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Casque de soldat de mon grand-père.

Casque de soldat utilisé par mon grand-père lors de la Première Guerre mondiale. Ce casque fut récupéré par ma cousine, Isabelle Serralta, dans la maison familiale où vécut mon grand-père durant sa jeunesse, à Corscia, en Corse. On peut apercevoir un impact de balle dans la partie supérieure gauche de l'objet. Ce casque constitue naturellement pour moi un souvenir fort et émouvant qui matérialise la période de la guerre telle que l'a vécue mon grand-père.

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CONTRIBUTOR

Gérald Santucci

DATE

2012-08

LANGUAGE

fra

ITEMS

1

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

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METADATA

Creator

europeana19141918:agent/62b478ad3c415c5e5dab769e5cc792be

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/62b478ad3c415c5e5dab769e5cc792be

Date

2012-08

Type

Photograph

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

2012-08

End

2012-08

Language

mul

Agent

Gérald Santucci | europeana19141918:agent/62b478ad3c415c5e5dab769e5cc792be

Created

2019-09-11T08:43:20.919Z
2020-02-25T08:47:03.820Z
2012-11-01 11:22:13 UTC

Record ID

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André Léon Rouveret | mon grand-père.

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Je n'ai pas eu la possibilité de connaître mon grand-père, victime de la grande guerre à l'âge de 36 ans, mais depuis des années j'ai traqué les informations qui m'ont permis de reconstituer une partie de son histoire afin que son souvenir reste présent dans nos mémoires. - André Léon Rouveret est né en 1881 à St Martin de Lansulscle, petit village des Cévennes où vécurent avant lui ses ancêtres dont on trouve la trace dès le 17ème siècle. Après avoir terminé ses études d'enseignant à Mende (48000)il fit la connaissance de ma grand-mère Fernande Reynaud qu'il épousa en 1905. Cette année là il fut nommé le premier instituteur de l'école communale nouvellement crée de Bagard, village proche d'Alès dans le Gard. Mobilisé le 11/08/1914 sous le matricule 013224, il fut incorporé au 40ème régiment d'infanterie comme simple soldat car il avait refusé se suivre le peloton dans le but de devenir officier. Il avait auparavant accompli une première période d'exercices dans le 142ème R.i (du 16/08 au 12/09/1909)et fut dispensé d'en effectuer une seconde en sa qualité d'instituteur. Dès cette date, ma grand-mère également institutrice prit en charge l'école que venait de quitter son mari, et dut faire face à l'éducation de leurs trois enfants: René mon père, né en 1906 et ses sœurs, Lucie née en 1908 et Suzanne née en 1910, tout en assurant la fonction de secrétaire de Mairie du village. Lors de son départ pour le front, André Léon laissa une lettre d'adieu à son épouse dans laquelle il lui prodiguait ses ultimes recommandations et sa vision prémonitoire de l'enfer qui l'attendait (voir p.j N° 1) Le 40ème fut affecté sur le front de l'est, puis sur le front de Verdun où il participa à de nombreux engagements. Devant l'horreur des combats, André décida d'adresser une lettre à ses élèves de l'école communale de Bagard afin de leur expliquer pourquoi il avait dû partir comme tant d'autres pour répondre à l'appel de la patrie (p.j N° 2). Après avoir séjourné trois ans sur le front, le régiment fut affecté aux opérations alliés menées dans les Balkans. Les soldats embarquèrent le 20/01/1917 à bord du navire transport de troupe Amiral Magon qui quitta Marseille à destination de Salonique. (p.j n°3) Dans la matinée du 25/01/1917, la torpille d'un sous marin allemand le frappa sur la partie arrière, l'explosion détruisit les échelles de sorties de cale, prenant au piège l'effectif qui y était cantonné. L'Amiral Magon coula en l'espace de neuf minutes, de nombreux survivants purent être secourus par les navires se trouvant à proximité, mais 150 soldats, trois officiers et 11 membres d'équipage trouvèrent la mort dans cette catastrophe, le caporal fourrier André Léon Rouveret était l'un d'entre eux. - Suite à un contact pris à mon initiative, la municipalité de Bagard décida d'honorer la mémoire de son premier instituteur le 11 novembre 2009 au cours d'une cérémonie émouvante, pendant laquelle deux jeunes enfants de l'école firent la lecture à haute voix du contenu de la lettre de mon grand-père devant de nombreux habitants rassemblés en cette occasion, qui se termina par l'apposition d'une plaque baptisant la place située devant l'ancienne école du nom de Place André Rouveret et le dépôt d'une gerbe aux monuments aux morts du village. (p.j n° 4 et 5). En cette occasion j'ai pu exprimer la reconnaissance de ma famille envers la municipalité de Bagard et au cours d'une coute allocution, j'ai dédié ce moment de recueillement à la mémoire de tous mes ancêtres, pour leur courage et leurs souffrances, et pour toutes celles qu'ils nous ont épargnées\n Pour compléter ce récit, il m'a paru nécessaire de rajouter quelques photos de mon grand père, en père de famille, puis en militaire et d'y joindre divers documents qui lui sont personnels. Jean Rouveret || P.J n° 1 - Lettre à son épouse recto/verso P.j n° 2 - Lettre à manuscrite ses élèves recto/verso P.j n° 3 - Même lettre dactylographiée. P.J n° 4 - Photo de l'Amiral Magon p.J n°5 - Catastrophe Amiral Magon recto/verso P.J n° 6 - Photo place André Rouveret p.j n° 7 - Photo monument aux morts P.J n° 8 - Photo André Rouveret (militaire) p.j n° 9 - Photo André Rouveret Aux Tranchées\n P.J n° 10- Etat de services P.J n° 11- Photo André, René et Fernande (1906) P.J n° 12- Lettre jugement de décès p.J n° 13- Médaille militaire André p.J n° 14- Légion d'honneur Fernande

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