Perry Louis. Jacques Albano. Sète, le 25 mars 2014.
Correspondance de Louis LECHANOINE Grand-père du contributeur
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• CP du 10 septembre 1914 . Après son départ du Mans, il écrit de Sète où il passe en train pour se rendre à Béziers. «Je t'écris ces mots dans un wagon à bestiaux car nous sommes tous là dedans, le jour nous ne sommes pas trop mal mais la nuit on est mal. Nous avons vu la mer à quelques mètres de nous et de ce moment nous n'en sommes pas encore loin.» • CP du 3 janvier 1915 « Le jour du 1er de l'an les boches qui en ont assez aussi eux se sont levés dans leurs tranchées qui sont à cet endroit qu'à 100 mètres des notres, ils ont levé les bras, agité leur mouchoir ou leur gamelle, alors nous autres nous en avons fait autant et si le lieutenant n'avait pas tiré nous aurions été des copains, aussi le lieutenant a été mal vu de notre part. ». • Lettre du 18 mars 1915 Ecrit depuis le sanatorium par l'intermédiare d'un voisin de chambre car il est trop faible. Il souffre de la thiphoïde. • Lettre du 24 avril 1916 où il dit qu'il est « rongé par la vermine » ce qui l'empêche de dormir. • Lettre du 23 juin 1916. Raconte la vie dans les tranchées et à l'arrière.