Carte postale présentant au recto le portrait de Jean Jules dit Julien Cormenier (homme debout au milieu) au sein d'un groupe de camarades de régiment (s.d.). Le verso a été utilisé pour correspondre mais l'effacement quasi complet de l'écriture rend sa lecture impossible. Date également illisible. On peut néanmoins dater ce cliché du mois d'août 1914 puisque Julien appelé au début du mois d'août 1914 a été tué à l'ennemi le 28 du même mois à Rocquigny (Pas-de-Calais). || Front

Une photographie, calendrier du soldat français pour l'année 1915 (recto), carte du combattant || Jean COMPAIN est né à Civray (Cher) le 5 juin 1887. Il exerce la profession de cultivateur, puis de manœuvre spécialisé. Il s'installe par la suite à Saint-Florent-sur-Cher. Mobilisé le 2 août 1914, il rejoint le 227e RI à Dijon. Le 11 décembre 1916, il est muté au 10e RAC, puis au 50e le 1er avril 1917, au 175e RA de tranchées le 31 mars 1919 et enfin au 8e Escadron du Train le 22 avril 1919. Il est démobilisé le 12 juillet 1919. Jean COMPAIN tient un journal sous forme de feuilles volantes écrites au crayon de papier. Malheureusement, ce journal ne comprend que la période du 2 août 1914 au 11 janvier 1915. A-t-il tout simplement arrêté d'écrire ou la suite a-t-elle été perdue ? Il a aussi commencé à le retranscrire au stylo plume, sur des feuilles d'un registre comptable, mais jusqu'au 27 août 1914 seulement. || || Photographie de Jean COMPAIN || Remembrance || Photograph || || Calendrier du soldat français pour l'année 1915 (recto) || Other || Front || Propaganda || || Official document || Carte du combattant || Front || Remembrance

Joseph Papin est né le 29 janvier 1889 au Pin-en-Mauges (Maine-et-Loire). Il effectue son service militaire d'octobre 1910 à septembre 1912 au 135ème régiment d'infanterie d'Angers. Il est nommé caporal le 1er juillet 1911 et sergent peu avant de rentrer dans ses foyers. A la mobilisation d'août 1914, il est rappelé au 135ème RI. Le 6 septembre 1914, il est blessé à Vert-la-Gravelle (Marne) par éclat d'obus à la cuisse. Sa blessure ne nécessitant pas une évacuation, il est soigné sur place. Le 12 novembre 1914, il est blessé pour la seconde fois par éclat d'obus à la main droite. Il reste quelques jours à l'hôpital militaire du Val de Grâce puis il est dirigé sur l'hôpital militaire de Caen (Calvados) le 4 janvier 1915. Après 6 mois de soin, en juin 1915, il retrouve l'Anjou et entre en convalescence à l'hôpital temporaire n° 8 d'Angers. Il n'est pas renvoyé au front : la commission de réforme d'Angers le classe en service auxiliaire au 135ème RI. Ses blessures sont tardivement reconnues, en janvier 1919, par cette simple citation : on sergent qui a fait bravement son devoir au front. Il est démobilisé le 28 février 1919. || Trois photographies de Joseph Papin entre 1911 et 1919. Documents officiels de Joseph Papin : blessure, décorations, démobilisation.