- 1 périodique imprimé Les belles lettres de soldats de France. Maurice Perrossier, n° 18, avril 1929, 16 p. - 1 carnet manuscrit 18 x 14 cm, écrit à l'encre, intitulé Extraits de lettres de Maurice A. Perrossier à Merguir Bardisbanian (décembre 1914-août 1916), 100 p. || J'ai travaillé pour M. et Mme Perrossier qui avait une agence de théâtre place de la Madeleine à Paris. M. Perrossier avait un jeune frère Maurice qui avait demandé à ses parents l'autorisation de s'engager dans la guerre à l'âge de 17 ans. Ils habitaient alors à Smyrne (Turquie), le père étant architecte maritime étant chargé d'aménager les quais de Smyrne. Maurice Perrossier s'engage dans le conflit et rejoint la France le 10 octobre 1914. Il meurt le 6 septembre 1916 à Verdun, à l'âge de 19 ans, 228e régiment d'infanterie. La famille Perrossier m'a laissé la correspondance imprimée de Maurice à sa famille dans un tiré-à-part de Les belles lettres de soldats de France, n° 18, paru en avril 1929, à la fin, on peut y lire la citation du Général Nivelle. J'ai également un carnet dans lequel a été recopié la correspondance Extraits de lettres de Maurice A. Perrossier à Merguir Bardisbanian (décembre 1914-août 1916), son ami arménien de Smyrne, qui deviendra ingénieur du son pour le cinéma français (Toni de Jean Renoir, Angèle de Marcel Pagnol). Y sont évoqués dans cette correspondance notamment les atrocités en Arménie, le combat sur le front occidental, la vie quotidienne.

Petit carnet manuscrit de 100 pages, écrit à l'encre.

- Photo de Rémy Deblock - Boite de correspondance - Première lettre en 1914 - Dernière lettre en février 1915 - Carte la prière du front - Lettre décrivant sa fin - Carte mortuaire avec sa photo - Coupe papier || Rémy Deblock, grand-père maternel de Geneviève Raboudin (contributrice), clerc de notaire, né le 24 janvier 1887 à Quaëdypre dans le Nord (proche de Bergues) de la classe 1907 a été mobilisé le 02 août 1914. Il est parti de Bergues à destination de Lille où il se trouvait le 3 août. Il avait reçu son uniforme et son équipement. Il était très aimé dans les tranchées car il servait d'écrivain public et de conseil auprès de ses compatriotes d'infortune. Sergent au 365ème régiment d'Infanterie il est décédé au front le 24 février 1916 à Samogneux près de Verdun.