FRAM - Georges CHRÉTIEN | lieutenant du 69e régiment d'infanterie
Georges CHRÉTIEN vivait depuis les années 1900 en Tunisie à Sfax. Il avait suivi des études droits puis était devenu agriculteur afin de gérer les propriétés notamment d'oliviers de sa famille. Il épousa Marie GUYOT en octobre 1900. Ils eurent 4 enfants.
Il était sous lieutenant de réserve au 4ème régiment des Zouaves. Il est passé lieutenant au 4ème régiment de tirailleurs faisant partie de la 2ème brigade d'infanterie de la Régence dont le siège était à Bizerte. En cas de guerre européenne, il souhaitait que ce soit en France qu'il lui serait donné de servir son pays. Une décision du 21 janvier 1913 l'affectait au bataillon de Sousse désigné à la mobilisation pour faire campagne en France.
En juillet 1914, il était retourné à Nancy avec sa famille pour être prêt et recevoir son ordre de mobilisation. Il était Lorrain d'origine. Il voulait reprendre l'Alsace.
Lorsqu'éclata la guerre avec l'Allemagne, il fut versé avec son grade au 69ème régiment d'infanterie. Il fut tué le 26 août 1914 sur les hauteurs de Friscati, près de Lunéville.
Georges CHRÉTIEN était mon grand-père paternel. C'était un homme entreprenant de caractère joyeux. Il a œuvré pour aider les jeunes gens en Tunisie (cours de français, sport). Il était aimé de ses compatriotes.
Lettres de demande d'affectation de Georges CHRÉTIEN, citation militaire, article de presse, carte postale, photographie (1913-1918) et mémoires de son fils Rémy CHRÉTIEN (1978).
CONTRIBUTOR
Archives communales Viroflay
DATE
1914-08-02
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
Discover Similar Stories
FRAM - Paul DÉZÉ | Sergent du 106e régiment d'infanterie
1 Item
Carnet militaire de Paul DÉZÉ, carnet d'instruction ,cartes postales, photographies, lettres (1914-1929). || Au moment de la mobilisation, mon grand-père Paul DÉZÉ était libraire à Paris.Il fut incorporé comme sergent au 306ème Régiment d'infanterie le 4 août 1914. Il fut blessé en patrouille près de Moy (Oise) le 29 août 1914 (balle de révolver à travers la cuisse droite). Soigné à l'hôpital maritime de Cherbourg du 1er au 28 septembre 1914. Du 28 septembre au 10 avril 1915, au dépôt du 106ème à Vitré. Du 10 avril 1915 au 26 septembre 1915, au 106ème Régiment d'infanterie, 11ème compagnie en campagne. Blessé à Souain (Marne) le 26 septembre 1915 (Plaie contuse à la joue par balle). Du 27 septembre au 1er novembre 1915 au dépôt d'éclopés de Troyes. Du 2 novembre 1915 à fin août 1916, au 106è Régiment d'infanterie, 11ème compagnie en campagne secteur de Verdun. En septembre 1916, versé comme excédent les cadres, au dépôt divisionnaire. Le 4 octobre 1916, reversé en renfort à la 2ème Compagnie du 106è Régiment d'infanterie. Blessé à Bouchavennes le 7 octobre 1916, par éclats d'obus (2 plaies épaule gauche, plaie au crâne). Du 7 octobre au 16 décembre 1916 à l'ambulance de Villers Bretonneux (Trépané dans la semaine qui a suivi l'entrée à l'hôpital). Du 16 au 28 décembre 1916 à l'hôpital auxiliaire n°10 à Vitré. Du 28 décembre 1916 au 3 avril 1917, en convalescence. Le 4 avril 1917, versé dans l'auxiliaire par la 5ème commission spéciale de Réforme de la Seine. Du 4 avril 1917 au 2 janvier 1918, au dépôt du 106è à Vitré. Du 3 janvier 1918 à fin février 1919, affecté au contrôle postal de Lyon comme lecteur allemand. Dans sa jeunesse, Paul DÉZÉ avait suivi une formation de tapissier, décorateur chez un ami de son père à Bâle d'août 1901 à juillet 1904. Il avait appris l'allemand. Au contrôle postal, il rencontra sa future femme Françoise THEURET. Ils se marièrent le 18 mai 1918. De fin février 1919 au 21 mars 1919, il fut affecté à la 20ème S.E.A.M. (Mission Tardieu, rue du Boccador). Démobilisé le 21 mars 1919, comme Sergent. Il reçu une citation à l'ordre du 106ème Régiment d'infanterie n°246: Bon sous-officier ayant toujours accompli son devoir. - Blessé trois fois au cours de la campagne. Décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze le 21 mars 1918 à Lyon. Après la guerre, il devint comptable puis à partir de 1927, restaurateur de livres à Sèvres. Avec sa femme Françoise, ils eurent une fille Paulette, née le 15 septembre 1920. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il s'occupait du quartier des Bruyères à Sèvres. Ayant de très bonnes connaissances de la langue allemande, Paul DÉZÉ fut en relation avec la mairie. Il organisa la défense passive. Il décéda en mars 1946 d'une attaque alors qu'il livrait des ouvrages. Sa femme, Françoise décéda le 2 janvier 1962. Elle considérait mon grand-père maternel comme un homme extraordinaire. Il était très aimé. Ses enfants et amis l'admiraient.
FRAM - Lettre d'un officier du 346e régiment d’infanterie territoriale
2 Items
Lettre (10 décembre 1915). || Le contributeur, sans lien familial avec l’auteur du document, possède une courte lettre écrite le 10 décembre 1915 par un officier du 346ème régiment d’infanterie territoriale de marche. Celui-ci y décrit, de manière assez directe, les conditions de vie particulièrement difficiles du front : « Depuis quelques temps, nous sommes de véritables nomades allant d’un secteur à un autre, trempés jusqu’aux os comme de véritables caniches et avec cela la perspective de recevoir de temps à autre une marmite sur le coin de la g… ! ». || || Lettre (10 décembre 1915). || Letter || || Letter || Lettre (10 décembre 1915).
Monument aux morts de Totainville | nom gravé lieutenant Georges CHRÉTIEN | 1918
1 Item
Photographie du monument aux morts de Totainville, nom gravé lieutenant Georges CHRÉTIEN, 1918